Note de la fic : :noel: :noel: :noel:

ExpRession Tome 1 - Alademia


Par : Boule-de-neigeu
Genre : Fantastique
Statut : C'est compliqué



Chapitre 2 : Chapitre II - Bêta


Publié le 31/03/2010 à 19:56:55 par Boule-de-neigeu

Dans mon lit, je ne cessais de me tourner et me retourner en pensant à l'incendie de la veille. Je ne trouvais pas le sommeil, mais alors pas du tout. Le matin, je me suis réveillée en ayant dormi qu'une ou deux heures, donc pour le Lycée, j'ai du me dépêcher dare-dare. Résultat des courses : J'ai fini en retard de 10 minutes ! Jason n'était pas absent au Lycée, mais semblait absent dans son esprit. Quand on lui parlait, il répondait par un vague « hmmm » incompréhensible, puis regardait ailleurs, en fredonnant des airs de Michael Jackson (j'ai songé à le persuader de s'inscrire à la Star Ac', mais je n'avais pas pris en compte le fait qu'il ne répondait presque pas...). Au CDI, nous devions aller sur les ordinateurs pour trouver des renseignements sur les robots du 21eme siècle. J'avais très soif, alors je suis allée au robinet des toilettes (système assez rudimentaire, mais bon...) pour boire. Mes mains étaient pleines d'eau, je me suis dit que ça partirait, mais non. Je suis revenue aux ordinateurs, mais une goutte d'eau a fait un court-circuit. J'ai reçu 150 volts d'un coup !
- HYAAAAAAAAAA !!! avais-je hurlé.
La prof de technologie est accourue vers moi et m'a éloignée de la source électrique. Tout le monde me regardait, c'était la honte générale ! Mais je ne me serais jamais doutée de ce qui c'était passé après. Quelques étincelles sont parties de l'ordinateur, une légère fumée presque transparente s'est élevée dans les airs, puis les flammes ont commencé à brûler le PC. La classe criait, certains rigolaient de moi et de ma bêtise, les filles se serraient contre elles. J'ai tout de suite pensé à l'incendie de l'autre soir, et j'ai essayé de faire pareil. Je fermais les yeux, je me mettais peu à peu en transe. Les bruits des flammes et des consignes d'évacuation de la prof s'éloignaient de moi. J'avais l'impression de flotter dans la 4eme dimension. Quand je fus bien en transe, je commençais à imaginer les flammes grandissant de peu à peu devenir des chiens, des chats, des chevaux. Je rouvris brusquement les yeux : Tout s'était passé comme l'autre soir. Je mis ma main sur un des chats de feu, puis lui communiquais l'ordre de s'éteindre. Bizarrement, il ne cessa pas de consumer l'ordinateur (et les autres qui commençaient à être attaqués par les flammes). Il me sauta dessus agressivement et je sentis quelques picotements forts et désagréables. Cela ne me brûlait pas, mais me faisait souffrir. Beaucoup souffrir. Je lui sautais dessus à mon tour et une bagarre sans merci s'engagea. Le chat de feu VS Loania Malekal. Je lui ai tiré la queue, il m'a griffé le visage. Je lui ai monté dessus autant que je le pouvais, il s'est secoué. La classe me regardait avec des yeux ébahis. La prof s'était évanouie, pensant halluciner, et sous le coup du choc elle était tombée dans les pommes. Les autres criaient de peur, la bouche grande ouverte, et avaient formé un troupeau regroupé. Tout le monde se touchait, et moi je me battais avec un... Incendie !! Incroyable. Je pensais rêver, mais non. Tout était réel. Le chat, la classe, le feu, moi. Moi. Loania Malekal. Je savais que je risquais la mort : D'ailleurs ma main gauche commençait à être un peu brûlée. Je ne fis pas attention à la douleur et continuais mon combat. Une fois bien dessus, je le maîtrisais enfin : Les paumes sur ses joues, les jambes coinçant bien les pattes arrières. Il était bloqué. Enfin, je serrais les dents et marmonnais :
- Maintenant, tu vas t'éteindre rapidement. Moi et mes amis sommes en danger de mort. Tu t'éteins et tu la boucles, O.K ?
J'entendis comme un grognement sourd et un piaulement déchirant très aigu, puis le feu s'éteignit. Je suis tombée lourdement sur le sol et mon crâne en prit un coup. Je me sentais affaiblie, et la douleur de ma main brûlée au 2eme degré et de la griffure sur la joue, revint rapidement. Les élèves virent autour de moi, très étonnés. Je ne leur souris pas, de peur qu'on me voie comme une crâneuse. Et les « comment t'as fait ? T'es trop forte ! Ouaaah ! Wonder-woman ! » fusèrent très rapidement. Et je leur racontais tout. La transe, l'imagination, les ordres, la fin. Certains n'y crurent pas tout de suite, mais d'autres étaient très convaincus. Soudain, Jason a fendu la foule, et quand il m'eut atteinte, la cloche sonna. Les cours étaient finis, nous étions en fin d'après-midi. Jason m'a aidée à me relever rapidement, puis m'a emmenée derrière une porte. Il semblait plus réveillé que pendant le reste de la journée. Il a murmuré :
- Personne nous regarde ? C'est bon ? Personne arrive ? On nous a pas vus ? Tu vas bien ? Bon, bref. Tu viens de découvrir ton don de dompteuse de feu.
- Dompte-quoi ? Dis-je à voix haute.
- TSHHH ! On va nous entendre. Il y a des espions parmi les élèves du Lycée. Je vais t'expliquer, prends vite ton sac et on va à la clairière de la forêt ! Viens avec Mélanie. Préviens-la vite, je file, moi. Viens au plus vite, je t'attends !
Je restais plantée là, derrière la porte, comme une cruche, les yeux grands ouverts, genre « j'ai pas tout compris, mais en fait RIEN COMPRIS du tout ».
- Alleeez ! File ! Quick ! Dit-il, presque à voix haute.
Sur ces paroles, il s'élança dans les escaliers qui mènent au rez-de-chaussée. Je pris mon sac qui était resté au CDI et partis à sa suite, après avoir prévenu vite Mélanie que Jason nous attendait dans la clairière de l'autre jour.
Nous quittâmes le Lycée Améront (c'est son nom, oui, un peu bizarre je l'admets) ensemble. Je partis avec mon amie dans la forêt. Après avoir cherché la clairière pendant 10 minutes, nous voyons enfin Jason, en son centre. Je courais vers lui en disant :
- Allez, Jason ! Dis ce que t'avais à nous dire.
Il prit une grande bouffée d'air et fit ainsi ses aveux :
- Il existe une 4eme dimension parallèle, le Monde d'Alademia. J'y vais souvent. C'est un peu comme une deuxième vie.
Il ne nous avait même pas tout expliqué que nous avions déjà des yeux de merlan frit et la bouche grande ouverte. Mais ce sont les révélations suivantes qui nous « tuèrent » :
- Je suis né là-bas, puis, à 15 ans, j'ai été engagé comme espion dans le monde des humains « normaux », la 3eme dimension. Là ou on est actuellement. J'ai été chargé d'étudier de près les humains « normaux » d'ici. J'avais peur de ne pas pouvoir repartir sur Alademia, car ici, la puissance magique est de -10% sur l'échelle d'Amelsatt (l'échelle de puissance magique), ce qui est très faible comparé à Alademia, qui a une puissance de 27% sur 30%, déjà très supérieur à la Terre. Je pensais ne plus pouvoir repartir, ce qui se passa. Je fus condamné à vivre sur Terre jusqu'à mes 17 ans. C'était très désagréable : Pas de lévitation, pas de vitesse accélérée, pas d'arrêt du temps, pas de télékinésie et même pas le moindre contrôle d'esprit ! Très embêtant comparé à ce que je fais sur Alademia. Mais ici il y a quand même 20% de magie (-30% étant le minimum, 30% le maximum). Il faut au moins avoir 17 ans pour pouvoir utiliser un tout petit peu de magie sur Terre, enfin tout ce qu'il faut pour aller dans une autre dimension. Ou alors il faut être très très doué. Ce qui m'a étonné, c'est ta performance magique, Loania. Tu es vraiment douée. Dis-moi, il t'est arrivé d'autres phénomènes étranges avant tes 17 ans ?
- Oui... Je me s-souviens ! En CM2, j'ai fait léviter mon stylo bleu et une corde à sauter dans la cour de récréation.
- Donc c'était... A 10 ans ? 10 ANS ? 10 AAANS ?!?!
Jason se retourna, pensif. Il marmonnait dans sa barbe des choses incompréhensibles. Puis il se tourna vers nous brusquement en me disant :
- Tu as un don pour la magie, Loania. Soit tu descends de Malérahan, le roi gentil le plus puissant d'Alademia, soit tu descends de Kelaahn, le roi maléfique le plus puissant d'Alademia.
D'une toute petite voix, j'ai murmuré :
- J... Je... Je préférerais descendre de Malé-truc !
Jason eut un sourire jusqu'aux oreilles et a dit d'une voix assurée et joyeuse :
- Vous voulez que je vous emmène visiter Alademia, les filles ?


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