Nota : Pour comprendre ce chapitre il vaut mieux lire le chapitre d’introduction, je dis ça car il y en a qui ne le font pas généralement .







-"Jugulaire tranchée, il est mort peu après ... "

Pillatz alluma sa pipe et s'exclama :

-"Damn ! Comment on appelle ce truc déjà ... un ... un ?
-Un meurtre ? Demanda Olson en levant les yeux vers son acolyte.
-Non ! Dit-il d'une manière bougonne, comment ça s'appelle déjà ?"

Un des policiers se retourna et tenta :

-"Un suicide ?
-Voilà ! suicide ! Cria t'il tout fier d'avoir trouvé le mot manquant, ce gars là en avait marre et paf ! Il s'est tranché la gorge !

Pendant que Pillatz jubilait Olson était toujours un genoux par terre, examinant le corps du miséricordieux défunt, quand tout à coup le chef de quartier arriva sur la scène de crime avec son fidèle bras droit et un inspecteur, il passèrent la barrière puis allèrent à la rencontre des deux flics .

-"Mes hommages messieurs, mauvais temps aujourd'hui, j'ai appris il y a quelques minutes la mort de ce garde, j'en suis sincèrement navré ..."
-Hum ... vous savez on ne gardaient pas les cochons ensemble avec ce gars là alors vos politesses vous pouvez vous les carrez espèce d'hypocrite ."


Ainsi Richard Martin Pillatz avait parlé, Danoff, le bras droit fit un pas en avant mais son avancé fut interrompu par son chef en mettant le son bras devant lui en signe de barrière, l'inspecteur lui ne pipait mot ...
Quant à Olson il ne s'était même pas occupé des trois perturbateurs vu sa concentration sur la scène .

La tension étant assez forte, l'inspecteur se disait bon de rompre le silence et demanda :

-Olson, savez vous s'il s'agit d'un homicide ou bien d'un suicide ?"

Olson ne disais rien, Pillatz prit alors la parole à sa place :

-"Mon partenaire ici présent pense que ce minet a préféré se faire aider à se faire tuer qu'a le faire soit même, mais j'attends qu'en même une bonne preuve parce que si c'est pour faire une tonne de paperasse, surtout que le dernier meurtre remonte à un moment non ?"

Un des policiers de la scène qui avait tout entendu et ne put s'empêcher de répondre :

-"Oui lieutenant ! Ca va faire bientôt deux ans !
-Et ben ... alors Olson, tu nous as trouvé quoi ? Dit alors Pillatz en laissant passer un petit rire gras juste après .


Olson se releva puis après un bref moment déclara comme pour lui seul :

-"Effectivement ... je ne pense pas que ce pauvre innocent est eu le temps de faire cela soit même, cette homme était gaucher .
Cependant le poignard à était tenu de la droite pour faire cela, de plus le sens du couteau montre que celui-ci a commencé sa course vers la gauche de celui qui le pointait, et non pas vers la gauche de notre cadavre, par conséquent on peut en déduire que c'est un meurtre ...
-Et merde ! Souffla Pillatz en accentuant bien sur le « e » de merde .
-Excuse moi mon ami . Commença Olson, mais j'ai bien l'impression que nous allons devoir enquêter !"

Pillatz laissa un soupir sortir de sa bouche assez fort pour que au moins toute la salle entende, cela rencontra un vif succès surtout que la scène de crime était assez vaste, le-rez-de-chaussé d'un immeuble d'affaires, enfin, un ancien immeuble d'affaires, depuis le black-out, la fonction d'immeuble est une légende, les gens ne vivent plus à l'extérieur depuis bientôt 4 générations et ceux qui ont étaient tentés pas la liberté extérieur ne sont jamais revenus, morts ? Ou peut être en vie qui sait ?



-"Il va donc falloir ré-ouvrire une enquête ! Je hais allumer ma bouffarde en sachant que je vais me faire chier tout la journée ! Pesta Pillatz .
-Sa bouffarde ? Demanda l'inspecteur .
-La chose à sa bouche", répondit Olson avec un sourire narquois .

Après quelques secondes le chef de quartier s'exclama :

-"Bon, messieurs je vous laisse . J'espère que vous trouveraient celui qui a commis cette acte !"

Puis il s'en alla, accompagné de son garde et de l'inspecteur véreux .

-"Tu sais, commença Pillatz, je sais pas pourquoi ... mais je sens que cette enquête va durer ...
-Oh, et qu'est-ce qui te fais dire ça cher génie ?
-Le fait est que un gars qui s'amène ici et tue le garde du coin est un type qui doit être vraiment déterminé, je sens qu'on va vraiment se faire chier ...
-Bah ! Si notre tueur a laissé quoique ce soit sur la scène du crime on pourra toujours essayer de remonter sa trace ! Rien n'est dit encore !
-Mouais ... à voir ." Maugréa Pillatz dans sa barbe hirsute et blanche .