Note de la fic :
Publié le 21/10/2009 à 16:42:48 par Boa313
J'étais comme perdu, dans les vapes... mais conscient contrairement à elle. Quand je releva la tête, je vis le fameux panneau de sortie de ville, et décida de faire demi tour. Sauf qu'une ville, c'est grand. Et j'étais totalement paumé. J'interrogeais les passants : "Excusez moi, où est le cartier Versac ?". Et après des heures de marche (5 pour être exact) je rentrais chez moi. J'étais mal. Quand j'arrivais dans mon quartier, il était 19 heures. J'ouvrais la porte lentement, regardant le sol. Quelques larmes commençaient à humidifier mon oeil. J'entendais la voix de mes parents me parler, mais je n'écoutais pas. Je me dirigeais vers ma chambre, sans dire un mot, fixant le sol et à pas lent, sous le regard de ma famille.
Je refermais sans la claquer la porte de ma chambre derrière moi. Je m'allongeais, et là...
"SALOPERIIIIIIE !!!!!!!!"
Je m'effondrais littéralement sur mon lit, serrant les couettes le plus fort possible entre mes mains. Après plusieurs minutes de larmes, je m'endormis sans même avoir mangé.
Le lendemain matin, à mon réveil, mon sourire habituel s'était effacé. Je restais dans mon lit, vautré, jusqu'à 12 h 0. Et alors que ma mère appela pour manger :
*TIIIIT* *Vous avez 12 nouveaux messages.*
12
*Salut. Merci pour tout Rudis, il paraît que c'est toi qui a appelé le Samu. Passe me voir à l'occasion à l'hôpital St Jarique*
*Rudis, je vais bien, ne t'en fait pas*
*Viens le rendre visite, si t'es dispo, ne t'en fais pas : j'ai presque rien.*
*Je vais bien Rudis [...]*
*Rudis, t'inquiète pas [...]*
*Je suis bien en forme, viens me rendre visite, je[...]*
Et tous les messages comme ça.
Je sortis de la chambre, courru vers la sortie de l'appart, descendi les 7 étages de l'immeuble, pris mon vélo en vitesse, et là...
*TIIIIT* *1 nouveaux messages*
*Rudis pourquoi tu répond pas ? C'est mon je ne sais combientièmme message que je te laisse ! Maintenant, c'est mon heure de sortie de l'hopital, je te remercie*
Ouh putain ! Je traçais à fond avec mon vélo, plus vite que jamais. Si je loupais sa sortie, c'était foutu. Feux rouges grillés, voitures stoppées net devant moi, bref : tout pour ne pas être en retard.
Je voyais l'hopital... enfin. Et je la vis. Elle sortais de l'hopital, bequille à la mains. Je la vis tourner la tête vers moi. Elle m'avait vu. Un rire nerveux m'emporta et me fis sourire lorsque je me précipitai vers elle. Elle me souriais. Je la serrais dans mes bras longtemps, puis la regardais droit dans les yeux.
"T'as mis le temps pour venir me voir, dit moi !
- Désolé, je...
- C'est bon. T'es pardonné "
Son père nous regardait, souriant, et me fis un clin d'oeil.
Je me dirigeais vers lui pour le saluer.
"Bonjour monsieur, je... euh...
- Michel. Appelle moi Michel.
- Oh... bah alors... Salut Michel !
- Salut mon gars "
Sandra nous coupa.
"Hey... Désolé mais, on doit y aller, Rudis.
- Allez, bon rétablissement ! "
Et je marchais jusqu'à mon vélo, souriant, en me retournant de temps à autres pour la regarder marcher.
Tout à coup, en enfourchant mon vélo, un "flash-back" me stoppa net, effaçant mon sourire.
"Mais tu ne peux pas t'en aller comme ça ! Tu vas dormir ou ? T'as pas un sous !
- Je vais chez Michel. Il m'hébergeras pour la nuit."
Au fond... je ne l'avais jamais vu ce Michel. Il me semble que mon père m'avais dit qu'il avait une fille de mon âge, à peu près.
C'était impossible... Sandra aurait-elle vu mon père se réfugier chez elle ? Savait-elle qui était-il ? Pourquoi ne m'en avait-elle pas parlé ?
Gros doute
Je refermais sans la claquer la porte de ma chambre derrière moi. Je m'allongeais, et là...
"SALOPERIIIIIIE !!!!!!!!"
Je m'effondrais littéralement sur mon lit, serrant les couettes le plus fort possible entre mes mains. Après plusieurs minutes de larmes, je m'endormis sans même avoir mangé.
Le lendemain matin, à mon réveil, mon sourire habituel s'était effacé. Je restais dans mon lit, vautré, jusqu'à 12 h 0. Et alors que ma mère appela pour manger :
*TIIIIT* *Vous avez 12 nouveaux messages.*
12
*Salut. Merci pour tout Rudis, il paraît que c'est toi qui a appelé le Samu. Passe me voir à l'occasion à l'hôpital St Jarique*
*Rudis, je vais bien, ne t'en fait pas*
*Viens le rendre visite, si t'es dispo, ne t'en fais pas : j'ai presque rien.*
*Je vais bien Rudis [...]*
*Rudis, t'inquiète pas [...]*
*Je suis bien en forme, viens me rendre visite, je[...]*
Et tous les messages comme ça.
Je sortis de la chambre, courru vers la sortie de l'appart, descendi les 7 étages de l'immeuble, pris mon vélo en vitesse, et là...
*TIIIIT* *1 nouveaux messages*
*Rudis pourquoi tu répond pas ? C'est mon je ne sais combientièmme message que je te laisse ! Maintenant, c'est mon heure de sortie de l'hopital, je te remercie*
Ouh putain ! Je traçais à fond avec mon vélo, plus vite que jamais. Si je loupais sa sortie, c'était foutu. Feux rouges grillés, voitures stoppées net devant moi, bref : tout pour ne pas être en retard.
Je voyais l'hopital... enfin. Et je la vis. Elle sortais de l'hopital, bequille à la mains. Je la vis tourner la tête vers moi. Elle m'avait vu. Un rire nerveux m'emporta et me fis sourire lorsque je me précipitai vers elle. Elle me souriais. Je la serrais dans mes bras longtemps, puis la regardais droit dans les yeux.
"T'as mis le temps pour venir me voir, dit moi !
- Désolé, je...
- C'est bon. T'es pardonné "
Son père nous regardait, souriant, et me fis un clin d'oeil.
Je me dirigeais vers lui pour le saluer.
"Bonjour monsieur, je... euh...
- Michel. Appelle moi Michel.
- Oh... bah alors... Salut Michel !
- Salut mon gars "
Sandra nous coupa.
"Hey... Désolé mais, on doit y aller, Rudis.
- Allez, bon rétablissement ! "
Et je marchais jusqu'à mon vélo, souriant, en me retournant de temps à autres pour la regarder marcher.
Tout à coup, en enfourchant mon vélo, un "flash-back" me stoppa net, effaçant mon sourire.
"Mais tu ne peux pas t'en aller comme ça ! Tu vas dormir ou ? T'as pas un sous !
- Je vais chez Michel. Il m'hébergeras pour la nuit."
Au fond... je ne l'avais jamais vu ce Michel. Il me semble que mon père m'avais dit qu'il avait une fille de mon âge, à peu près.
C'était impossible... Sandra aurait-elle vu mon père se réfugier chez elle ? Savait-elle qui était-il ? Pourquoi ne m'en avait-elle pas parlé ?
Gros doute