Je me réveilla dans un hôpital.

Infirmière - Alors enfin réveillé.
Moi - M'ouais.
Infirmière - Je vais te faire un rapport.
Moi - Allez-y...
Infirmière - Donc, tu as la clavicule brisée, l'épaule luxée, la rotule explosée, le nez cassé, quatres dents en moins et une foulure du poignée.
Moi - Ca me fait une belle jambe.
Infirmière - Et tu ne pourras plus jamais faire de skate.
Moi - WHAAAT???!!!
Infirmière - Etant donné l'état de ta rotule.
Moi - Rotule ou pas je ferais du skate!
Infirmière - Mais oui jeune homme.

Voilà, la seule chose que j'apprécie vient de m'être enlevé. J'imaginais pas qu'ils m'avaient frappés aussi fort. Je savais que je finirais dans un sale état, mais ne plus pouvoir exercer la seule chose qui me donne du plaisir dans la vie, ok y a aussi le M Z mais bon...

Je suis détruit aussi bien physiquement que mentalement. J'y pense de plus en plus.
Les filles ne m'aiment pas, ma famille ne m'aiment pas, mes camarades de classes ne m'aiment pas. Personne ne m'aime. Je chercher éperdument des raisons de me donner la mort.
Je ne sais pas vers quoi me tourner, la seule autre chose que j'apprécie, j'y suis à chier. On la nomme, "le dessin". Pour certaines personnes c'est si simple, inné. Cette construction d'une chose ou d'une personne faites par un crayon, un stylo et autres pinceau qui me donnait tant de mal. Peut-être devrais-je m'y exercer histoire de ne pas tomber dans un trou sans fond.

À quoi bon. Je suis un bon à rien. Ma mère avait raison. Si je n'arrête pas tout maintenant, je finirais sous les ponts.

J'aperçois une fenêtre ouverte deux lits plus loin. Et pourquoi ne pas en finir maintenant!

Aïe!

Je n'arrive plus à bouger. A plus tard la mort peut-être...