Note de la fic :
Publié le 20/12/2009 à 23:14:33 par Kaïm
Je pensais être habitué à vivre seul. Au combat, sur la route.
Mais la solitude, ici, en prison, est plus profonde que toutes celles auxquelles j'ai dû faire face.
Et bien plus effrayante.
Des murs sur trois côtés, et derrière les barreaux, rien d'autre qu'un mur enveloppant le couloir étroit.
Cette prison a été conçue pour que les prisonniers ne puissent pas voir les autres, ni même ressentir leur présence.
La totale monotonie de ce qu'on voit paralyse également toute perception. Kaïm n'a aucune idée du nombre de jours qu'il a passés ici. Bien sûr le temps s'écoule toujours. Mais sans nulle part où aller, il ne fait que stagner à l'intérieur de lui.
La punition qu'inflige la prison à un homme n'est pas de lui ôter la liberté ni de le forcer à vivre dans la solitude.
La véritable torture est de devoir vivre dans un endroit où jamais rien ne bouge et où le temps ne s'écoule jamais.
L'eau d'une rivière ne va jamais croupir : enfermez-la dans un bocal, et c'est précisément ce qui arrivera.
Ici, c'est la même chose.
Certaines parties de lui-même, enfouies au plus profond de son corps et de son esprit, dégagent peut-être déjà une odeur pestilentielle.
Parce-qu'il en est conscient, Kaïm se relève et se jette inlassablement sur les barreaux.
En faisant cela, il sait qu'il n'a pas la moindre chance de briser un barreau.
Il n'a pas non plus l'intention de s'échapper de cette façon.
Pourtant, il continue, sans relâche.
Il ne peut s'en empêcher. Il doit le faire, encore et encore.
Mais la solitude, ici, en prison, est plus profonde que toutes celles auxquelles j'ai dû faire face.
Et bien plus effrayante.
Des murs sur trois côtés, et derrière les barreaux, rien d'autre qu'un mur enveloppant le couloir étroit.
Cette prison a été conçue pour que les prisonniers ne puissent pas voir les autres, ni même ressentir leur présence.
La totale monotonie de ce qu'on voit paralyse également toute perception. Kaïm n'a aucune idée du nombre de jours qu'il a passés ici. Bien sûr le temps s'écoule toujours. Mais sans nulle part où aller, il ne fait que stagner à l'intérieur de lui.
La punition qu'inflige la prison à un homme n'est pas de lui ôter la liberté ni de le forcer à vivre dans la solitude.
La véritable torture est de devoir vivre dans un endroit où jamais rien ne bouge et où le temps ne s'écoule jamais.
L'eau d'une rivière ne va jamais croupir : enfermez-la dans un bocal, et c'est précisément ce qui arrivera.
Ici, c'est la même chose.
Certaines parties de lui-même, enfouies au plus profond de son corps et de son esprit, dégagent peut-être déjà une odeur pestilentielle.
Parce-qu'il en est conscient, Kaïm se relève et se jette inlassablement sur les barreaux.
En faisant cela, il sait qu'il n'a pas la moindre chance de briser un barreau.
Il n'a pas non plus l'intention de s'échapper de cette façon.
Pourtant, il continue, sans relâche.
Il ne peut s'en empêcher. Il doit le faire, encore et encore.