Note de la fic : Non notée
Salad Fingers, L'Histoire.
Par : spiderblackwhite
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3
Publié le 19/08/2013 à 01:14:12 par spiderblackwhite
Ce soir encore, mes parents sortent, sans me laisser quoique ce soit à manger. Étrange ? Allons ! Vous ne croyez tout de même pas qu'en plus d'être obligés de cohabiter avec cette trainée qu'ils ont l'impression anormale de connaître, ils allaient dîner avec elle ? Que nenni, détrompez-vous, voyons ! Ils iront dormir à l'hôtel, d'ailleurs. La collocation avec des inconnus, ça ne leur plaît pas vraiment. C'est simple : j'arrive, ils partent.
Cependant, qu'ils soient là ou pas, je reste dans ma chambre. Ce soir, l'amour n'est pas au rendez-vous. Allez savoir pourquoi, celui que j'aime n'est pas connecté. Alors je suis là , dans le silence. Un silence absolu. Le fond de mes pensées couvre le bruit incessant de mes sanglots. Si les larmes étaient une sorte de produit nettoyant, je crois bien que mes habits et mon parquet seraient immaculés.
Malheureusement, un bruit décide de venir troubler ma parfaite solitude. Pas moyen de ressasser ses malheurs tranquille. Apparemment, quelqu'un sonne à la porte ! Quelqu'un veut me voir ! Mais non, mais non, voyons ! Mes parents doivent avoir oublié quelque chose ! Peut-être de m'humilier encore une fois, qui sait ? Je me lève en m'aidant du rebord de mon bureau, fait un pas... et glisse en arrière. Je me cogne violemment la tête contre le mur. Il semblerait que le bois inondé de larmes soit légèrement glissant... Totalement sonnée, je rampe lentement vers la porte contre laquelle on continue de taper.
J'annonce mon arrivée, et les martèlements stoppent. Je m'élève difficilement en m'accrochant à la poignée, et bien sûr, la porte s'ouvre donc... sur une vision d'horreur. Vision assez troublante, d'ailleurs. Je peux en tout cas vous dire que ses semelles sont bien ouvragées. Chaussures de marque, de petit bourgeois pourri et prétentieux, qui ose une nouvelle fois pénétrer dans ma demeure.
C'est drôle, j'avais résisté bien plus longtemps la dernière fois. Mais avec ce coup sur la tête, difficile de faire mieux... Mais, non ! Je ne suis plus un faible fille. Je me lève, je le regarde froidement, yeux dans les yeux, entre la boue Spéciale Semelle et le sang qui se mélangent sur mon visage. Je titube, je vais encore tomber. Mais il me retient ! Il compatit ? Non, il me chope par le col de ma chemise et me plaque contre le mur. Tiens, il approche sa main. Il m'essuie le visage ? Non, il me gifle ! Mais bon, ça marche aussi, me direz-vous. Cette fois-ci, je me débats. Je ne sais même pas ce qu'il me veut.
Mais il lâche un peu sa prise, et me pousse. Je dégringole comme un pantin désarticulé et tombe à la renverse.
Allez, sonnez le gong ! Dong, dong ! Fin du round. Quel malheur ! Quel suspense ! La foule a le souffle coupé, certains redoutent, certains espèrent.
L'arbitre compte lentement, mais elle ne semble pas réagir... Nous arrivons à la fin du décompte, mais elle ne semble même plus respirer... Hé bien, c'est fini pour elle, chers spectateurs. Elle est K.O. Mais ? Que fait-il ? Notre vainqueur serait sujet à une sorte de... pitié ? Regardez-le donc, transporter le corps de sa victime et la poser délicatement sur ce lit !
Premier geste civilisé observé chez ce macaque. Il a beau soudain prendre soin de moi, me couvrir et m'essuyer – non, sans baffe cette fois-ci – le visage, je vois bien qu'il n'a aucun remord et est satisfait de ses gestes. J'ai été vaincue. Je suis soumise à nouveau. Je lui appartiens, seul lui décide de ce qu'il adviendra de moi désormais. Il a toute une nuit pour décider ce qu'il va bien pouvoir commettre comme autre crime.
J'essaie désespérément, feignant une sorte de folie mi-consciente, de l'inquiéter, de lui faire peur. Je récite des poèmes tristes, des menaces de mort, vomis des flots d'insultes... Mais rien n'y fait, et je finis par m'endormir.
A mon réveil, j'ouvre très lentement les yeux, pas complètement, laissant simplement une minuscule fente pour observer la pièce. Mais il n'est plus là . Je me redresse brusquement mais je le regrette aussitôt. Premièrement, parce qu'un violent mal de tête m'agresse. Deuxièmement, parce qu'il était assis par terre, hors de mon champ de vision.
Je suis sans voix, la bouche ouverte, l'air béat. Pas de chance. Il s'assoit sur moi. Je ne réagis plus, je sens son poids écraser mon abdomen. Il a une sorte de regard vide, étrange. Ses yeux reflètent une certaine tristesse... Mais ce n'est surement pas ses actes qui l'attristent. Il m'attrape les épaules et se met à s'approcher lentement. Je ne peux plus bouger. Le contact de ses mains froides gèle mon corps.
« Sors avec moi. »
Je n'en crois pas mes oreilles. J'essaie de comprendre ce qu'il dit. Lorsque c'est presque fait, je me mets à secouer négativement la tête, mais il stoppe mon mouvement en m'embrassant. Je me laisse faire. Je n'ai pas d'autre choix. Il passe une main derrière ma tête, pour la tenir... Il ose en mettre une autre, plus sur mes fesses que sur ma taille, pour me tenir collée à lui, et commence à me coucher sur le lit, avec lui par-dessus...
Non. Non ? Non. Je ne vais pas laisser passer ça. Pas une deuxième fois ! Même si je dois pour ça mourir ou bien finir en prison. Je mets sensuellement mes mains autour de sa tête. Il la décolle, enfin, pour afficher un sourire satisfait devant mon visage strié de larmes et de bave. Jusqu'à ce que je me mette à lui enfoncer mes doigts dans les yeux. Mais chose échouée : il se jette en arrière à une vitesse inouïe.
Profitant du fait qu'il soit plus ou moins choqué, je me lève sur le lit, je lui fait face. Je suis tendue comme la corde d'un arc. Quand je dis que c'est fini, c'est que c'est fini. Je serre les poings, prends mon inspiration, et... Je me fige. Je suis une statue. Une statue boueuse, mouillée, décoiffée et légèrement déshabillée, certes, mais une statue apeurée au final. Les couteaux de vingt-cinq centimètres, j'ai personnellement toujours trouvé ça très intimidant. Il avait caché ça dans sa veste, on se demande bien ce qu'il comptait faire avec... Ce n'est pas par peur de moi qu'il l'a pris, en tout cas.
Il s'approche, lentement, son sourire moqueur de porc déformant son faciès ignoble. Je tends les bras devant moi, pour lui dire de s'arrêter. Je me demande si vous vous rendez compte à quel point j'ai peur. Mon cœur semble figé, mais en réalité semble exploser. Oui, comme lorsque le compte à rebours d'une bombe arrive à sa fin... Je recule, mais il n'y a plus de matelas. Je tombe en arrière, mais malheureusement, il n'y a pas de mur non plus pour m'ouvrir la tête et me tuer sur le coup...
« Tu sors avec moi, compris ? »
Hé bien, je suis bien rebelle aujourd'hui, dites-moi ! Mon visage est mouillé par mes larmes, le sien par mon crachat. Magnifique tir, youhou. 1000 points, « headshot » comme ils disent. Ce qu'il n'a pas l'air d'apprécier, à mon grand étonnement...
« Je crois que ça va t'aider à comprendre ! »
Il met un pied sur mon ventre pour me tenir au sol, s'accroupit, et lève son arme.
Hé bien, voilà . C'est fini. Je vais mourir, je crois bien. Je suis écrasée sur le sol par un homme qui va me transpercer le cœur, comme il le fit autrefois. Bien que cette fois-ci, ce soit plus... physique. Je hurle de désespoir. Et ce salaud se met à rire. Je hurle à nouveau. De douleur. Je suis littéralement clouée à mon parquet de bois. Je commence à me tordre dans tous les sens, mais ma blessure redouble de douleur. Il se relève, hilare. J'agrippe le manche du couteau, mais je ne fais rien. Je n'ai pas ce courage. Je souffre bien trop pour faire ça. Je pleure. Je rage. Je suis pitoyable, impuissante.
Je ne peux que gésir sur le sol, baignant dans mes larmes et mon sang. Scène familière...
Mon film est vraiment triste. Mes larmes ne font rien. Pas de sauveur inconnu qui surgit par miracle. Juste le désespoir de l'héroïne qui échoue lamentablement et est humiliée à nouveau par le grand méchant.
Désolée, mon amour, ma raison de vivre. Mais il semble que je sorte avec cet ho... Enfin, ce singe. Il faudra d'ailleurs que je me convertisse à la zoophilie, tiens. Ou plutôt, il m'y obligera violemment, une troisième fois... Oui, car j'ai l'intuition que ce n'est pas mon dernier calvaire. Mais je ne te trompe pas vraiment. Nous nous aimons. Nous le savons tous deux. Et tu me comprends. Toi, tu me crois, et tu sais que j'y suis obligée.
Viens m'aider, je t'en supplie... Je ne veux pas subir ça à nouveau.
Rien n'a changé.
Je suis une jeune fille faible et fragile.
Cependant, qu'ils soient là ou pas, je reste dans ma chambre. Ce soir, l'amour n'est pas au rendez-vous. Allez savoir pourquoi, celui que j'aime n'est pas connecté. Alors je suis là , dans le silence. Un silence absolu. Le fond de mes pensées couvre le bruit incessant de mes sanglots. Si les larmes étaient une sorte de produit nettoyant, je crois bien que mes habits et mon parquet seraient immaculés.
Malheureusement, un bruit décide de venir troubler ma parfaite solitude. Pas moyen de ressasser ses malheurs tranquille. Apparemment, quelqu'un sonne à la porte ! Quelqu'un veut me voir ! Mais non, mais non, voyons ! Mes parents doivent avoir oublié quelque chose ! Peut-être de m'humilier encore une fois, qui sait ? Je me lève en m'aidant du rebord de mon bureau, fait un pas... et glisse en arrière. Je me cogne violemment la tête contre le mur. Il semblerait que le bois inondé de larmes soit légèrement glissant... Totalement sonnée, je rampe lentement vers la porte contre laquelle on continue de taper.
J'annonce mon arrivée, et les martèlements stoppent. Je m'élève difficilement en m'accrochant à la poignée, et bien sûr, la porte s'ouvre donc... sur une vision d'horreur. Vision assez troublante, d'ailleurs. Je peux en tout cas vous dire que ses semelles sont bien ouvragées. Chaussures de marque, de petit bourgeois pourri et prétentieux, qui ose une nouvelle fois pénétrer dans ma demeure.
C'est drôle, j'avais résisté bien plus longtemps la dernière fois. Mais avec ce coup sur la tête, difficile de faire mieux... Mais, non ! Je ne suis plus un faible fille. Je me lève, je le regarde froidement, yeux dans les yeux, entre la boue Spéciale Semelle et le sang qui se mélangent sur mon visage. Je titube, je vais encore tomber. Mais il me retient ! Il compatit ? Non, il me chope par le col de ma chemise et me plaque contre le mur. Tiens, il approche sa main. Il m'essuie le visage ? Non, il me gifle ! Mais bon, ça marche aussi, me direz-vous. Cette fois-ci, je me débats. Je ne sais même pas ce qu'il me veut.
Mais il lâche un peu sa prise, et me pousse. Je dégringole comme un pantin désarticulé et tombe à la renverse.
Allez, sonnez le gong ! Dong, dong ! Fin du round. Quel malheur ! Quel suspense ! La foule a le souffle coupé, certains redoutent, certains espèrent.
L'arbitre compte lentement, mais elle ne semble pas réagir... Nous arrivons à la fin du décompte, mais elle ne semble même plus respirer... Hé bien, c'est fini pour elle, chers spectateurs. Elle est K.O. Mais ? Que fait-il ? Notre vainqueur serait sujet à une sorte de... pitié ? Regardez-le donc, transporter le corps de sa victime et la poser délicatement sur ce lit !
Premier geste civilisé observé chez ce macaque. Il a beau soudain prendre soin de moi, me couvrir et m'essuyer – non, sans baffe cette fois-ci – le visage, je vois bien qu'il n'a aucun remord et est satisfait de ses gestes. J'ai été vaincue. Je suis soumise à nouveau. Je lui appartiens, seul lui décide de ce qu'il adviendra de moi désormais. Il a toute une nuit pour décider ce qu'il va bien pouvoir commettre comme autre crime.
J'essaie désespérément, feignant une sorte de folie mi-consciente, de l'inquiéter, de lui faire peur. Je récite des poèmes tristes, des menaces de mort, vomis des flots d'insultes... Mais rien n'y fait, et je finis par m'endormir.
A mon réveil, j'ouvre très lentement les yeux, pas complètement, laissant simplement une minuscule fente pour observer la pièce. Mais il n'est plus là . Je me redresse brusquement mais je le regrette aussitôt. Premièrement, parce qu'un violent mal de tête m'agresse. Deuxièmement, parce qu'il était assis par terre, hors de mon champ de vision.
Je suis sans voix, la bouche ouverte, l'air béat. Pas de chance. Il s'assoit sur moi. Je ne réagis plus, je sens son poids écraser mon abdomen. Il a une sorte de regard vide, étrange. Ses yeux reflètent une certaine tristesse... Mais ce n'est surement pas ses actes qui l'attristent. Il m'attrape les épaules et se met à s'approcher lentement. Je ne peux plus bouger. Le contact de ses mains froides gèle mon corps.
« Sors avec moi. »
Je n'en crois pas mes oreilles. J'essaie de comprendre ce qu'il dit. Lorsque c'est presque fait, je me mets à secouer négativement la tête, mais il stoppe mon mouvement en m'embrassant. Je me laisse faire. Je n'ai pas d'autre choix. Il passe une main derrière ma tête, pour la tenir... Il ose en mettre une autre, plus sur mes fesses que sur ma taille, pour me tenir collée à lui, et commence à me coucher sur le lit, avec lui par-dessus...
Non. Non ? Non. Je ne vais pas laisser passer ça. Pas une deuxième fois ! Même si je dois pour ça mourir ou bien finir en prison. Je mets sensuellement mes mains autour de sa tête. Il la décolle, enfin, pour afficher un sourire satisfait devant mon visage strié de larmes et de bave. Jusqu'à ce que je me mette à lui enfoncer mes doigts dans les yeux. Mais chose échouée : il se jette en arrière à une vitesse inouïe.
Profitant du fait qu'il soit plus ou moins choqué, je me lève sur le lit, je lui fait face. Je suis tendue comme la corde d'un arc. Quand je dis que c'est fini, c'est que c'est fini. Je serre les poings, prends mon inspiration, et... Je me fige. Je suis une statue. Une statue boueuse, mouillée, décoiffée et légèrement déshabillée, certes, mais une statue apeurée au final. Les couteaux de vingt-cinq centimètres, j'ai personnellement toujours trouvé ça très intimidant. Il avait caché ça dans sa veste, on se demande bien ce qu'il comptait faire avec... Ce n'est pas par peur de moi qu'il l'a pris, en tout cas.
Il s'approche, lentement, son sourire moqueur de porc déformant son faciès ignoble. Je tends les bras devant moi, pour lui dire de s'arrêter. Je me demande si vous vous rendez compte à quel point j'ai peur. Mon cœur semble figé, mais en réalité semble exploser. Oui, comme lorsque le compte à rebours d'une bombe arrive à sa fin... Je recule, mais il n'y a plus de matelas. Je tombe en arrière, mais malheureusement, il n'y a pas de mur non plus pour m'ouvrir la tête et me tuer sur le coup...
« Tu sors avec moi, compris ? »
Hé bien, je suis bien rebelle aujourd'hui, dites-moi ! Mon visage est mouillé par mes larmes, le sien par mon crachat. Magnifique tir, youhou. 1000 points, « headshot » comme ils disent. Ce qu'il n'a pas l'air d'apprécier, à mon grand étonnement...
« Je crois que ça va t'aider à comprendre ! »
Il met un pied sur mon ventre pour me tenir au sol, s'accroupit, et lève son arme.
Hé bien, voilà . C'est fini. Je vais mourir, je crois bien. Je suis écrasée sur le sol par un homme qui va me transpercer le cœur, comme il le fit autrefois. Bien que cette fois-ci, ce soit plus... physique. Je hurle de désespoir. Et ce salaud se met à rire. Je hurle à nouveau. De douleur. Je suis littéralement clouée à mon parquet de bois. Je commence à me tordre dans tous les sens, mais ma blessure redouble de douleur. Il se relève, hilare. J'agrippe le manche du couteau, mais je ne fais rien. Je n'ai pas ce courage. Je souffre bien trop pour faire ça. Je pleure. Je rage. Je suis pitoyable, impuissante.
Je ne peux que gésir sur le sol, baignant dans mes larmes et mon sang. Scène familière...
Mon film est vraiment triste. Mes larmes ne font rien. Pas de sauveur inconnu qui surgit par miracle. Juste le désespoir de l'héroïne qui échoue lamentablement et est humiliée à nouveau par le grand méchant.
Désolée, mon amour, ma raison de vivre. Mais il semble que je sorte avec cet ho... Enfin, ce singe. Il faudra d'ailleurs que je me convertisse à la zoophilie, tiens. Ou plutôt, il m'y obligera violemment, une troisième fois... Oui, car j'ai l'intuition que ce n'est pas mon dernier calvaire. Mais je ne te trompe pas vraiment. Nous nous aimons. Nous le savons tous deux. Et tu me comprends. Toi, tu me crois, et tu sais que j'y suis obligée.
Viens m'aider, je t'en supplie... Je ne veux pas subir ça à nouveau.
Rien n'a changé.
Je suis une jeune fille faible et fragile.