Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

Losers vs Zombies !


Par : Nirvana
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 19/08/2010 à 15:59:46 par Nirvana

Ce chapitre est la suite du chapitre 2... Je vois pas le rapport direct avec le chapitre de hui donc :hap:

Vincent - … J'ai une petite faim, et je me rappelle des excellentes pizzas de Mario, alors on va passer par le centre commercial !

Manu -... Attends, tu ne penses pas que Mario soit un zombie maintenant ?

Vincent – Si oui, j'économiserai de l'argent !

Manu – T'as pas tort !

On se dirige vers notre destination en évitant les quelques morts-vivants qui nous arrivent dessus, mais on finit vite par se faire surpasser en nombre... Comment l'épidémie a pu se propager aussi vite ? Des mecs qui marchent ont réussi à exterminer la population de toute une ville et de sa petite banlieue... À croire que les gens étaient tous a mac do en train de se dire « Ah non, je ne fuis pas les zombies, j'ai pas reçu ma commande ! » ou un truc similaire a ça.

On accélérait un peu le pas, mon frère et moi, pour éviter de se faire encercler, mais on s'arrête net en réalisant que si on continue a les ignorer, on finira par crever...

Manu – bon faut au moins qu'on les ralentisse.

Vincent – J'allais te le dire, mais comment on fait ?!

Manu – Si je me trompe pas, le centre commercial c'est pas tout de suite qu'on l'atteint, encore une trentaine de minutes de marche...

Vincent - … Tu te rappelles du pote à Pedro ?

Manu – lequel ?

Vincent – Tu sais, le mec qui était tout aussi poilu que lui, avec un front invisible à cause des sourcils...

Manu – Ah ouais, José Luis, bah qu'est-ce qui l'a ?

Vincent – Je me rappelle que quand t'as commencé le foot, on a acheté des équipements chez lui, il avait un magasin de sport dans le coin non ?

Manu -... Ouais pas faux... Le magasin est... Ah ça me revient ! Suis-moi !

On court tous les deux, en rencontrant quelques zombies qui nous regardent comme des magrets de canard sur patte, Manu en bouscule plusieurs qui tente de nous approcher, au bout de même pas cinq minutes, on se retrouve dans le fameux magasin dont les vitrines étaient déjà brisées, sans doute des pilleurs... Je vais pas leur jeter une pierre en les insultant, c'est ce qu'on va faire. Mon frère m'explique que l'affaire avait tellement bien marché qu'il avait pu faire de ce pauvre petit cagibi, une réelle grande surface pour le sport.
On récupère des sacs et on va arpenter les rayons.

Vincent – impressionnant, il s'est fait tellement de thunes qu'il a pu faire des rayons uniquement sur le golf d'un côté et le baseball de l'autre... Coup de chance pour nous.
Je récupère une batte de baseball et deux clubs de golf, sait-on jamais, ça se casse vite.

Manu – Je crois même que y a rayon pour le bowling, pour te dire...

Vincent - … Me battre avec une boule de bowling, peut-être pas quand même.

Manu – J'aurais sans doute jamais d'autre occasion de le faire, donc pour ma part, j'en prends une !

Vincent – Mouais... ça va plutôt d'encombrer...

Manu – c'est une arme de jet voyons, je vais prendre un bokken, je crois qu’y a une section pour ça aussi.

Vincent – Bonne idée ça !

Je range ma batte dans le sac et prends un club de golf dans chaque main, et suis Manu. Ne pas se séparer, c'est ce qui nous paraît le mieux, si jamais un de nous deux tombe sur une horde de bouffeurs de cervelle. On passe devant le rayon alpinisme, on récupère chacun deux piolets, je les mets à ma ceinture pour ma part, c'est le genre de truc qu'on n’aura pas forcément le temps de retirer de nos ennemis. Mon frère récupère son bokken, et une idée de génie nous vient à tous les deux

Manu & Vincent – Y a forcement un rayon chasse !

Manu – Mais ouais !

Vincent – Rah putain, on aurait pu y penser avant ! Il est par où ?

Manu – Je crois que d'après le plan de l'entrée, c'est sur la gauche.

On part tous les deux dans la direction indiquée, mais le rayon était totalement vide... y avait encore une balle par terre, mais bon sans fusil c'était pas non plus super utile, mon frère la prit, je sais pas vraiment pourquoi, mais vu le poids et la taille que ça fait, ça changera pas grand-chose.

C'était pas le seul qui était pillé, plus aucune protection de football américain, j'en voulais pas particulièrement, ça nous aurait ralentit tout ça, mais je suppose que si on bouge pas trop de notre maison, cela peut-être utile, puis en repassant dans le rayon de baseball, on remarque qu'on était pas les premiers... J'espère qu'ils ont réussi à survivre, sinon ils font chier à nous piquer nos armes pour crever dans le seconde qui suit leur sortie !

On se refait le magasin vite fait, plus d'arc ni d'arbalète, j'ai chopé une raquette de tennis pour le plaisir de me la jouer John Mc Enroe

Manu – Et si on fouillait le stock ?

Vincent – Pas bête, c'est derrière la porte enroulable je suppose.

Manu – Je pense.

Mon frère appuie sur un bouton qui permet de faire remonter le rideau de ferraille, je ne prête pas trop attention à ce qui se trouve derrière, et Manu non plus en fait, on continue de flâner dans le magasin à la recherche d'une arme qu'on aurait raté... Je repasse devant le stock

Vincent – Euh... Manu...

Manu – T'as trouvé un truc intéressant ?

Vincent – Je sais pas s’ils sont intéressants, mais ils ont l'air passionné par nous en tout cas...

Une bande de zombies se trouve face à nous, qu'est ce qu'ils foutaient dans le stock ?! Je repère un vieux barbu avec un chapelet autour du coup

Vincent – C'est pas José Luis ?

Manu – On dirait... Bon, je me sens pas de lui faire la bise, on referme la porte ?

Vincent – Je lui aurais bien serré la main, mais après on aurait peut-être plus le temps de les enfermer, j'espère que ça ira, mais ça va être limite pour fermer la...

Manu – Pas si on le rabaisse a la main, grouille-toi !

On fonce devant le rideau, et on l'attrape facilement, mais pour le redescendre, c'était un peu plus chiant, normalement le seul moyen de le faire c'est d'appuyer sur ce putain de bouton, donc forcement les roues qui le font monter et descendre nous bloquent un peu. On a presque réussi, les zombies sont à 4 mètres à peine, leur excitation se fait sentir quand ils lèvent tous les bras pour nous attraper, sauf qu'ils ont pas les bras qui font quatre mètres...Mais tous ces mouvements ont fait tomber ce bon Jose, qui décide de ramper pour nous rattraper. Un dernier effort pour mon frère et moi, et voilà c'est fermé !

Vincent – Putain on a eu de la chance !

Manu – carrément ! T'as vu ça, ils étaient prêts à nous bouffer...

Vincent – Bon allez, tirons-nous vite d'ici.

Je suis Manu... Enfin j'essaye, je me vautre lamentablement la gueule sur le sol en m'éclatant le nez , il me regarde en rigolant

Manu – Bah alors ? T'as du mal à tenir debout ?

Vincent – Mais non mais... Je sais pas mon pied a pas bougé...

Je me redresse, et regarde mon pied... Rien d'anormal... Quoique, elle y était avant cette main ? Non, je crois pas... J'attrape mon piolet et commence gentiment à la lui couper, il gigote un peu, mais ça se coupe comme du beurre cette merde.

On ressort du magasin rapidement. Toujours mes clubs de golfs a la main, tandis que mon frère était armé d'un bokken et de sa boule de bowling. Le centre commercial est à 700 mètres, environ. On se tape un sprint, sur le chemin quelques zombies essayent de nous barrer la route, de mon côté je leur file des grands coups sur la gueule et dans les côtes, ils ont tendance à faire un pas sur le côté après ça. Manque plus qu'un coup horizontal dans le genou pour les faire tomber.

Manu se débrouille très bien de son côté, il avait fait un peu de kendo dans l'adolescence. Des grandes attaques horizontales pour les pousser ou les faire tomber, c'est suffisant. Enfin, tant qu'ils nous encerclent pas, c'est l'essentiel.
On arrive enfin ! Il était temps, j'ai trouvé ça long et super fatigant... C'est peut-être parce qu'on a cassé la gueule à une dizaine de personnes avant d'arriver... Admettons, ouais. Manu et moi rentrons dans le centre.

Manu – Oh bah j'espère qu'ils nous attendaient pas...

Vincent – Bah, j'espère pas non plus, parce qu'on a été vachement long, et puis on est que deux et ils ont l'air d'être... Une centaine ?

Manu - … Je dirais deux centaines.

Vincent – Jamais deux sans trois centaines.

Manu – Et si on arrêtait notre humour vaseux et qu'on se débrouillait pour éviter de mourir dans la seconde qui suit ?

Vincent – Ok.

Ils nous regardent comme si c'était possible qu'ils puissent tous avoir une partie de nous, mais sont trop pour ça... Je commence à trembloter. Avant ça allait, une petit dizaine, on se les fait facilement, surtout que c'est lent cette connerie. Mais la... Je me sens pas en situation avantageuse, allez savoir pourquoi.

Vincent – T'es sûr qu'on devrait pas rebrousser chemin ?... Manu ? … Bah il est ou ce con ?

Je me retourne rapidement, je le vois dans le jardiland, en train de choper des planches pointues qui servent pour les clôtures en temps normal. Les zombies me regardent avec un air de … Zombie, mais aussi le regard qu'a un éthiopien devant un poulet rôti. Ils avancent a une vitesse fulgurante, même un escargot c'est usain bolt à côté d'eux. Les morts-vivants sont à peu près à 20 mètres de moi, ils poussent des cris qui disent clairement que dès qu'ils me choperont on allait pas faire un twister.

Vincent – Manu qu'est ce que tu fous bordel ?!

Manu – T'inquiètes pas j'ai un plan !

Une petite bande de zombies squattent le jardiland, je décide donc d'aider mon frère, j'espère que son plan tient la route. Je laisse les clubs de golfs à l'entrée du magasin et attrape un râteau. M'approche doucement, arme mon instrument de destruction massive et le plante dans la gueule du premier avec un coup horizontal. Il tombe, tiens... On dirait que je l'ai tué pour de bon... Appuyant mon pied sur son torse et tirant sur mon outil de jardinage pour le récupérer.

Vincent – T'as bientôt fini ?! » Dis je ayant réussis a reprendre mon arme et en repoussant les ennemis avec l'avant du râteau.

Manu – Ouaip, t'inquiète pas.

Vincent – grouille-toi !

Manu – C'est bon ! Débarrasse-toi d'eux !

Vincent – Ok !
Je donne trois coups secs dans le visage du zombie de devant, toujours avec la face plate du râteau, ça fait reculer ceux de derrière et j'en profite pour faire tomber tout le rayon Truelle sur leurs gueules. Ce n'était pas très simple, il a fallu que je renverse tout un rayon…

En me retournant je vois Manu qui me montre fièrement sa création : un caddie avec des planches de clôtures pointues un peu partout, y avait déjà nos armes et nos sacs dedans.

Vincent- tu penses qu'on va pouvoir se déplacer avec ça ?

Manu – bien sûr ! Je pousse derrière et toi dedans tu t'assures qu'on est la voie libre.

Vincent – Ça me va.

Manu – Surtout, essaye de garder les clôtures bien en place, ça devrait réduire les ennemis sur les côtés de l'Arcadia.

Vincent – L'Arcadia ? Comme Albator ?

Manu – Oui... Dommage j'ai oublié ma cape noire et mon cache-oeil.

En fait, dans le chariot, il y avait des planches disposé pour avoir le bout pointu vers l'avant, et en plus de ça, sur les côtés, de la clôture qui n'était pas détachée, pour éviter les intrusions de mains de mort vivant. J'attrape une pelle et monte à bord du vaisseau du capitaine Alba... Manu.

Je saute dedans, et pointant ma pelle vers ces zombies affamés, position héroïque donc, je lâche une phrase qui sera sans doute écrite dans tous les bouquins d'histoire quand cela sera fini.

Vincent – Allons-y Harlock, allons casser de la tafiole.

Manu – Oh oui !

Mon frère se place pour conduire sa formule 1, si il avait des lunettes d'aviateur, je pense qu'il les aurait mis sans hésiter. Ça va être un truc de mec, avec des poils et des testicules, viril quoi.

On est parti !

Vincent – Je vais vous démonter ! Bande de pucelle !


Commentaires