Note de la fic :
Publié le 23/09/2010 à 17:40:07 par HAPONOEL
L'horloge sonne. Un, deux, trois...
Je ne me rappelle plus de grand-chose. Je m'appelle Matthieu, je suis écrivain. Un écrivain fantastique, très célèbre, mes romans ont fait le tour de la planète. Cette nuit, comme toutes les nuits, je me suis levé, pour écrire. Au fur et à mesure que j'écrivais, je sentais mon écriture prendre vie. Ce n'étais plus moi qui écrivait, c'était une force qui me dépassait, une force qui m'était supérieure, et qui passait par mon corps pour prendre une plume et écrire. Je ne disposais plus de mon corps, en fait, j'étais paralysé: seul mon bras et ma main étaient encore mouvants, et courait sur le papier, page après page, pour écrire, ou plutôt dessiner des runes que je ne connaissait pas, malgré mon grand savoir sur la calligraphie et l'alphabet des civlisations éteintes et actuelles. J'ai cru distinguer des formes qui ressortait, des formes faisant vaguement penser à des horloges, mais quelque chose me gênait dans ces horloges, quelque chose d'incongru, d'impossible.
Au bout d'un moment, mon bras s'est arrêté. Saisi d'une peur inconmensurable face à cet événement démoniaque, j'ai saisi le papier, et l'ai jeté dans le brasier ardent de ma cheminée. Fait incroyable: A peine avais-je jeté le papier, qu'un vent glacial s'engouffrait dans le tunnel de ma cheminée pour éteindre ce même feu. J'ai vu le papier, à peine roussi, qui semblait me narguer. Je l'ai saisi pour m'en débarasser. Au moment où je l'ai pris, j'ai senti une présence dans ma maison, une présence autre que la mienne. Pourtant, je ne suis pas marié. J'ai voulu le lâcher, mais mes doigts ne m'obéissaient plus. Il ne voulait pas lâcher, ce courrier de Satan. En même temps, je sentais la présence se rapprocher, toujours plus. D'un coup, tout me semblait suspect. Cette chouette qui me fixe, dehors, peut-être qu'il me regarde à travers ses yeux? Et cet espadon, fièrement accroché au mur... S'il se réveillait dès que j'ai le dos tourné, pour m'embrocher, telle une grillade? Je me suis enfui dans ma cuisine. Grave erreur: Ces couteaux qui m'ont servis pendant si longtemps, peut-être voudraient-ils se venger? Et s'il leur permettait de le faire? Et s'il ouvrait le gaz? Et s'il prenait ce chalumeau pour me brûler vif?
Je me suis rendu compte qu'aucune pièce de la maison n'était sûr, à part une: un vieux placard à balai, où il n'y avait plus qu'une horloge de grand-père, un coucou. Je m'y suis réfugié, tremblant de peur. Petit à petit, le calme est revenu. Seul subsistait le tic-tac envoûtant du pendule. Je n'étais plus qu'une oreille humaine, créé pour écouter ce battement relaxant.
Je ne me rappelle plus de grand-chose. Je m'appelle Matthieu, je suis écrivain. Un écrivain fantastique, très célèbre, mes romans ont fait le tour de la planète. Cette nuit, comme toutes les nuits, je me suis levé, pour écrire. Au fur et à mesure que j'écrivais, je sentais mon écriture prendre vie. Ce n'étais plus moi qui écrivait, c'était une force qui me dépassait, une force qui m'était supérieure, et qui passait par mon corps pour prendre une plume et écrire. Je ne disposais plus de mon corps, en fait, j'étais paralysé: seul mon bras et ma main étaient encore mouvants, et courait sur le papier, page après page, pour écrire, ou plutôt dessiner des runes que je ne connaissait pas, malgré mon grand savoir sur la calligraphie et l'alphabet des civlisations éteintes et actuelles. J'ai cru distinguer des formes qui ressortait, des formes faisant vaguement penser à des horloges, mais quelque chose me gênait dans ces horloges, quelque chose d'incongru, d'impossible.
Au bout d'un moment, mon bras s'est arrêté. Saisi d'une peur inconmensurable face à cet événement démoniaque, j'ai saisi le papier, et l'ai jeté dans le brasier ardent de ma cheminée. Fait incroyable: A peine avais-je jeté le papier, qu'un vent glacial s'engouffrait dans le tunnel de ma cheminée pour éteindre ce même feu. J'ai vu le papier, à peine roussi, qui semblait me narguer. Je l'ai saisi pour m'en débarasser. Au moment où je l'ai pris, j'ai senti une présence dans ma maison, une présence autre que la mienne. Pourtant, je ne suis pas marié. J'ai voulu le lâcher, mais mes doigts ne m'obéissaient plus. Il ne voulait pas lâcher, ce courrier de Satan. En même temps, je sentais la présence se rapprocher, toujours plus. D'un coup, tout me semblait suspect. Cette chouette qui me fixe, dehors, peut-être qu'il me regarde à travers ses yeux? Et cet espadon, fièrement accroché au mur... S'il se réveillait dès que j'ai le dos tourné, pour m'embrocher, telle une grillade? Je me suis enfui dans ma cuisine. Grave erreur: Ces couteaux qui m'ont servis pendant si longtemps, peut-être voudraient-ils se venger? Et s'il leur permettait de le faire? Et s'il ouvrait le gaz? Et s'il prenait ce chalumeau pour me brûler vif?
Je me suis rendu compte qu'aucune pièce de la maison n'était sûr, à part une: un vieux placard à balai, où il n'y avait plus qu'une horloge de grand-père, un coucou. Je m'y suis réfugié, tremblant de peur. Petit à petit, le calme est revenu. Seul subsistait le tic-tac envoûtant du pendule. Je n'étais plus qu'une oreille humaine, créé pour écouter ce battement relaxant.