Note de la fic :
Publié le 15/05/2010 à 10:45:09 par PolyHumaine
« Une page blanche, c'est un nouveau départ. »
Vous ne me connaissez pas encore. Pourtant, vous n'allez pas tarder à me découvrir. Je vais me mettre à nue avec vous, comme je ne l'ai jamais fait avec personne d'autre. Une expérience nouvelle ne me fera pas de mal, tout du moins, je l'espère, et je prends le risque de m'exposer aux regards indiscrets sans regretter quoi que ce soit car un changement dans mon quotidien est une des premières choses dont j'ai besoin. Vraiment besoin.
S'il fallait commencer par vous expliquer quelque chose de moi, une chose qui vous intéresserait et qui chatouillerait votre curiosité inexistante ou dérangeante, je me lancerais alors dans une longue explication de ce que voient mes yeux chaque jour, à chaque instant. Ce qu'ils observent, déchiffrent, puis comprennent. Pourquoi écrire sur ce sujet ? Pourquoi le choisir et m'expliquer dessus en tout premier ? Pourquoi me pencher sur quelque chose d'aussi insignifiant ? Lire les pensées d'une adolescente n'est guère très passionnant. Mais il me semble que, tout au long de mes écrits, c'est la principale caractéristique que je développe. La première chose qui va sans aucun doute vous faire rire, froncer les sourcils ou qui va vous déclencher un hoquet de surprise. Que sais-je, la nature humaine est si diverse. Les sujets qui me dérangent, qui m'attirent, qui me font grimacer ou alors glousser, ce sont eux et uniquement eux qui me font devenir une personne troublante aux yeux des autres. Mon regard, mon avis, mes pensées, mes conclusions. Tout cela est bien trop complexe pour que certaines personnes comprennent réellement de quoi je souhaite faire part à travers ces quelques mots. D'ailleurs, mes sentiments sur les gens sont très clairs :
Je hais les gens qui ne comprennent rien à rien. Et quand je vous dis ça, je suis sérieuse, ce ne sont pas des paroles en l'air. Je les hais, ces gens sans cervelle ni bon sens. Si vous faites partis de ce genre de personnes, de ceux qui ne cherchent pas à réfléchir, qui ne se tracassent jamais de ce qu'il faudrait s'inquiéter, qui ne cherchent pas à comprendre, qui font tout à la va vite, qui ne se préoccupent de rien, ceux qui ne se contente de rien et qui ne sont jamais satisfait de rien, qui vous juge au premier coup d'oeil sans chercher plus loin que ce que vous dégagez physiquement et qui s'en fichent qu'ils vous aient fait mal, qu'ils vous aient blessés ou pas, qui ignorent ce que vous ressentez au fond de vous, vous pouvez tout de suite vous en allez. Si vous êtes comme eux, vous n'avez rien à faire ici.
Mais heureusement, il n'existe pas QUE ces gens, sur Terre. En ce qui concerne les autres, l'autre face du monde, la cachée, celle qu'on expose le moins à bien des regrets, ceux qui comprennent vraiment les sentiments que peuvent procurer la seule lecture d'une phrase touchante ou d'un roman unique en son genre, ces sentiments que l'ont ressens lorsqu'un seul regard sur une image ou une photo touche votre coeur, lorsque la première note de votre musique favorite retentit dans le creux de vos oreilles, ceux qui ne se compliquent jamais la vie, ceux qui profitent de ce qu'elle peut leur apporter, ceux qui comprennent tout simplement le but de leur existence, qui la déguste et qui la vivent comme il se doit sans se poser trop de questions futiles et inutiles, ceux qui savoure les rares moments de bonheur sans penser au lendemain, vous êtes les bienvenus, vous pouvez rester, apprécier l'histoire que vous allez découvrir. C'est même pour vous une obligation. Votre devoir est de rester ici et de me lire. Croyez-moi, ayez confiance. Vous ne serez sans doute pas déçus.
Mia. Oui, c'est mon prénom. Essentiel que vous le sachiez, alors voilà, maintenant je peux enfin vous dire : Enchantée. Ensuite, je pense qu'une présentation s'impose. Commençons donc par la présentation physique, histoire que vous m'imaginiez dans votre esprit : je suis une fille. Une adolescente. Un bon mètre 65, des cheveux épais, noirs corbeaux et longs, très longs. Trop longs mais que voulez vous, chaque être humain possède sa propre phobie et la mienne est une peur bleue et irrécupérable des coiffeurs. Des yeux verts, ronds comme des billes, limpides comme l'eau de source sont inscrits dans mon visage et c'est d'ailleurs le seul détail que j'apprécie vraiment chez moi. C'est grâce à eux que je me sens différente aux yeux des autres en ce qui concerne ce foutu physique. Je possède un visage long, fin, presque creux. De petites mains apparaissent au bout de mes bras osseux, et mes jambes ne sont pas très épaisses non plus. Je n'ai jamais beaucoup mangé, à vrai dire, cela pourrait donc excuser ce physique à quelques endroits peu avantageux. Mais je ne suis pas maigre comme les anorexiques des magazines de mode, ni obèse comme les fous des fast-foods. En clair, je suis mince.
Mais comme tout ce blabla incessant n'est pas encore terminé, je continue donc sur ma lancée pour vous exposer avec légèreté mon profil moral.
J'ai un certain caractère, assez spécial, assez insupportable, parfois. Pour vous faire une confidence, je suis de ceux qu'on a envie de frapper contre un mur alors que cela fait à peine cinq minutes que vous êtes en ma compagnie et non, je n'exagère pas du tout, contrairement à ce que vous pourriez penser. Oui, je suis chiante, je l'avoue. Faute avouée est à moitié pardonnée, n'est ce pas ? De toute manière, je ne peux vous présentez qu'une unique excuse, la seule qui peut totalement expliquer mon caractère, mes façons d'agir et de réfléchir, qui peut tout simplement excuser mon irréel personnage: Je n'ai jamais appris à être quelqu'un de bien. Et personne n'a vraiment pris la peine de consacrer un peu de temps à me remettre sur le droit chemin, sur les rails de l'adolescence tranquille et bienheureuse. Je n'ai jamais compris les limites du tolérable et les frontières du bon comportement. Je renferme ma vraie personnalité, tout au fond de moi et pourquoi ? Car les autres, les gens, les femmes, les hommes, les enfants, les animaux, les groupes de rock et les milk-shakes au chocolat ne comprendraient pas tous l'excuse que je viens de vous présenter. Ils ne seraient pas tous tolérant, ni compréhensifs. Les humains ne sont pas tous tolérants ni compréhensifs. Alors parfois, je deviens quelque un d'autre. Je ne m'abaisse pas, attention, ne confondez pas, je simplifie juste les choses, mes rapports avec le monde. J'ai toujours été une fille pratique, dans n'importe quelle situation.
J'oubliais un point important de ma personnalité : Ma soif infinie d'apprendre. Pour moi, la culture aussi bien politique, sociale ou encore artistique était très importante quand j'étais petite car c'était le seul domaine dans lequel je me sentais bien. Entourée de mes livres ou de mon ordinateur grâce auquel je pouvais me documenter sur à peu près tous les sujets existants au monde, j'étais à l'aise et à l'abri de tout. Et rien n'a changé depuis mon enfance. Voilà pourquoi la lecture est pour moi une vertu essentielle à mon existence, tout autant que la connaissance de l'art et la maitrise du chant et des instruments de musique. Je ne pourrais aller jusqu'à dire que je suis cultivée, mais en tout cas j'aime enrichir ma mémoire personnelle.
Suite à ce que j'ai vécu, à ces évènements qui m'ont forcés à être d'une telle ou telle façon, j'ai pareillement appris à me battre, à devenir forte, à avoir ce regard infaillible qui ne trahit aucune émotion, ni aucune faiblesse. Je suis de ceux qui sont impassibles, et rares sont ceux qui me lisent comme un livre ouvert car j'ai sans arrêt une robuste protection autour de moi, une protection que je renforce en permanence. Le monde est cruel, personne ne pourra contredire cette affirmation. Je m'emploie à tout cela car je suis restée une petite fille au fond de moi. Je n'ai pas grandi, je suis encore cette gamine qui vous regardera avec de grands yeux suppliants à certains moments, agissant de sottises et de paroles simplistes. Je me rends compte de tout ça, et c'est avec allégresse que je profite de la situation. Je suis encore celle qui va pleurnicher devant un film triste quand il n'y aura personne pour me voir ni se moquer de moi. Je serais toujours une jeune fille, sensible à bien des sujets, exigeante sur d'autres. Comme quelqu'un de parfaitement normal. Ce que je suis vraiment, je ne veux pas le changer. Pourquoi devrais-je devenir quelqu'un d'autre d'ailleurs ? C'est incompréhensible. J'ai dû me construire, seule, face à moi-même, un bouclier à partir de rien, un bouclier de maturité, de réflexion, de doutes. Qui a complètement bouleversé ma nature. J'ai dû très rapidement me protéger à un si jeune âge que tout est resté comme avant, rien n'a vraiment changé. Je suis moi-même, grandissant avec espoir et désarroi, entre peur et incertitude. Mais à la fois, je suis quelqu'un d'autre. Je me demande qui je suis vraiment parfois, alors que la réponse est tout faite. Quand je suis seule et que le temps me laisse un peu de répit, je me pose des questions et j'essaie de dissoudre mes deux personnalités, pesant le pour et le contre, devinant laquelle des deux parties prenait le dessus sur l'autre, alors qu'en vérité elles coexistent dans le meilleur des mondes. Mes pensées sont miennes, ne sont jamais sorties de mon esprit jusqu'à présent. Je suis moi. Un ange et un démon. Une fille sage et gentille, et une adolescente terrifiante et malheureuse. Un mélange, une osmose, une fusion.
Affronter ce que j'ai vécu a eu des répercutions inimaginables sur ma vie, mais j'imagine que je ne dois pas être la seule à ressentir tant de choses de ce genre. Cette idée me réconforte parfois, pas aussi souvent que je le voudrais. Je sais que se lamenter ne sert à rien, mais il faut bien que je l'avoue : Pleurer, rien que quelques précieuses secondes, me ferait un bien fou. Et pourtant, je ne m'autorise jamais ce privilège.
Je me suis perdue, il y a bien longtemps et l'espoir de me retrouver un jour meurt de seconde en seconde.
[c]Chut. Ça commence.[/c]
Vous ne me connaissez pas encore. Pourtant, vous n'allez pas tarder à me découvrir. Je vais me mettre à nue avec vous, comme je ne l'ai jamais fait avec personne d'autre. Une expérience nouvelle ne me fera pas de mal, tout du moins, je l'espère, et je prends le risque de m'exposer aux regards indiscrets sans regretter quoi que ce soit car un changement dans mon quotidien est une des premières choses dont j'ai besoin. Vraiment besoin.
S'il fallait commencer par vous expliquer quelque chose de moi, une chose qui vous intéresserait et qui chatouillerait votre curiosité inexistante ou dérangeante, je me lancerais alors dans une longue explication de ce que voient mes yeux chaque jour, à chaque instant. Ce qu'ils observent, déchiffrent, puis comprennent. Pourquoi écrire sur ce sujet ? Pourquoi le choisir et m'expliquer dessus en tout premier ? Pourquoi me pencher sur quelque chose d'aussi insignifiant ? Lire les pensées d'une adolescente n'est guère très passionnant. Mais il me semble que, tout au long de mes écrits, c'est la principale caractéristique que je développe. La première chose qui va sans aucun doute vous faire rire, froncer les sourcils ou qui va vous déclencher un hoquet de surprise. Que sais-je, la nature humaine est si diverse. Les sujets qui me dérangent, qui m'attirent, qui me font grimacer ou alors glousser, ce sont eux et uniquement eux qui me font devenir une personne troublante aux yeux des autres. Mon regard, mon avis, mes pensées, mes conclusions. Tout cela est bien trop complexe pour que certaines personnes comprennent réellement de quoi je souhaite faire part à travers ces quelques mots. D'ailleurs, mes sentiments sur les gens sont très clairs :
Je hais les gens qui ne comprennent rien à rien. Et quand je vous dis ça, je suis sérieuse, ce ne sont pas des paroles en l'air. Je les hais, ces gens sans cervelle ni bon sens. Si vous faites partis de ce genre de personnes, de ceux qui ne cherchent pas à réfléchir, qui ne se tracassent jamais de ce qu'il faudrait s'inquiéter, qui ne cherchent pas à comprendre, qui font tout à la va vite, qui ne se préoccupent de rien, ceux qui ne se contente de rien et qui ne sont jamais satisfait de rien, qui vous juge au premier coup d'oeil sans chercher plus loin que ce que vous dégagez physiquement et qui s'en fichent qu'ils vous aient fait mal, qu'ils vous aient blessés ou pas, qui ignorent ce que vous ressentez au fond de vous, vous pouvez tout de suite vous en allez. Si vous êtes comme eux, vous n'avez rien à faire ici.
Mais heureusement, il n'existe pas QUE ces gens, sur Terre. En ce qui concerne les autres, l'autre face du monde, la cachée, celle qu'on expose le moins à bien des regrets, ceux qui comprennent vraiment les sentiments que peuvent procurer la seule lecture d'une phrase touchante ou d'un roman unique en son genre, ces sentiments que l'ont ressens lorsqu'un seul regard sur une image ou une photo touche votre coeur, lorsque la première note de votre musique favorite retentit dans le creux de vos oreilles, ceux qui ne se compliquent jamais la vie, ceux qui profitent de ce qu'elle peut leur apporter, ceux qui comprennent tout simplement le but de leur existence, qui la déguste et qui la vivent comme il se doit sans se poser trop de questions futiles et inutiles, ceux qui savoure les rares moments de bonheur sans penser au lendemain, vous êtes les bienvenus, vous pouvez rester, apprécier l'histoire que vous allez découvrir. C'est même pour vous une obligation. Votre devoir est de rester ici et de me lire. Croyez-moi, ayez confiance. Vous ne serez sans doute pas déçus.
Mia. Oui, c'est mon prénom. Essentiel que vous le sachiez, alors voilà, maintenant je peux enfin vous dire : Enchantée. Ensuite, je pense qu'une présentation s'impose. Commençons donc par la présentation physique, histoire que vous m'imaginiez dans votre esprit : je suis une fille. Une adolescente. Un bon mètre 65, des cheveux épais, noirs corbeaux et longs, très longs. Trop longs mais que voulez vous, chaque être humain possède sa propre phobie et la mienne est une peur bleue et irrécupérable des coiffeurs. Des yeux verts, ronds comme des billes, limpides comme l'eau de source sont inscrits dans mon visage et c'est d'ailleurs le seul détail que j'apprécie vraiment chez moi. C'est grâce à eux que je me sens différente aux yeux des autres en ce qui concerne ce foutu physique. Je possède un visage long, fin, presque creux. De petites mains apparaissent au bout de mes bras osseux, et mes jambes ne sont pas très épaisses non plus. Je n'ai jamais beaucoup mangé, à vrai dire, cela pourrait donc excuser ce physique à quelques endroits peu avantageux. Mais je ne suis pas maigre comme les anorexiques des magazines de mode, ni obèse comme les fous des fast-foods. En clair, je suis mince.
Mais comme tout ce blabla incessant n'est pas encore terminé, je continue donc sur ma lancée pour vous exposer avec légèreté mon profil moral.
J'ai un certain caractère, assez spécial, assez insupportable, parfois. Pour vous faire une confidence, je suis de ceux qu'on a envie de frapper contre un mur alors que cela fait à peine cinq minutes que vous êtes en ma compagnie et non, je n'exagère pas du tout, contrairement à ce que vous pourriez penser. Oui, je suis chiante, je l'avoue. Faute avouée est à moitié pardonnée, n'est ce pas ? De toute manière, je ne peux vous présentez qu'une unique excuse, la seule qui peut totalement expliquer mon caractère, mes façons d'agir et de réfléchir, qui peut tout simplement excuser mon irréel personnage: Je n'ai jamais appris à être quelqu'un de bien. Et personne n'a vraiment pris la peine de consacrer un peu de temps à me remettre sur le droit chemin, sur les rails de l'adolescence tranquille et bienheureuse. Je n'ai jamais compris les limites du tolérable et les frontières du bon comportement. Je renferme ma vraie personnalité, tout au fond de moi et pourquoi ? Car les autres, les gens, les femmes, les hommes, les enfants, les animaux, les groupes de rock et les milk-shakes au chocolat ne comprendraient pas tous l'excuse que je viens de vous présenter. Ils ne seraient pas tous tolérant, ni compréhensifs. Les humains ne sont pas tous tolérants ni compréhensifs. Alors parfois, je deviens quelque un d'autre. Je ne m'abaisse pas, attention, ne confondez pas, je simplifie juste les choses, mes rapports avec le monde. J'ai toujours été une fille pratique, dans n'importe quelle situation.
J'oubliais un point important de ma personnalité : Ma soif infinie d'apprendre. Pour moi, la culture aussi bien politique, sociale ou encore artistique était très importante quand j'étais petite car c'était le seul domaine dans lequel je me sentais bien. Entourée de mes livres ou de mon ordinateur grâce auquel je pouvais me documenter sur à peu près tous les sujets existants au monde, j'étais à l'aise et à l'abri de tout. Et rien n'a changé depuis mon enfance. Voilà pourquoi la lecture est pour moi une vertu essentielle à mon existence, tout autant que la connaissance de l'art et la maitrise du chant et des instruments de musique. Je ne pourrais aller jusqu'à dire que je suis cultivée, mais en tout cas j'aime enrichir ma mémoire personnelle.
Suite à ce que j'ai vécu, à ces évènements qui m'ont forcés à être d'une telle ou telle façon, j'ai pareillement appris à me battre, à devenir forte, à avoir ce regard infaillible qui ne trahit aucune émotion, ni aucune faiblesse. Je suis de ceux qui sont impassibles, et rares sont ceux qui me lisent comme un livre ouvert car j'ai sans arrêt une robuste protection autour de moi, une protection que je renforce en permanence. Le monde est cruel, personne ne pourra contredire cette affirmation. Je m'emploie à tout cela car je suis restée une petite fille au fond de moi. Je n'ai pas grandi, je suis encore cette gamine qui vous regardera avec de grands yeux suppliants à certains moments, agissant de sottises et de paroles simplistes. Je me rends compte de tout ça, et c'est avec allégresse que je profite de la situation. Je suis encore celle qui va pleurnicher devant un film triste quand il n'y aura personne pour me voir ni se moquer de moi. Je serais toujours une jeune fille, sensible à bien des sujets, exigeante sur d'autres. Comme quelqu'un de parfaitement normal. Ce que je suis vraiment, je ne veux pas le changer. Pourquoi devrais-je devenir quelqu'un d'autre d'ailleurs ? C'est incompréhensible. J'ai dû me construire, seule, face à moi-même, un bouclier à partir de rien, un bouclier de maturité, de réflexion, de doutes. Qui a complètement bouleversé ma nature. J'ai dû très rapidement me protéger à un si jeune âge que tout est resté comme avant, rien n'a vraiment changé. Je suis moi-même, grandissant avec espoir et désarroi, entre peur et incertitude. Mais à la fois, je suis quelqu'un d'autre. Je me demande qui je suis vraiment parfois, alors que la réponse est tout faite. Quand je suis seule et que le temps me laisse un peu de répit, je me pose des questions et j'essaie de dissoudre mes deux personnalités, pesant le pour et le contre, devinant laquelle des deux parties prenait le dessus sur l'autre, alors qu'en vérité elles coexistent dans le meilleur des mondes. Mes pensées sont miennes, ne sont jamais sorties de mon esprit jusqu'à présent. Je suis moi. Un ange et un démon. Une fille sage et gentille, et une adolescente terrifiante et malheureuse. Un mélange, une osmose, une fusion.
Affronter ce que j'ai vécu a eu des répercutions inimaginables sur ma vie, mais j'imagine que je ne dois pas être la seule à ressentir tant de choses de ce genre. Cette idée me réconforte parfois, pas aussi souvent que je le voudrais. Je sais que se lamenter ne sert à rien, mais il faut bien que je l'avoue : Pleurer, rien que quelques précieuses secondes, me ferait un bien fou. Et pourtant, je ne m'autorise jamais ce privilège.
Je me suis perdue, il y a bien longtemps et l'espoir de me retrouver un jour meurt de seconde en seconde.
[c]Chut. Ça commence.[/c]
Commentaires
- Nemesisvsjill
23/07/2010 à 14:21:28
Ah, enfin, j'attendais ça depuis longtemps
Le chapitre est super bien écrit, c'est touchant, need la suite - Nirvana
16/05/2010 à 23:06:43
J'allais crier au plagiat, mais finalement non.
Bon je me rappelle plus trop du premier texte, enfin c'est le même mais je vois pas trop les différences, j'avoue que j'aime toujours, tout comme Droran, j'attends la suite. - Droran
15/05/2010 à 14:46:52
Enfin ! L'attente a été longue. Si je ne me trompe pas, tu as retravaillé ton texte. C'est toujours bon, malgré quelques répétitions à certains endroits. Toujours touchant également.
Bref, j'espère que la suite arrivera bientôt =)