Note de la fic :
Publié le 03/06/2010 à 18:29:18 par Rellik
L'homme se lécha les lèvres en déposant son verre d'eau. Il aurait bien aimé prendre une bouteille de vin mais l'occasion était beaucoup trop importante pour qu'il se saoûle. Il observa sa chambre avec une moue dédaigneuse, des tapisseries hors de prix couvrait les murs, des tapis importés de pays lointains pavaient le sol et tous les meubles avaient étés façonnés par un maître ébéniste. Une vie de rêve pour quiconque, sauf lui.
L'homme se leva pour aller s'admirer dans un miroir, la seule chose qui réussissait à lui remonter le moral quand il avait des envies de meurtre. Ses yeux gris lui renvoyait l'image d'un homme avec la beauté glaciale du tueur sans remords. Les cheveux de la couleur du charbon coupés court avec la peau de la couleur de celui qui n'a jamais vu le soleil. Pour cet évènement unique il s'était paré d'une chemise et d'un pantalon noirs, symboles d'un deuil terrible. Il regretta un instant sa longue chevelure, mais le protocole exigeait que l'on se coupe les cheveux pour montrer à quel point la tragédie nous touche.
Des coups se firent entendre à la porte, il sentit un frisson parcourir son corps, le moment était-il arrivé? Aussi tôt? Ses agents lui avaient pourtant dit que la nouvelle n'arriverait que tard ce soir. Il se dirigea tranquillement vers la porte, et, se préparant mentalement à afficher un visage empli de tristesse, ouvrit la porte. Un vieux serviteur se trouvait de l'autre bord, un air consterné sur le visage. L'homme riche plissa les yeux, il lui semblait connaître cet homme.
- Oh... Excusez-moi monsieur Richard, je ne savais pas que le nouvelle vous était déjà parvenu monseigneur, veuillez me pardonner de vous avoir déranger pendant un moment aussi tragique...
- Vous êtes pardonné, je sais bien que ce moment est tragique pour tous et chacun, la mort d'un aussi grand homme est toujours sujet malheureux.
- Puis-je dire ce qui est sur mon coeur? Lui demanda le vieil homme, les larmes aux yeux.
- Allez-y, je vous écoute. Dit Richard, un air faussement triste sur le visage.
- Je sais que vous étiez très près du jeune prince, il était clair qu'il vous considérait comme un père, le vieux roi étant toujours parti à la guerre, mais ne perdez pas espoir, une grande réjouissance se célèbre aussi en ce jour triste, car l'enfant que la reine porte sera un garçon, les prêtres l'ont confirmés.
Richard sentit que le monde s'écroulait soudainement autours de lui, ce n'était pas du tout la nouvelle qu'il attendait, le prince mort? Les larmes lui vinrent aux yeux. Il se retira dans sa chambre pour se verser un grand verre de vin avant de se laisser tomber sur un fauteuil. Il remarqua que le serviteur l'avait suivit dans la chambre, il devait dire quelque chose ou il serait démasqué.
- J'en ai les larmes aux yeux tellement cette nouvelle me fait du bien, moi qui croyait la lignée royale perdue après la mort du prince. Lâcha t-il, sans conviction.
Le visage du vieux serviteur se fit plus dur, Richard vit que la rage bouillait dans ses yeux.
- Certains disent que la mort du prince n'est pas dû au hasard, voyez-vous, avec la menace des rebelles, il paraîtrait que certains nobles préparaient un coup d'état pour renverser le roi et couronner son fils, une marionnette pour tous ces monstres.
Le gentilhomme sentit ses mains trembler, son plan avait été découvert? Il déposa doucement son verre sur la table avant de se retourner vers le serviteur, ce dernier avait sortit une dague. C'est à ce moment qu'il comprit pourquoi il lui semblait si familier, c'était un des agents de la reine. Il était démasqué, et sa mort était proche s'il n'agissait pas rapidement.
- Et ensuite? Demanda Richard.
- Ensuite? La reine en fit part au roi, qui, fou de rage, condamna tous les traîtres à la mort.
- Je n'ai pas reçu d'ordre d'exécution pourtant... Dit tranquillement Richard, un sourire aux lèvres.
- Ah, mais c'est parce que la reine a dit au roi que si l'affaire venait à être connue du public, le prince serait vu comme un traître, entachant la famille royale, c'est pourquoi il fut plutôt décidé que tous les nobles parjures seraient assassinés, tout comme le prince.
- Intéressant, mais il me semble que vos informateurs vous aient trompés en ce qui concerne mon sujet.
- Ah oui? Vous n'êtes pas un traître peut-être? Arrêtez cette idiotie, la reine permet aux nobles de se suicider avec du poison s'il ne veulent pas être tués assez... sauvagement disons...
Richard réfléchit à toute allure, le serviteur avait fermé la porte et le regardait, la dague à la main. Il ne vit qu'une seule façon de ce sortir de cette impasse. Il se leva et se dirigea vers une de ses étagères.
- Je vois que vous choisissez le poison, ça ne m'étonne pas, tous les nobles sont des lâches.
Richard sourit puis ouvrit l'étagère pour en sortit une arbalète de poing finement ouvragée, faite en ébène. Il la pointa rapidement vers le "serviteur" qui avait maintenant les yeux exorbités.
- Ce que vos informateurs ne vous ont pas dit, c'est que je ne suis pas un noble, mais un assassin à la solde du prince!
Il appuya sur la gâchette et un carreau alla se ficher dans l'oeil du vieil homme, qui tomba sans avoir eu le temps de crier. L'assassin regarda son arme avec amour.
- Il semblerait que nos jours ensemble ne sont pas terminés ma belle... Dit-il, en souriant.
L'homme se leva pour aller s'admirer dans un miroir, la seule chose qui réussissait à lui remonter le moral quand il avait des envies de meurtre. Ses yeux gris lui renvoyait l'image d'un homme avec la beauté glaciale du tueur sans remords. Les cheveux de la couleur du charbon coupés court avec la peau de la couleur de celui qui n'a jamais vu le soleil. Pour cet évènement unique il s'était paré d'une chemise et d'un pantalon noirs, symboles d'un deuil terrible. Il regretta un instant sa longue chevelure, mais le protocole exigeait que l'on se coupe les cheveux pour montrer à quel point la tragédie nous touche.
Des coups se firent entendre à la porte, il sentit un frisson parcourir son corps, le moment était-il arrivé? Aussi tôt? Ses agents lui avaient pourtant dit que la nouvelle n'arriverait que tard ce soir. Il se dirigea tranquillement vers la porte, et, se préparant mentalement à afficher un visage empli de tristesse, ouvrit la porte. Un vieux serviteur se trouvait de l'autre bord, un air consterné sur le visage. L'homme riche plissa les yeux, il lui semblait connaître cet homme.
- Oh... Excusez-moi monsieur Richard, je ne savais pas que le nouvelle vous était déjà parvenu monseigneur, veuillez me pardonner de vous avoir déranger pendant un moment aussi tragique...
- Vous êtes pardonné, je sais bien que ce moment est tragique pour tous et chacun, la mort d'un aussi grand homme est toujours sujet malheureux.
- Puis-je dire ce qui est sur mon coeur? Lui demanda le vieil homme, les larmes aux yeux.
- Allez-y, je vous écoute. Dit Richard, un air faussement triste sur le visage.
- Je sais que vous étiez très près du jeune prince, il était clair qu'il vous considérait comme un père, le vieux roi étant toujours parti à la guerre, mais ne perdez pas espoir, une grande réjouissance se célèbre aussi en ce jour triste, car l'enfant que la reine porte sera un garçon, les prêtres l'ont confirmés.
Richard sentit que le monde s'écroulait soudainement autours de lui, ce n'était pas du tout la nouvelle qu'il attendait, le prince mort? Les larmes lui vinrent aux yeux. Il se retira dans sa chambre pour se verser un grand verre de vin avant de se laisser tomber sur un fauteuil. Il remarqua que le serviteur l'avait suivit dans la chambre, il devait dire quelque chose ou il serait démasqué.
- J'en ai les larmes aux yeux tellement cette nouvelle me fait du bien, moi qui croyait la lignée royale perdue après la mort du prince. Lâcha t-il, sans conviction.
Le visage du vieux serviteur se fit plus dur, Richard vit que la rage bouillait dans ses yeux.
- Certains disent que la mort du prince n'est pas dû au hasard, voyez-vous, avec la menace des rebelles, il paraîtrait que certains nobles préparaient un coup d'état pour renverser le roi et couronner son fils, une marionnette pour tous ces monstres.
Le gentilhomme sentit ses mains trembler, son plan avait été découvert? Il déposa doucement son verre sur la table avant de se retourner vers le serviteur, ce dernier avait sortit une dague. C'est à ce moment qu'il comprit pourquoi il lui semblait si familier, c'était un des agents de la reine. Il était démasqué, et sa mort était proche s'il n'agissait pas rapidement.
- Et ensuite? Demanda Richard.
- Ensuite? La reine en fit part au roi, qui, fou de rage, condamna tous les traîtres à la mort.
- Je n'ai pas reçu d'ordre d'exécution pourtant... Dit tranquillement Richard, un sourire aux lèvres.
- Ah, mais c'est parce que la reine a dit au roi que si l'affaire venait à être connue du public, le prince serait vu comme un traître, entachant la famille royale, c'est pourquoi il fut plutôt décidé que tous les nobles parjures seraient assassinés, tout comme le prince.
- Intéressant, mais il me semble que vos informateurs vous aient trompés en ce qui concerne mon sujet.
- Ah oui? Vous n'êtes pas un traître peut-être? Arrêtez cette idiotie, la reine permet aux nobles de se suicider avec du poison s'il ne veulent pas être tués assez... sauvagement disons...
Richard réfléchit à toute allure, le serviteur avait fermé la porte et le regardait, la dague à la main. Il ne vit qu'une seule façon de ce sortir de cette impasse. Il se leva et se dirigea vers une de ses étagères.
- Je vois que vous choisissez le poison, ça ne m'étonne pas, tous les nobles sont des lâches.
Richard sourit puis ouvrit l'étagère pour en sortit une arbalète de poing finement ouvragée, faite en ébène. Il la pointa rapidement vers le "serviteur" qui avait maintenant les yeux exorbités.
- Ce que vos informateurs ne vous ont pas dit, c'est que je ne suis pas un noble, mais un assassin à la solde du prince!
Il appuya sur la gâchette et un carreau alla se ficher dans l'oeil du vieil homme, qui tomba sans avoir eu le temps de crier. L'assassin regarda son arme avec amour.
- Il semblerait que nos jours ensemble ne sont pas terminés ma belle... Dit-il, en souriant.