Note de la fic :
Ma descente aux Enfers
Par : GreenStatik
Genre : Science-Fiction, Horreur
Statut : C'est compliqué
Chapitre 10 : Le quartier scientifique
Publié le 28/08/2010 à 18:56:38 par GreenStatik
« 31 Mars 2058,
Salut Journal. Voilà, 3 jours que nous sommes à l’Élysée, et depuis, nous n’avons rien fait. Non, le départ en mission est pour aujourd’hui. Mais, ça m’embête quand même un peu de ne pas avoir Sébastien, avec nous. Lui, qui est si déterminé, tout le temps. Même si le problème est réglé, depuis que nous avons trouvé un remplaçant...
D’ailleurs, en parlant de Marc… Ce gars est exceptionnel. Comment une légende pareille a bien pu être virée de son commando ? Il nous a fait une démonstration, près du bâtiment. Spectaculaire. Il maitrise son arme, à une de ses vitesses… Inimaginable.
Je crains qu’après cela, Sébastien se sente isolé, ce que je ne veux en aucun cas. Et puis, c’est toujours d’une blessure qu’on ressort plus fort.
Je me sens seul. Julie n’est toujours pas sortie de son coma. J’ai l’impression de ne plus y croire. C’est horrible. Je ne veux pas. J’ai envie de la revoir.
Nous devons partir, aujourd’hui, en excursion, avec carte blanche. Nous devons trouver quelque chose d’utile, pour contrer cette menace. Ou, au pire, faire quelque chose d’utile. Carte blanche… »
[c]
*
* *[/c]
Nous étions devant la structure, en train de nous préparer. Le voyage risquait d’être long. Au bout d’une bonne dizaine de minutes, l’équipe était fin prête. Sébastien était sur le seuil de l’entrée, le regard dans le vide. Moi aussi, je n’avais pas envie de partir sans lui. Mais il n’était pas apte au combat. Impossible de faire le chemin avec lui. Nous nous dirigeâmes dans la voiture. Marc, lui, appelait ça un Raptor. C’est vrai que c’était sympa comme nom. Le sniper laser pendait dans son dos. Sébastien lui avait offert, avant de prendre la route.
« — Tout le monde est prêt ? demanda Guillaume.
— Ouais, répondîmes tous en même temps.
— Hé ! Sébastien ! m’exclamai-je.
— Hein ? Euh, oui ? cria celui-ci, en relevant la tête.
— Dès que tu te sens mieux, tu ramènes ta fraise, c’est compris ?
— Oui, John ! »
Je fit donc un geste de la main, amical. Il me rendit la pareille. Le véhicule démarra, pour rejoindre un endroit quelconque. On ne savait pas du tout par où commençait. Mais j’avais quand même une petite idée. Je proposais donc à tout le monde de partir en direction des quartiers scientifiques, où se déroulaient toutes les expériences reliées à ce domaine. Ce quartier était très récent, il datait d’à peine deux ans. Il ne restait plus qu’à savoir ce qu’il en était, à présent.
Nous y étions au bout de 15 minutes. L’endroit était complètement désert, vu de l’extérieur. Plus de la moitié des bâtiments étaient détruits. Mais un seul, en particulier, attirait mon attention. Je ne savais pas pourquoi, mais il paraissait « spécial ».
Il pleuvait, à présent. Les nuages gris peuplaient le ciel, et le tonnerre, quant à lui, essayait à tout prix de transpercer cette obscurité. En vain.
Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Une vieille femme s’approchait de nous, et elle n’avait pas l’air très nette. Habillée avec des vêtements rouges, en haillons, elle semblée fatiguée, sur les nerfs. Marc se mit en avant, fusil sniper braqué sur la femme.
« — Ne bougez plus ! ordonna celui-ci.
— Arrête, c’est une vieille, qu’est-ce qu’elle peut bien te faire ? demandai-je.
— Elle a un flingue, accroché à la ceinture. »
Effectivement. Un vieux modèle de 9mm. Mais tant que celui-ci n’était pas entre ces mains, nous n’avions pas le droit d’user de nos armes. Mais elle avançait toujours plus rapidement de nous. Une fois assez près de nous, à une bonne dizaine de mètres, elle engagea la conversation, d’une manière un peu dur.
« — On va tous mourir ! s’exclama-t-elle.
— Je crois qu’elle est devenue folle, me glissa Paul à l’oreille.
— Oui, c’est assez bizarre, répondis-je. »
Elle conduit ses bras, vers le soleil, comme pour implorer quelque chose. Son regard paraissait vide. Elle tourna ensuite son regard vers Marc, qui ne broncha pas pour autant. Il était prêt à tirer, si cela était inévitable.
« — Pourquoi essayer de lutter, alors que le futur est déjà tracé ?! Nous sommes déjà condamnés !
— Je tire ? me demanda Marc.
— Non, attends… »
D’un coup, elle se laissa tomber sur les genoux. Sa main droite vint chercher le pistolet accroché à sa ceinture, et l’approcha dangereusement de sa tempe. J’essayai de l’en empêcher, mais Marc me barra la route, et me fit un non de la tête. Sa main gauche dessinait une croix, sur sa poitrine, tandis qu’elle récitait un texte, en latin. Et la gâchette s’actionna. La femme tomba à la renverse, un trou dans la tête, et une mare de sang, se créant autour de son corps, inerte.
« — Et merde ! criai-je. Le bruit va ameuter tous les alentours !
— Désolé, petit, mais ça pouvait pas se passer autrement, rétorqua Marc.
— J’ai entendu un bruit ! s’exclama Paul. »
Le bruit en question était une espèce de bourdonnement, comme on l’avait déjà entendu. Le même que sur le trajet à l’Élysée. Encore ces Xens, montés sur des disques volants. Il fallait impérativement trouver une cachette, pour les éviter. Mais le véhicule était en plein milieu de la route.
« — Guillaume ! On fait quoi avec le véhicule ? demandai-je.
— Ne t’inquiète pas, j’ai eu le droit de récupérer quelques trucs sympa, à l’Élysée.
— Du genre ? se renseigna Chuck.
— Du genre, ça, répondit-il, en sortant une télécommande, et en appuyant sur un bouton. »
Un petit bruit se fit entendre, comme un « bip », et la voiture commença à disparaître, de haut en bas, sous nos yeux ébahis. Directement, j’indiquai du doigt me bâtiment qui me paraissait le plus sûr, pour se cacher. Celui que j’avais vu en tout premier. Nous nous ruâmes vers le bâtiment, et attendions patiemment que le danger passe. Le véhicule était entièrement invisible, maintenant.
Les extraterrestres étaient à présent au-dessus de nous, cherchant ce qui avait pu provoquer ce bruit. Ils y découvrirent le cadavre de la jeune femme. L’un d’eux le ramassa, et ils partirent, en ne faisant rien d’autre.
« — Pourquoi ils ont fait ça ? demandai-je. C’est un cadavre, je n’en vois pas l’utilité.
— Je n’en sais rien du tout, répondit Guillaume.
— Et explique-moi ce que tu as mis sur la voiture, ça m’intéresse.
— Un module d’invisibilité. C’est un prototype de l’armée de Paris. Je l’ai récupéré à derrière l’Élysée, dans la décharge. C’est pratique, hein ?
— Oui, très pratique, renchérit Marc.
— On devrait peut-être fouiller ce bâtiment, non ? proposa Matthieu. »
J’acquiesçai d’un mouvement de tête. J’allumai donc ma torche, et les autres suivirent mon mouvement. On n’y voyait pas très clair. Des formes de bureaux se dessinaient sous nos yeux, mais elles n’étaient pas très nettes. Subitement, la lumière se fit. Marc nous informa qu’il avait trouvé un interrupteur. Guillaume ferma donc entièrement la porte de l’entrepôt. Et la vérité se fit. L’entrepôt abritait une sorte de mini-laboratoire, aux murs et au sol blanc écarlate. Enfin, rien d’extraordinaire, en regardant le nom du quartier. Mais le plus anormal était les caissons à l’intérieur de ce laboratoire. Ils abritaient des choses difformes, faites de chairs. Je m’avançai d’un peu plus près, pour voir ce qu’il en était. Cette chose me rappelait très vaguement quelque chose.
« — Ce n’est pas une des saloperies qui m’a sauté dessus ? demanda Paul. Vous savez, dans le métro !
— Ouais, effectivement, ça me rappelle quelque chose ! s’exclama Chuck. Ah, une sacrée saloperie !
— J’en ai déjà vu une bonne dizaine, moi aussi, en trainant dehors, nous informais Marc. Ils ne sont pas pareil que ces Xens, là. »
Oui, c’était exactement ça. Mais en plus petit. Mais toujours aussi affreux et difforme. Il était impossible, pour ces expériences, d’être d’origine humaine.
Je regardai alors au fond de la salle, quelque chose m’intriguait. Un des tubes, servant pour ces expériences, contenait quelque chose de plus différent, de plus humain. Une femme, une scientifique, était dans un de ces trucs ! Je courus instinctivement vers ce caisson, pour essayer de l’ouvrir. Mais en vain. Aucun bouton ne paraissait visible, sur le caisson.
Mais un vieil ordinateur était présent sur la table. Je fis signe à Wilfried, qui vint à côté de moi.
« — Tu pourrais pirater ça ? lui demandai-je. Pour voir si on peut ouvrir ses saloperies.
— Oui, je peux essayer. Laisse-moi deux minutes. »
Celui-ci s’activa sur le clavier de l’ordinateur. Il ne mit que très peu de temps avant de pouvoir accéder aux commandes du laboratoire. Mais un problème survint. Il n’était possible que d’ouvrir tous les caissons en même temps. Il m’en informa, et j’ordonnai donc aux autres de se poster devant les tubes contenant les êtres difformes. Wilfried actionna ensuite la commande, et les 4 caissons présents dans la salle s’ouvrirent. De l’eau s’échappa de tous les côtés et des corps tombèrent à terre, pour se relever ensuite, et attaquer les personnes qui avaient rompu leurs repos.
Je courus vers la femme, qui était tombée hors du caisson, pour essayer de la mettre hors de danger. Le sang giclait partout, ainsi que les balles. L’affrontement ne dura à peine deux minutes, ce qui prouvait que ces choses étaient assez résistantes.
« — Mademoiselle ! Répondez, s’il vous plait ! »
Chuck me rejoignit, et essaya de prendre la tension de la femme. Et releva la tête, avec un air triste.
« — Euh, John… Elle est morte. »
Salut Journal. Voilà, 3 jours que nous sommes à l’Élysée, et depuis, nous n’avons rien fait. Non, le départ en mission est pour aujourd’hui. Mais, ça m’embête quand même un peu de ne pas avoir Sébastien, avec nous. Lui, qui est si déterminé, tout le temps. Même si le problème est réglé, depuis que nous avons trouvé un remplaçant...
D’ailleurs, en parlant de Marc… Ce gars est exceptionnel. Comment une légende pareille a bien pu être virée de son commando ? Il nous a fait une démonstration, près du bâtiment. Spectaculaire. Il maitrise son arme, à une de ses vitesses… Inimaginable.
Je crains qu’après cela, Sébastien se sente isolé, ce que je ne veux en aucun cas. Et puis, c’est toujours d’une blessure qu’on ressort plus fort.
Je me sens seul. Julie n’est toujours pas sortie de son coma. J’ai l’impression de ne plus y croire. C’est horrible. Je ne veux pas. J’ai envie de la revoir.
Nous devons partir, aujourd’hui, en excursion, avec carte blanche. Nous devons trouver quelque chose d’utile, pour contrer cette menace. Ou, au pire, faire quelque chose d’utile. Carte blanche… »
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Nous étions devant la structure, en train de nous préparer. Le voyage risquait d’être long. Au bout d’une bonne dizaine de minutes, l’équipe était fin prête. Sébastien était sur le seuil de l’entrée, le regard dans le vide. Moi aussi, je n’avais pas envie de partir sans lui. Mais il n’était pas apte au combat. Impossible de faire le chemin avec lui. Nous nous dirigeâmes dans la voiture. Marc, lui, appelait ça un Raptor. C’est vrai que c’était sympa comme nom. Le sniper laser pendait dans son dos. Sébastien lui avait offert, avant de prendre la route.
« — Tout le monde est prêt ? demanda Guillaume.
— Ouais, répondîmes tous en même temps.
— Hé ! Sébastien ! m’exclamai-je.
— Hein ? Euh, oui ? cria celui-ci, en relevant la tête.
— Dès que tu te sens mieux, tu ramènes ta fraise, c’est compris ?
— Oui, John ! »
Je fit donc un geste de la main, amical. Il me rendit la pareille. Le véhicule démarra, pour rejoindre un endroit quelconque. On ne savait pas du tout par où commençait. Mais j’avais quand même une petite idée. Je proposais donc à tout le monde de partir en direction des quartiers scientifiques, où se déroulaient toutes les expériences reliées à ce domaine. Ce quartier était très récent, il datait d’à peine deux ans. Il ne restait plus qu’à savoir ce qu’il en était, à présent.
Nous y étions au bout de 15 minutes. L’endroit était complètement désert, vu de l’extérieur. Plus de la moitié des bâtiments étaient détruits. Mais un seul, en particulier, attirait mon attention. Je ne savais pas pourquoi, mais il paraissait « spécial ».
Il pleuvait, à présent. Les nuages gris peuplaient le ciel, et le tonnerre, quant à lui, essayait à tout prix de transpercer cette obscurité. En vain.
Soudain, des bruits de pas se firent entendre. Une vieille femme s’approchait de nous, et elle n’avait pas l’air très nette. Habillée avec des vêtements rouges, en haillons, elle semblée fatiguée, sur les nerfs. Marc se mit en avant, fusil sniper braqué sur la femme.
« — Ne bougez plus ! ordonna celui-ci.
— Arrête, c’est une vieille, qu’est-ce qu’elle peut bien te faire ? demandai-je.
— Elle a un flingue, accroché à la ceinture. »
Effectivement. Un vieux modèle de 9mm. Mais tant que celui-ci n’était pas entre ces mains, nous n’avions pas le droit d’user de nos armes. Mais elle avançait toujours plus rapidement de nous. Une fois assez près de nous, à une bonne dizaine de mètres, elle engagea la conversation, d’une manière un peu dur.
« — On va tous mourir ! s’exclama-t-elle.
— Je crois qu’elle est devenue folle, me glissa Paul à l’oreille.
— Oui, c’est assez bizarre, répondis-je. »
Elle conduit ses bras, vers le soleil, comme pour implorer quelque chose. Son regard paraissait vide. Elle tourna ensuite son regard vers Marc, qui ne broncha pas pour autant. Il était prêt à tirer, si cela était inévitable.
« — Pourquoi essayer de lutter, alors que le futur est déjà tracé ?! Nous sommes déjà condamnés !
— Je tire ? me demanda Marc.
— Non, attends… »
D’un coup, elle se laissa tomber sur les genoux. Sa main droite vint chercher le pistolet accroché à sa ceinture, et l’approcha dangereusement de sa tempe. J’essayai de l’en empêcher, mais Marc me barra la route, et me fit un non de la tête. Sa main gauche dessinait une croix, sur sa poitrine, tandis qu’elle récitait un texte, en latin. Et la gâchette s’actionna. La femme tomba à la renverse, un trou dans la tête, et une mare de sang, se créant autour de son corps, inerte.
« — Et merde ! criai-je. Le bruit va ameuter tous les alentours !
— Désolé, petit, mais ça pouvait pas se passer autrement, rétorqua Marc.
— J’ai entendu un bruit ! s’exclama Paul. »
Le bruit en question était une espèce de bourdonnement, comme on l’avait déjà entendu. Le même que sur le trajet à l’Élysée. Encore ces Xens, montés sur des disques volants. Il fallait impérativement trouver une cachette, pour les éviter. Mais le véhicule était en plein milieu de la route.
« — Guillaume ! On fait quoi avec le véhicule ? demandai-je.
— Ne t’inquiète pas, j’ai eu le droit de récupérer quelques trucs sympa, à l’Élysée.
— Du genre ? se renseigna Chuck.
— Du genre, ça, répondit-il, en sortant une télécommande, et en appuyant sur un bouton. »
Un petit bruit se fit entendre, comme un « bip », et la voiture commença à disparaître, de haut en bas, sous nos yeux ébahis. Directement, j’indiquai du doigt me bâtiment qui me paraissait le plus sûr, pour se cacher. Celui que j’avais vu en tout premier. Nous nous ruâmes vers le bâtiment, et attendions patiemment que le danger passe. Le véhicule était entièrement invisible, maintenant.
Les extraterrestres étaient à présent au-dessus de nous, cherchant ce qui avait pu provoquer ce bruit. Ils y découvrirent le cadavre de la jeune femme. L’un d’eux le ramassa, et ils partirent, en ne faisant rien d’autre.
« — Pourquoi ils ont fait ça ? demandai-je. C’est un cadavre, je n’en vois pas l’utilité.
— Je n’en sais rien du tout, répondit Guillaume.
— Et explique-moi ce que tu as mis sur la voiture, ça m’intéresse.
— Un module d’invisibilité. C’est un prototype de l’armée de Paris. Je l’ai récupéré à derrière l’Élysée, dans la décharge. C’est pratique, hein ?
— Oui, très pratique, renchérit Marc.
— On devrait peut-être fouiller ce bâtiment, non ? proposa Matthieu. »
J’acquiesçai d’un mouvement de tête. J’allumai donc ma torche, et les autres suivirent mon mouvement. On n’y voyait pas très clair. Des formes de bureaux se dessinaient sous nos yeux, mais elles n’étaient pas très nettes. Subitement, la lumière se fit. Marc nous informa qu’il avait trouvé un interrupteur. Guillaume ferma donc entièrement la porte de l’entrepôt. Et la vérité se fit. L’entrepôt abritait une sorte de mini-laboratoire, aux murs et au sol blanc écarlate. Enfin, rien d’extraordinaire, en regardant le nom du quartier. Mais le plus anormal était les caissons à l’intérieur de ce laboratoire. Ils abritaient des choses difformes, faites de chairs. Je m’avançai d’un peu plus près, pour voir ce qu’il en était. Cette chose me rappelait très vaguement quelque chose.
« — Ce n’est pas une des saloperies qui m’a sauté dessus ? demanda Paul. Vous savez, dans le métro !
— Ouais, effectivement, ça me rappelle quelque chose ! s’exclama Chuck. Ah, une sacrée saloperie !
— J’en ai déjà vu une bonne dizaine, moi aussi, en trainant dehors, nous informais Marc. Ils ne sont pas pareil que ces Xens, là. »
Oui, c’était exactement ça. Mais en plus petit. Mais toujours aussi affreux et difforme. Il était impossible, pour ces expériences, d’être d’origine humaine.
Je regardai alors au fond de la salle, quelque chose m’intriguait. Un des tubes, servant pour ces expériences, contenait quelque chose de plus différent, de plus humain. Une femme, une scientifique, était dans un de ces trucs ! Je courus instinctivement vers ce caisson, pour essayer de l’ouvrir. Mais en vain. Aucun bouton ne paraissait visible, sur le caisson.
Mais un vieil ordinateur était présent sur la table. Je fis signe à Wilfried, qui vint à côté de moi.
« — Tu pourrais pirater ça ? lui demandai-je. Pour voir si on peut ouvrir ses saloperies.
— Oui, je peux essayer. Laisse-moi deux minutes. »
Celui-ci s’activa sur le clavier de l’ordinateur. Il ne mit que très peu de temps avant de pouvoir accéder aux commandes du laboratoire. Mais un problème survint. Il n’était possible que d’ouvrir tous les caissons en même temps. Il m’en informa, et j’ordonnai donc aux autres de se poster devant les tubes contenant les êtres difformes. Wilfried actionna ensuite la commande, et les 4 caissons présents dans la salle s’ouvrirent. De l’eau s’échappa de tous les côtés et des corps tombèrent à terre, pour se relever ensuite, et attaquer les personnes qui avaient rompu leurs repos.
Je courus vers la femme, qui était tombée hors du caisson, pour essayer de la mettre hors de danger. Le sang giclait partout, ainsi que les balles. L’affrontement ne dura à peine deux minutes, ce qui prouvait que ces choses étaient assez résistantes.
« — Mademoiselle ! Répondez, s’il vous plait ! »
Chuck me rejoignit, et essaya de prendre la tension de la femme. Et releva la tête, avec un air triste.
« — Euh, John… Elle est morte. »
Commentaires
- Cartman
04/09/2010 à 22:01:07
tro b1
- Pseudo supprimé
04/09/2010 à 19:21:24
" Sweet "
- Pseudo supprimé
29/08/2010 à 16:27:48
Je viens de tout lire d'un coup et franchement, j'adore
Ton texte est très prenant ! - Snake-suicide
28/08/2010 à 18:59:57
Enorme, encore une fois, suite !