Le lendemain matin, je me réveille, personne dans la maison, je prend mon petit dèj, puis je me remet dans mon plumards et j'écoute un peu de musique et je joue au pain ball . C'est vraiment une matinée en bois. Midi arrive, puis une heure, toujours personne. A 14h30, je vois mes parents rappliquer, le sourire aux lèvres:

«-Oh! Pourquoi t'es tout rouge Julien? T'es stressé? Pète un coup, héhéhéhé!!!
-Je pense pas que se soit une bonne idée, sa risque de pué. Mais bordel qu'est-ce que vous foutiez, j'ai la dalle moi.
-Oh! Laisse nous le temps d'arriver un peu tu nous saute dessus, calme-toi voyons.
-Bon! Qu'est-ce qu'on mange alors?!
-Il y a du pain, du maïs, du beurre...
-Et bin on va aller loin avec sa.»

Nous déjeunons dans une atmosphère plutôt tendu, puis nous prenons nos affaires pour partir à la plage. Une chance qu'il fasse beau aujourd'hui, j'allais péter un câble sinon. Nous arrivons à un petit cabanon, celui de mon oncle, on y déposent nos affaires quand on vas à la plage, s'est pratique. Je commence à avoir chaud, je décide d'aller me baigner, je passe par dessus la dune et.... il manque quelque chose d'essentiel pour se baigner, mais j'arrive pas à trouver quoi. J'ai mon short, ma serviette, mais pour se baigner, faudrait qu'il y est la mer. Où est-ce qu'elle c'est barrer cette conne de Manche. Je demande à ma tante.

«-Où est-ce qu'elle est la mer?
-Au même endroit que les filles qui ont vu ta gueule.
- C'est drôle ça. Dommage que j'arrive pas à rire. Et en vrai sa donne quoi?
-Elle sera là dans une heure. Par contre pour les filles tu vas devoir attendre plus longtemps.
-Toi pour ton sens de l'humour, attend pas qu'il revienne, tu vas mourir bien avant qu'il soit là.»

Après cette folle conversation, je rentre dans le cabanon m'allonger sur le canapé. Je m'assoupis et me réveille, 1h30 plus tard. Je vais donc sur la plage pour rejoindre la mer. Il faut savoir aussi qu'entre la dune et l'eau il faut marcher pendant un quart d'heure donc autant partir en avance et prendre un casse-croute pour la route. Arrivé à quelque mètre de l'eau, je me jette à corps perdu dans la houle Normande. Quelle bonheur de pouvoir nager... DANS UNE EAU GLACIAL!!!!!! Je ressort de l'eau en courant et je m'enroule dans ma serviette. Je claque des dents, en à peine 5 secondes j'ai réussi à choper une bronchite. S'est étonnant de voir que même étant une région lointaine de l'Arctique, on arrive à atteindre des température aussi basse. Faudrait que Nicolas Hulot fasse une étude sur ce phénomène très étrange qui est que même après avoir vu la facette pourrie d'une région, on continu à trouver des choses aussi désolante.