Note de la fic : Non notée
Publié le 21/12/2009 à 23:14:19 par Kaïm
Ils ne réaliseront jamais la valeur du bonheur qu’ils possédaient, ils ne sauront même pas que ce bonheur leur a été volé en une nuit, les gens dont les vies emplissaient l’île le soir n’étaient plus là au matin. Tous morts sauf un : Kaïm l’immortel.
Sur la plage à l’aube, le seul son est celui des vagues.
Aujourd’hui encore, sans aucun doute, la guerre urbaine va décimer les rues de la ville, et cette nuit la pluie étincelante va inonder la ville à nouveau.
Le garçon qui trouvait la pluie si belle n’ouvrira plus jamais ses yeux émerveillés.
Kaïm couche le corps du garçon dans une petite pirogue qui a survécu aux flammes.
Il place une ‘Graine de Bonheur’ mure sur la poitrine du garçon et replie son bras par-dessus, espérant que cela apaisera sa soif durant son long voyage vers le paradis.
Il met la pirogue dans l’eau et la pousse vers la haute mer.
Entraîné par la marée descendante, attiré par les vagues, le bateau glisse loin du rivage.
C’est vraiment un bon petit gars, le garçon sourit même dans la mort. Peut être que c’est un cadeau que les dieux lui ont conféré.
Le garçon commence son long voyage.
Puisse-il ne jamais être entraîné vers cet autre pays, implore Kaïm. Ou vers tout autre pays, d’ailleurs.
Kaïm le sait : il n’existe pas d’endroit qui soit pour toujours à l’abri de cette pluie étincelante.
Parce qu’il le sait, il verse des larmes pour le garçon.
La pluie tombe dans son cœur : Une pluie froide, triste, silencieuse.
Vidé de ses bombes, le ciel est grand, beau et d’un bleu exaspérant.
Sur la plage à l’aube, le seul son est celui des vagues.
Aujourd’hui encore, sans aucun doute, la guerre urbaine va décimer les rues de la ville, et cette nuit la pluie étincelante va inonder la ville à nouveau.
Le garçon qui trouvait la pluie si belle n’ouvrira plus jamais ses yeux émerveillés.
Kaïm couche le corps du garçon dans une petite pirogue qui a survécu aux flammes.
Il place une ‘Graine de Bonheur’ mure sur la poitrine du garçon et replie son bras par-dessus, espérant que cela apaisera sa soif durant son long voyage vers le paradis.
Il met la pirogue dans l’eau et la pousse vers la haute mer.
Entraîné par la marée descendante, attiré par les vagues, le bateau glisse loin du rivage.
C’est vraiment un bon petit gars, le garçon sourit même dans la mort. Peut être que c’est un cadeau que les dieux lui ont conféré.
Le garçon commence son long voyage.
Puisse-il ne jamais être entraîné vers cet autre pays, implore Kaïm. Ou vers tout autre pays, d’ailleurs.
Kaïm le sait : il n’existe pas d’endroit qui soit pour toujours à l’abri de cette pluie étincelante.
Parce qu’il le sait, il verse des larmes pour le garçon.
La pluie tombe dans son cœur : Une pluie froide, triste, silencieuse.
Vidé de ses bombes, le ciel est grand, beau et d’un bleu exaspérant.