Note de la fic :
Publié le 14/10/2009 à 22:00:24 par TheCowardlyDog
Bon, j'avoue que ça stagne beaucoup dans ce chapitre qui n'est pas follement palpitant
Mais ça sert à l'histoire, donc... mais je vous promets que ça bougera plus dans le prochain chapitre
Il fait froid. Sombre et humide, aussi. Je ne ressens presque rien. Même sans me tenir, je tiens debout. J'essaie de bouger, mais je ne peux pas. J'imagine que je suis attachée... Je ne ressens qu'une seule chose : cette violente douleur dans l'épaule. Je me sens tellement étrange... Il est venu, m'a plantée ce couteau... Et me voici, ici. Où est-ce, là est la question. La seule partie de mon corps que je sens encore est mon épaule. L'obscurité est aussi totale que la solitude.
Normalement, je ne suis pas claustrophobe, j'aime la solitude et le calme. Mais l'immobilité forcée et le noir change radicalement ma vision de la chose. Je ne pense pas que je vais supporter ça longtemps. Je ne sais pas quoi faire. Appeler à l'aide, peut-être ? Soit. Allons-y. Je sais déjà que c'est parfaitement inutile, mais je n'ai que ça à tenter.
Vous n'avez jamais vu les films de zombies ? Non, je ne veux pas encore comparer ma vie à un film, surtout pas à une histoire de morts-vivants. Mais ces petits râles, ces soupirs inexpressifs que poussent ces créatures sans cerveau, vous voyez de quoi je parle ? Hé bien, l'autre personne qui semble se trouver avec moi dans cette salle semble avoir été bien surprise dans sa somnolence.
Tiens, charmant petit rire sadique, Ô combien familier. Cette enflure semble me dire quelque chose, mais je ne comprends pas quoi. Je l'entends marcher, cependant. Ensuite, un éclair de lumière m'agresse soudainement. Je ferme les yeux directement, j'ai l'impression qu'ils sont brûlés. Normalement, quand on ferme les yeux, tout est noir. Hé bien actuellement, je vois blanc... Mais malheureusement non, ce n'est pas un chemin vers le Paradis.
J'ai un terrible mal de tête, maintenant. Je n'ai même pas compris pourquoi. J'ai l'esprit trop confus pour ça. Je me secoue, je me tortille dans les liens qui me retiennent. Mes yeux me brûlent, mon épaule de ma lance, ma tête semble exploser. Je crois friser la crise d'épilepsie, là ! Je me débats une dernière fois. Mauvaise idée : toutes ces souffrances se cumulent au plus haut point, et je m'évanouis.
J'ouvre les yeux. Rien n'a changé. Combien de temps ai-je dormi ? Était-ce un somme, ou bien un long coma ? Tout ce noir, rien que ce noir... et la douleur. Je dois être enfermée dans je-ne-sais quelle cave miteuse du village. Mais je ne pense pas que grand monde s'en inquiète. Je n'ai plus d'amis, que des ennemis. Mes parents sont surement en train d'espérer que j'ai fini par fuguer. Au pire, fugue ou pas, ils sont débarrassés de moi, ils ne vont pas fouiller plus que ça. Une tache de sang sur le parquet ? Allons, ce n'est rien ! C'est juste notre traînée de fille qui s'est faite poignarder !
Quoique mes ennemis doivent être bien tristes. Plus personne à martyriser. Plus de souffre-douleur. C'est ballot, hein ? J'ai disparu et vous devenez vous ennuyer, mais alors... Vu le temps que vous passiez à caillasser ma fenêtre et à m'insulter à longueur de journée... Alors que je ne suis même pas – encore – morte. Et moi ? Enchainée à je-ne-sais quoi, dans le noir et le silence ? Non, je ne m'ennuie pas. Je m'amuse comme une folle à vous maudire silencieusement, à haïr tous ceux qui m'ont haïe, à imaginer des plans irréalisables me permettant de m'échapper.
Sinon, la plupart du temps, c'est à Lui que je pense. Le seul qui m'empêche par sa simple existence de me suicider, en, voyons, me découpant la langue avec les dents et mourir d'hémorragie buccale. Celui qui s'accroche à moi et retiens ma vie sur Terre. Sans lui, cette faim qui me taillade le ventre et cette soif horrible qui laisse ma gorge tomber en poussière m'auraient déjà tuée.
Je n'ai toujours aucune notion du temps. Je me suis encore endormie. Ni nourriture, ni eau, ni visite. Il a dû m'oublier. Ou bien il a décidé de me laisser pourrir dans cette cave, où personne ne retrouvera mon cadavre maigre et desséché. Ce n'est pas plus mal ainsi. J'ai toujours mal au yeux, toujours cette sensation de brûlure. Mais cette fois-ci, c'est à cause de mes larmes. De plus, je ne peux pas m'essuyer les yeux...
Quel intérêt de m'obliger à sortir avec lui, si c'est pour me séquestrer dans une cave ? Quand je pense aux filles qui ont survécu à ça... Je pense aux très nombreuses filles qui en sont mortes, oubliées, et dont on ne parle donc pas. Je ne crois pas qu'il y ait de film sur ça. Et je suis sûre que de toute façon, ce serait une « bad end ».
Flash de lumière. Enfin, je crois. Je n'ai plus la force d'ouvrir les yeux, je n'ai donc rien subi. Mes liens se détachent. Je tombe, inerte mais consciente. Mais... Non, je ne crois pas que le sol soit en diagonale. On a donc du me retenir... Je suis posée sur le sol. Je sens un main se poser sur moi. Puis une autre. Puis un pied... Un pied... Qui ressemble à une main. Et un autre de ces pieds bizarres. Et, un bon petit moment plus tard, un troisième me touche. L'homme-pieuvre ? Non, il y a juste plusieurs personnes... Je me demande ce qu'elles vont faire, mais, par un miracle inexpliqué, j'arrive à obliger mon corps à s'endormir.
Réveil. Pourquoi ne suis-je pas encore morte ? Pourtant, je n'ai plus la force de bouger. Je gis sur le sol, pour une fois. Mais je meurs de faim, je n'ai plus de salive. Je n'ai plus d'espoir, je me laisse dépérir sur ce sol... moelleux ? Dans un ultime effort, j'ouvre un œil. Je le referme aussitôt. Une vive lumière m'agresse. Je le ré-ouvre. Lentement. Je m'habitue difficilement à la lumière, je souffre. C'est bien ce que je pensais. Je suis dans un lit. La salle est très petite, juste assez large pour accueillir le lit, et assez longue pour accueillir une petit table en plus. Donc, j'imagine qu'il n'y a que moi, là-dedans.
Je ne sais pas où je trouve la force de me relever, mais je m'adosse lentement au mur derrière moi, toujours assise sur le lit. Porte close et fenêtre grillagée, bien sûr. J'observe la table. Je me jette en avant dans un élan de bonheur. Je ramperai si il le faut, mais j'atteindrais les vivres qui m'y attendent. Je me relève en me tenant à la table, mais celle-ci bascule. Heureusement, il y avait des fruits, du jambon cru et la bouteille d'eau était fermée. C'est presque un repas parfaitement équilibré, tiens. Bizarre, cette attention. Je m'assois et me mets à manger comme une truie mis à jeun.
C'est maintenant que je remarque ce pyjama d'homme que je porte. Ce n'est pas dans son style... De plus, ils sent bon, ce qui est anormal pour ce gorille malpropre. Je doute être chez lui, aussi. La porte est blindée ! Je n'arrive pas à y croire, c'est une véritable prison ! Mais toujours est-il que cette prison n'appartient pas à ce salaud. Surement à l'une des autres personnes qui était là, la... dernière fois. Je ne sais pas combien de temps ça fait. Mais « la dernière fois » suffira. C'est plutôt réjouissant ! Il ne peut pas y avoir pire que lui, non ? Et puis, il – ou ils ? - semble(nt) bien plus attentionnés.
Je remarque un œillet sur la porte. Je suis donc surveillée. Mais à mon insu. Me regarde-t-on en ce moment ? Oulah. Attendez. Je commence à devenir paranoïaque. Malheureusement, avec cette fine salle en longueur, je ne peux pas sortir de son champ de vision. Bref, pas question de scier les barreaux de ma fenêtre, quoi... Soudain, un cri. De colère. Mais ce n'est pas sa voix. Quelqu'un lui répond. Ce n'est pas sa voix non plus. J'entends des pas. Dans des escaliers, même... Je suis donc dans une maison à étage. Ou bien ils étaient à la cave ? Je vais vérifier à la fenêtre... Je me lève, mais je me fige directement.
Je me retourne vers la porte, qui s'ouvre brutalement.
Mais ça sert à l'histoire, donc... mais je vous promets que ça bougera plus dans le prochain chapitre
Il fait froid. Sombre et humide, aussi. Je ne ressens presque rien. Même sans me tenir, je tiens debout. J'essaie de bouger, mais je ne peux pas. J'imagine que je suis attachée... Je ne ressens qu'une seule chose : cette violente douleur dans l'épaule. Je me sens tellement étrange... Il est venu, m'a plantée ce couteau... Et me voici, ici. Où est-ce, là est la question. La seule partie de mon corps que je sens encore est mon épaule. L'obscurité est aussi totale que la solitude.
Normalement, je ne suis pas claustrophobe, j'aime la solitude et le calme. Mais l'immobilité forcée et le noir change radicalement ma vision de la chose. Je ne pense pas que je vais supporter ça longtemps. Je ne sais pas quoi faire. Appeler à l'aide, peut-être ? Soit. Allons-y. Je sais déjà que c'est parfaitement inutile, mais je n'ai que ça à tenter.
Vous n'avez jamais vu les films de zombies ? Non, je ne veux pas encore comparer ma vie à un film, surtout pas à une histoire de morts-vivants. Mais ces petits râles, ces soupirs inexpressifs que poussent ces créatures sans cerveau, vous voyez de quoi je parle ? Hé bien, l'autre personne qui semble se trouver avec moi dans cette salle semble avoir été bien surprise dans sa somnolence.
Tiens, charmant petit rire sadique, Ô combien familier. Cette enflure semble me dire quelque chose, mais je ne comprends pas quoi. Je l'entends marcher, cependant. Ensuite, un éclair de lumière m'agresse soudainement. Je ferme les yeux directement, j'ai l'impression qu'ils sont brûlés. Normalement, quand on ferme les yeux, tout est noir. Hé bien actuellement, je vois blanc... Mais malheureusement non, ce n'est pas un chemin vers le Paradis.
J'ai un terrible mal de tête, maintenant. Je n'ai même pas compris pourquoi. J'ai l'esprit trop confus pour ça. Je me secoue, je me tortille dans les liens qui me retiennent. Mes yeux me brûlent, mon épaule de ma lance, ma tête semble exploser. Je crois friser la crise d'épilepsie, là ! Je me débats une dernière fois. Mauvaise idée : toutes ces souffrances se cumulent au plus haut point, et je m'évanouis.
J'ouvre les yeux. Rien n'a changé. Combien de temps ai-je dormi ? Était-ce un somme, ou bien un long coma ? Tout ce noir, rien que ce noir... et la douleur. Je dois être enfermée dans je-ne-sais quelle cave miteuse du village. Mais je ne pense pas que grand monde s'en inquiète. Je n'ai plus d'amis, que des ennemis. Mes parents sont surement en train d'espérer que j'ai fini par fuguer. Au pire, fugue ou pas, ils sont débarrassés de moi, ils ne vont pas fouiller plus que ça. Une tache de sang sur le parquet ? Allons, ce n'est rien ! C'est juste notre traînée de fille qui s'est faite poignarder !
Quoique mes ennemis doivent être bien tristes. Plus personne à martyriser. Plus de souffre-douleur. C'est ballot, hein ? J'ai disparu et vous devenez vous ennuyer, mais alors... Vu le temps que vous passiez à caillasser ma fenêtre et à m'insulter à longueur de journée... Alors que je ne suis même pas – encore – morte. Et moi ? Enchainée à je-ne-sais quoi, dans le noir et le silence ? Non, je ne m'ennuie pas. Je m'amuse comme une folle à vous maudire silencieusement, à haïr tous ceux qui m'ont haïe, à imaginer des plans irréalisables me permettant de m'échapper.
Sinon, la plupart du temps, c'est à Lui que je pense. Le seul qui m'empêche par sa simple existence de me suicider, en, voyons, me découpant la langue avec les dents et mourir d'hémorragie buccale. Celui qui s'accroche à moi et retiens ma vie sur Terre. Sans lui, cette faim qui me taillade le ventre et cette soif horrible qui laisse ma gorge tomber en poussière m'auraient déjà tuée.
Je n'ai toujours aucune notion du temps. Je me suis encore endormie. Ni nourriture, ni eau, ni visite. Il a dû m'oublier. Ou bien il a décidé de me laisser pourrir dans cette cave, où personne ne retrouvera mon cadavre maigre et desséché. Ce n'est pas plus mal ainsi. J'ai toujours mal au yeux, toujours cette sensation de brûlure. Mais cette fois-ci, c'est à cause de mes larmes. De plus, je ne peux pas m'essuyer les yeux...
Quel intérêt de m'obliger à sortir avec lui, si c'est pour me séquestrer dans une cave ? Quand je pense aux filles qui ont survécu à ça... Je pense aux très nombreuses filles qui en sont mortes, oubliées, et dont on ne parle donc pas. Je ne crois pas qu'il y ait de film sur ça. Et je suis sûre que de toute façon, ce serait une « bad end ».
Flash de lumière. Enfin, je crois. Je n'ai plus la force d'ouvrir les yeux, je n'ai donc rien subi. Mes liens se détachent. Je tombe, inerte mais consciente. Mais... Non, je ne crois pas que le sol soit en diagonale. On a donc du me retenir... Je suis posée sur le sol. Je sens un main se poser sur moi. Puis une autre. Puis un pied... Un pied... Qui ressemble à une main. Et un autre de ces pieds bizarres. Et, un bon petit moment plus tard, un troisième me touche. L'homme-pieuvre ? Non, il y a juste plusieurs personnes... Je me demande ce qu'elles vont faire, mais, par un miracle inexpliqué, j'arrive à obliger mon corps à s'endormir.
Réveil. Pourquoi ne suis-je pas encore morte ? Pourtant, je n'ai plus la force de bouger. Je gis sur le sol, pour une fois. Mais je meurs de faim, je n'ai plus de salive. Je n'ai plus d'espoir, je me laisse dépérir sur ce sol... moelleux ? Dans un ultime effort, j'ouvre un œil. Je le referme aussitôt. Une vive lumière m'agresse. Je le ré-ouvre. Lentement. Je m'habitue difficilement à la lumière, je souffre. C'est bien ce que je pensais. Je suis dans un lit. La salle est très petite, juste assez large pour accueillir le lit, et assez longue pour accueillir une petit table en plus. Donc, j'imagine qu'il n'y a que moi, là-dedans.
Je ne sais pas où je trouve la force de me relever, mais je m'adosse lentement au mur derrière moi, toujours assise sur le lit. Porte close et fenêtre grillagée, bien sûr. J'observe la table. Je me jette en avant dans un élan de bonheur. Je ramperai si il le faut, mais j'atteindrais les vivres qui m'y attendent. Je me relève en me tenant à la table, mais celle-ci bascule. Heureusement, il y avait des fruits, du jambon cru et la bouteille d'eau était fermée. C'est presque un repas parfaitement équilibré, tiens. Bizarre, cette attention. Je m'assois et me mets à manger comme une truie mis à jeun.
C'est maintenant que je remarque ce pyjama d'homme que je porte. Ce n'est pas dans son style... De plus, ils sent bon, ce qui est anormal pour ce gorille malpropre. Je doute être chez lui, aussi. La porte est blindée ! Je n'arrive pas à y croire, c'est une véritable prison ! Mais toujours est-il que cette prison n'appartient pas à ce salaud. Surement à l'une des autres personnes qui était là, la... dernière fois. Je ne sais pas combien de temps ça fait. Mais « la dernière fois » suffira. C'est plutôt réjouissant ! Il ne peut pas y avoir pire que lui, non ? Et puis, il – ou ils ? - semble(nt) bien plus attentionnés.
Je remarque un œillet sur la porte. Je suis donc surveillée. Mais à mon insu. Me regarde-t-on en ce moment ? Oulah. Attendez. Je commence à devenir paranoïaque. Malheureusement, avec cette fine salle en longueur, je ne peux pas sortir de son champ de vision. Bref, pas question de scier les barreaux de ma fenêtre, quoi... Soudain, un cri. De colère. Mais ce n'est pas sa voix. Quelqu'un lui répond. Ce n'est pas sa voix non plus. J'entends des pas. Dans des escaliers, même... Je suis donc dans une maison à étage. Ou bien ils étaient à la cave ? Je vais vérifier à la fenêtre... Je me lève, mais je me fige directement.
Je me retourne vers la porte, qui s'ouvre brutalement.
Commentaires
- TheCowardlyDog
15/10/2009 à 17:33:01
Merci !
Je vais tenter de faire la suite le plus rapidement possible ! - Droran
15/10/2009 à 12:30:16
Rien à dire. Ou si, suite J'adore
- Pseudo supprimé
14/10/2009 à 22:13:16
C est... ROBERT
ou alors ce sont tes parents...
ou alors le terrible LUI
suspend aussi blindé que la porte