Note de la fic : :noel: :noel:

A choisir entre joints ou bouteille, prenez le joint.


Par : KaosIsSad
Genre : Action
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Corbacs (1)


Publié le 15/07/2010 à 05:27:08 par KaosIsSad

Je venais de dire oui. A un jeu qui promettait d'être a l'image de son créateur, une pure folie. Et moi alors, qui acceptait de jouer, n'étais-je point fou ? Je n'avais pas le temps de me lancer dans un débat philosophique, bien que ça ne me ferait pas de mal, quand je ne serais pas entrain de mourir remarque. Je donnais un coup d'épaule, en refermant ma chemise, ouvrant la porte de ma chambre comme une furie, laissant l'être blond seul sur mon lit. J'étais désolé pour elle, mais j'avais pas mal de pile AA, elle pourrait s'amuser toute la nuit. Jetant un ½il sur mon BlackBerryStorm (:hap:) ''rendez vous avez les corbeaux.'', le dernier SmS qu'Il m'avait envoyé. J'étais dans ma rue en sueur par trois heures du matin, le béton était humide, ça glissait. Mon cerveau tournait a plein régime. Rendez vous avec les corbeaux..? Mais qu'est que ça voulait dire ? Un endroit en hauteur peut être ? Je levais les yeux au ciel, en courant dans les rues, sans savoir ou j'allais, sans savoir si le jeu était une blague ou non. Ça se trouve, les autres s'éclataient a se foutre de ma gueule a la soirée alors que moi je frôlais la crise cardiaque a chaque instant. Il fallait que je me calme, la nausée commençait a monter. J'étouffais un rot, me laissant tomber sur le sol. La remonté de vomie me fis penser a quelque chose. Les corbeaux étaient des nécrophages non ? Ils aimaient donc les mauvaises odeurs. Ce n'était pas forcement un endroit en hauteur. Mais par contre il y avait un café dans le coin assez chaud de la ville qui s'appelait au vol de nuit dont l'enseigne était un corbeau, mais entre nous, mourir du venin ou alors poignardez dans une ruelle sombre, ça ne m'enchantait pas spécialement. Parce que dans les deux cas, j'étais mort. Et mon plan cul de la soirée j'aimerais bien le revoir. Un sourire étira mes lèvres sèches, je faisais de l'humour alors que j'allais peut être mourir à cause d'un taré psychopathe. Je n'avais pas d'autre piste, d'un pas assez réticent je me rendais au nord de la ville, direction quartier chaud. Je courbais l'échine en essayant de me faire discret, je frôlais les murs quoi. Histoire de ne pas attirer l'attention. Je débouchais enfin sur l'enseigne du café, éclairé par un néon blanc tremblotant. C'était ouvert. Je me raclais la gorge et poussait la porte. Je fis couper toute les conversations des gens qui étaient présent. Je me doutais qu'il ne devait pas porter des fleurs sur eux. Mais plus des couteaux armes a feu et autre drogues.

-Allons on, tu t'es égaré petit..?

Dit il avec un rire bien gras. Mon cerveau tournait a plein régime, tandis que je pensais au message que j'avais recu, pensant a haute voix tandis que les autres me dévisageait.

-...Voler avec les corbeaux.

L'homme a ma droite se leva et m'empoigna par le col, je me voyais déjà éventré dans une ruelle. Il se contentait de me fixer.

-Tu viens voler le corbeau ou voler avec le corbeau, p'tit con ?!

Dit il en crachant par terre une substance brunâtre et épaisse. De la salive, j'espère. Étrangement, j'optais pour la seconde réponse, allez savoir pourquoi.

-Euh... Je viens pour voler avec lui...

Toute la tentions accumulé dans le bar avait été relâché d'un coup, les gens c'étaient remis a rire, certain me regardaient encore en hochant la tête et en fermant les yeux. J'étais étonné du brusque changement d'attitude. Le barman me fit un signe.

-Vient petit, approche. On a déposé ça pour toi. Quand ta dit avec le corbeau on savaient pas trop si on devaient te tuer ou pas. Au final je te les donnes.

Il déposa sur le comptoir un café noir bien serré, une lettre et une lampe torche. Je me demandais encore a quoi pouvait servir la torche. La boisson était signe que le sport allait être présent. Les gens bavardaient bruyamment a coté de moi. Il était 3h15, j'avais résolus la première énigme. Simple d'ailleurs. Mais visiblement, des gens étaient payés si j'échouais. Et payer pour me tuer. Je fixais la lettre et le café, j'hésitais a le boire au cas ou il serait empoisonné et la lettre j'hésitais a l'ouvrir au cas ou elle était piégée a l'anthrax.


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