Note de la fic : Non notée

La Nouvelle Ère


Par : anti-NWO
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 4


Publié le 16/11/2009 à 20:50:55 par anti-NWO

Hiver 2009 / 2010

Les troupes fraichement rapatriées des 4 coins du monde se déployèrent alors dans les principales villes américaines pour rétablir l'ordre. Les corps d'armée et officiers récalcitrants à ces missions furent cantonnés dans leurs bases et remplacés par les dizaines de milliers de miliciens arrivés d' Irak, devenus experts en sécurité. Le contrôle de ces troupes privées demeura très flou.

Le 22 Décembre, un versant du volcan de La Palma s'effondra dans l'atlantique, déclenchant un tsunami à travers l'océan. Bien que l'impact sur la côte Est des USA fût limité, un vent de panique et de chaos s'en suivit. Les autorités du pays, plongées dans une désorganisation latente depuis un an, furent incapables de réagir efficacement avant, pendant et après la catastrophe. La colère s'ajouta à la colère.

Devant cette carence d'organisation et d'autorité, les milices privées appuyées d'une partie de l'armée, prirent en main directement les opérations d'aide et d'urgence. Soutenu par une frange de la population, un comité de salut public se forma en parallèle du pouvoir civil. Officiellement, temporairement... La prise de contrôle tout entier du pays n'était, désormais, plus qu'à un pas...

Printemps 2010

Les grands médias américains inondèrent la population d'images soulignant l'efficacité de la cellule de crise et de ses troupes privées... et parallèlement, stigmatisèrent l'incompétence de l'administration en place. Colère et dénigrements populaires culminèrent jusqu'à amener un homme désespéré à tenter d'assassiner le Vice-président. Blessé tant physiquement que moralement, il fut vite remplacé et on nomma, dans un soucis d'apaisement et d'union nationale, un leader de l'opposition.

Mais cette entente ne ramena pas la paix sociale. Le président, discrédité et éprouvé, s'effaça progressivement de toute décision et se limita aux apparitions publiques symboliques sans que personne ne s'en offusque. Le nouveau vice-président intégra rapidement aux postes clés les membres de la cellule de crise. Les milices et une partie de l'armée contrôlèrent bientôt toutes les rues du pays, tandis que les médias indépendants furent strictement encadrés.

Le président qui n'avait plus qu'un rôle symbolique, se retira après quelques mois et confia, comme le voulait la constitution, les rênes du pouvoir au nouvel homme fort du pays, son vice-président. Porté par un soutien populaire, le nouveau maître des lieux s'appuya sur les décrets et lois adoptés sous l'administration Bush pour rendre constitutionnelle ses décisions les plus contestables... dont celle de se passer temporairement, mais totalement, du Congrès...

Les condamnés pour conspiration du 11/09 furent lavés de toute accusation et la loi martiale proclamée là où il y en avait besoin. Un dirigeant non-élu aux pouvoirs absolus... des lois d'exceptions... un parlement inopérant et des forces para-militaires pour contrôler l'ordre public... Une grande partie de la population accepta pourtant ce constat accablant comme une étape temporaire et nécessaire pour permettre le retour de l'ordre intérieur et du rang des USA dans le monde.

Ceux qui protestèrent, ceux qui virent dans cette politique fascisante l'ombre des investigateurs du 9/11 furent accusés de conspiration et trahison et furent condamnés à la peine capitale. La paix sociale rétablie, les nouveaux dirigeants et leurs médias exaltèrent le fanatisme religieux. Ils endossèrent le rôle de sauveurs de l'Occident et de la Chrétienté, en lutte contre le Mal absolu. En possession de tous les pouvoirs et libéré de toute contrainte internationale, la contre-attaque face à la coalition islamique et ses protecteurs pouvant s'enclencher.


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