La ruelle était sombre. Un lampadaire au gaz éclairait de sa flamme vacillante les pavés humides. Les façade des maisons étaient soulignées tel des ombres qui profitaient de la nuit pour se promener. La pluie battante de la journée soulignait la lourdeur de l'atmosphère, et un odeur fortement dérangeante se faisait ressentir (l'odeur des noirs )

On avait entendu dire au pays que Londres était l'un des endroits les plus mal famés la nuit. Pourtant, parfois, une âme solitaire osait s'y aventurer, souvent au péril de sa vie.



DONG!



L'horloge indiquait 11 heures. L'inspecteur ne broncha pas. Il était assis dans son fauteuil, les pieds sur un bureau en bois, couverts de divers papier entassés au fil des années.

Il était habillé d'une chemise à carreaux bleus, couverte par les bretelles de son pantalon en velours beige. Il portait a ses pieds des mocassins usés, qui abimaient la paperasserie situés dessous. Il n'en avait cure.

Entre ses grandes mains, il tenait le journal du jour.

[c]EDOUARD CISLAK ARRÊTE UN NOUVEAU MALFAITEUR

Le célèbre détective E. Cislak à arrêté aujourd'hui le non moins connu Kamp Haäuss Diçètt, qui tentait d'écouler de pâles copies de billets de banque provenants de son pays d'origine, le Maâss-Bhann. E. Cislak n'a pas souhaité répondre à nos question, et à l'heure où nous écrivons ces lignes, nous ignorons toujours comment à t'il pu démanteler à lui seul cette affaire.

"JE N'AI FAIT QUE MON DEVOIR"

C'est sur ces mots que le héros du jours nous à quitté, pour rejoindre son bureau, situé 5 rue Sésame. DDB.[/c]



-Nerf...

Notre héros jeta son journal sur la pile de papier. Cette dernière était constituée uniquement de journaux, relatant les nombreuses enquêtes de l'inspecteur.

Il se dirigea vers la fenêtre, qu'il entrouvrit légèrement. Un fil d'air frais vint soulever ses longs cheveux, et fit tomber derrière lui quelques coupures de presse sur le sol.

Il tendit la main en direction du rebord, et s'empara d'un bouteille de sa boisson favorite, du Pannatch Hébienfrai.

Il se rassis, et bu une gorgée de cette liqueur d'où provenait selon lui sa déduction infaillible, avant de lâcher un soupir mélangeant ennui et plaisir.



-Ramène toi, on a du nouveau!



L'accolyte de l'inspecteur se tenais sur le pas de la porte. Il avait une main de chaque côté et était penché en avant. C'était sa manie lorsqu'il avait une nouvelle affaire à proposer à son chef.

-Jonh... Je t'ai dit plus de cas à cette heure!

-Ca vient du maire Naustar! On a pas le choix!

Édouard bu une dernière gorgée de son Pannatch, enfila sa longue veste, son chapeau, et sorti de la pièce, suivit par Jonh Soumas.