Princeton, New Jersey

La fête de fin d'année bat son plein dans le lycée. Une centaine d'ados en plein bouillonnement hormonal font ressortir leur appétit sexuel refoulé dans des danses quelque peu... osées Et par osées, je veux bien entendu dire qu'on est à la limite du strip-bar Enfin, je n'ai pas trop à me plaindre, compte tenu de ma situation actuelle : Pris en sandwish merguez entre deux bonnasses qui se frottent contre moi comme des pouilleuses avec un bon verre de Bière, régnant en maître sur le dancefloor





















FAKE
En fait, j'ai même pas été invité à cette fête Mais ça ne m'empêche pas de la fêter dignement, comme il se doit : Un verre d'eau et des biscuits secs Enfin bon, j'ai au moins un ami aussi pitoyable que moi qui veut bien partager le reste de sa croûte avec un gueu comme moi L'ami en question s'appelle Greg Miller, garçon maigrichon, cheveux mis-long châtains, et une gueule d'imbécile heureux M'enfin, on ne peut pas dire mieux de moi : Mon nom est James Dorian (Scrubs spotted ), je suis d'origine British, souffrant de quelques TOC, maigrichon cheveux courts et noirs.


Nous sommes tous les deux des "têtes d'ampoules", comme on aime si souvent nous le répéter, et c'est à cause de cette petite différence qu'on à étés martyrisés durant toute notre scolarité, depuis le primaire jusqu'au lycée, que nous allons quitter aujourd'hui même, car, oui, mes chères amis, nous avons obtenus notre baccalauréat Exit le lycée, les moqueries, les "Ramasse mon savon" dans les douches


- Bon, on rentre, Jim ?
- Oui, mon petit Gregounet
- Taggle, bite molle Sinon, tu as réfléchis à quelle Fac tu voulais entrer ?
- Pas besoin de réfléchir, c'est Harvard d'office
- C'est ça Si seulement ta famille de gueux pouvait te payer tes études
- Taggle, bouseux, je te rappelle que t'es pas aussi riche que ça
- Oui, mais je compte bien emmerder mes lépreux de parents jusqu'à ce qu'ils me les payent, ces foutues études
-Idem.


Nous arrivâmes devant la maison de Greg :
- Bon, à demain, il faut que j'aille sucer ma mère pour qu'elle dégaine le porte-feuille.
- Ta mère a une bite ? C'est une shemale ?


Et c'est sur ces paroles que je continua mon chemin, quelques rues plus loin, pour arriver devant ma maison. J'ouvre la porte, et là, j'aperçois, de mon œil sournois, ma mère en train de regarder des émissions de beaufs à la télé.
- Bonjour, salo... euh... maman
- Ton père t'attend dans la cuisine. Il faut qu'on te parle.
Même pas "bonjour", sale chienne.
J'entre dans la cuisine, et là, je vois mon père en train de m'attendre comme un con.
- Assieds-toi, fiston.
Je m'assieds.
- Bon, comme tu le sais, tu as eu ton Bac (sans blague ), et je suis sûr que tu es très excité à l'idée d'entrer à l'Université, mais malheureusement, nous sommes en période de crise économique, et je ne vois pas comment nous pourrions te faire suivre des études sans nous mettre sur la paille.
- Vends ton cul, ça fera quelques dollars en plus
- Je suis sérieux, fiston. Il faudrait que tu songes à changer de programme. Par exemple, décrocher un emploi temporaire, pour économiser assez d'argent pour la moitié de tes études, et nous, nous t'aiderons à payer l'autre moitié.
- Je rêve ! Le mec, il vide son compte en banque pour payer des abonnements à des sites de rencontre et de porn, mais il est même pas foutu de financer les études de son fils
- C'est quoi ces conneries ! Je ne visite pas de s...
- C'est ça Tu le dira à l'historique que je montrerais à ta femme, histoire de bien faire capoter votre mariage Ah au fait, la fille là, Carla je crois, je te conseille de la larguer : Le Sadomasochisme, c'est le mal
- Comment tu as su, petit salopard ?
- Simple. Le jour où vous êtes sortis ensemble, je ne sais pas par quel hasard, ma brouette s'est accrochée à l'arrière de votre voiture, et je me suis retrouvé contrains de vous suivre jusqu'à votre petite soirée Sadomasochiste
- CASSE-TOI DE MA VUE, PETIT MERDEUX !!
- Joli cri. Maintenant, tu vas devoir expliquer à ta cocu de femme ce qui te met autant en rage


Inutile de dire que je fus chassé de la cuisine à coup de pompe dans l'cul pour regagner ma chambre. Je referme la porte derrière moi et m'allonge sur le lit.


Énervé ? Loin de là ! Désespéré ? J'ai vécu pire. Déçu ? Je m'y attendais. Je m'attendais à ce que mon père m'annonce que mon avenir était sérieusement compromit. Je pourrais toujours récurer les chiottes à McDonald, mais le temps de rassembler assez d'argent pour mes études, je serai déjà intoxiqué au caca graisseux d'obèses.

Pourquoi perdre son précieux temps à des boulots de mauviettes, quand on peut se procurer de l'argent plus rapidement et efficacement ?
Ça va être dur, certes, mais ça en vaudra le coup.



Reste à convaincre Greg de m'accompagner si lui aussi à vécu la même merde que moi.