Mercredi, j’arrivais en cours et à ma grande surprise une foule demande se trouvait à la cours de récréation.

- Florian : qu’est-ce qui se passe
- ??? : Bonjour je m’appelle Pascal Bourquin! Je fais un reportage sur des jeunes romand qui sont en séjour pendant la coupe du monde !
- Florian : heu.. je ne suis pas Suisse…
Chaud !!! Un journaliste qui vient interviewer ces mongoles, jamais vu sa de ma vie. Le journaliste allait les filmés pendant qu’ils étaient en cours, puis demain pendant que les Suisses allait au match d’ouverture de l’Allemagne.

- Florian : ahh finalement vous allez voir le match d’ouverture !
- Nick : bah oui on a toujours voulu y aller !
- Florian : évidemment…

Pendant les cours, le journaliste Suisse faisait incroyablement chier. Il filmait tout et n’importe quoi, nos cahiers, les cartes de l’Allemagne sur le mur, moi en train de travailler pfiouuuu. J’en avais marre…

- Alors Nick comment te sens tu en pleine coupe du monde
- Ouais c’est un peu nul quoi surtout à Tuebingen ?
- STOP, écoute jeune homme, on est en Allemagne, c’est la folie ici tu ne peux pas dire des trucs comme sa… Tuebingen c’est un cas isolé !!
- Ouais c’est un peu nul quoi surtout à Tuebingen ?
- Ouais c’est génial !! il y a des drapeaux partout, c’est la fête j’suis trop content d’être la !
- Bien

Putain, ne plus jamais croire les médias. Le journaliste nous laissa tranquille que vers la fin des cours, le lendemain il allait de nouveau filmer les Suisses en train de regarder le match d’ouverture. Pour faire croire au peuple helvétique que oui, tout le monde va voir le match d’ouverture de l’Allemagne, oui tout le monde est passionné ouais super
Vous voyiez, quand je vous parlais d’image et bien ceci est l’exemple même de tout ce qu’on peut en tiré…
Le jeudi fût encore pire :

- Alors Bastien comment te sens tu en Allemagne ???
- J’suis vraiment content d’être la

Pfff…. Au final le journaliste avait filmé en tout pour une heure et devait diffusé 3 minutes, vive la manipulation !!!!! Au moins, j’aurais put voir comment un journaliste travaillais… Chaud tout ce qui m’arrive quand même.