Note de la fic :
Publié le 04/09/2009 à 16:06:01 par sebb73
Devant la porte, j'étais comme tétanisé. Je me calmai tant bien que mal et finis par toquer.
« Oh bonjour Corentin ça fait plaisir de te voir »
La personne qui avait répondu n'était autre que la mère de Sandrine. Christine de son prénom. Une dame d'un certain âge mais qui avait une sympathie et un cœur gros comme ça.
« Mais entre tu vas finir par prendre racine » Me dit-elle en me faisant la bise.
« Merci » Répondis-je en souriant
Christine m'installa dans le salon et me dit:
« Je vais chercher Sandrine ne bouge pas »
« Merci beaucoup »
Elle monta à l'étage de sa maison et quelques secondes plus tard elle descendit en compagnie de l'amour de ma vie. Elle s'approcha mais étrangement, elle gardait ses distances. Je me disais que ce n'était rien et lui demanda:
« On peut parler ? »
« Oui si tu veux » Me répondit-elle en soupirant avant d'ajouter
« Maman je vais dehors 2 minutes »
« Mais oui vas-y » Répondit sa mère
Nous sortîmes donc de la maison et en face de notre position, il y avait un banc.
« On peut s'asseoir si tu veux » Dis-je
« Non ça ira, alors qu'est ce que tu voulais me dire ? »
Je lui donnai les fleurs que j'avais achetés plus tôt elle me remercia mais d'un air étrange comme si elle était gênée. J'étais un peu pris de cour, je n'imaginais pas que ça commencerait comme ça mais bon je m'en accommodai et me lançai finalement:
« Écoute Sandrine, c'est vrai, j'ai merdé mais je me suis repris en main, j'ai même retrouvé un boulot. Mon cœur se meurt tout seul je t'en supplie reviens »
« Non » Me répondit Sandrine
« Quoi ? Mais pourquoi ? » Demandai-je
« J'arrive pas à accepter que tu m'ait trahie comme ça. Je trouve ça ignoble »
« Mais... Je te l'ai dis. Ma virée dans ce bar c'était un accident. Tu comptes bien plus pour moi, je te jure ! » Repris-je paniqué
« Même, ça tome bien que tu sois là Corentin il y a un truc que j'ai à te dire »
« Quoi ? » Demandai-je
« Je demande le divorce » M'annonçait Sandrine
« Mais...mais et Maurice … tu penses à lui ? » Demandai-je prostré
« Il s'en sortira bien et puis y a la garde partagée »
« Non je refuse le divorce » Répondis-je fermement
« Ne complique pas les choses » Me répondit Sandrine
J'étais au fond du trou, complètement achevé par cette annonce. Je sentais les larmes monter dans mon corps mais je ne voulais pas craquer devant elle. Je me tournai donc vers la maison et je fus choqué. Jean-Claude était à la fenêtre et il dit:
« Chérie tu rentres ? »
Mon cerveau allait imploser et les larmes que je ressentais ont laissés place à une haine que je n'avais pas ressenti depuis ma sortie de prison il y a 12 ans maintenant. Je serrai les poings et entrai dans la maison. Je vis Jean-Claude et immédiatement je lui sautai dessus en le frappant de toutes mes forces:
« Sale connard ! Tu vas payer ! » Dis-je tout en lui mettant coup après coup
« Calme toi ! »
Je lâchai Jean-Claude qui s'écroula au sol et faisait face à Sandrine. Pendant que je m'approchai d'elle, elle eut le temps de dire:
« Normal que Jean-Claude t'ait viré alors, vu comment t'as du molester ce pauvre Stéphane »
J'étais tétanisé. Mon patron avait délibérément menti à Sandrine pour pouvoir se la faire. J'étais en rage mais je décidai de partir. J'avais quand même bien amoché Jean-Claude. Je m'en suis aperçu en voyant une de ses dents à terre. Une fois arrivée, je retournai chercher Maurice et lui fit à manger et il me demanda:
« Papa ? »
« Oui Maurice ? »
« Elle est où maman ? »
« Pfffff.... »
Je quittai la cuisine et m'assis à côté de lui:
« Écoute Maurice, tu sais, il y a des fois dans la vie où un papa et une maman veulent passer à autre chose donc ils font ce qu'on appelle un divorce et ta mère et moi c'est ce qu'on va faire »
« Mais ça veut dire que Maman habitera plus ici ? » Me demanda Maurice
« Non » Répondis-je
« Elle viendra plus me voir ? »
« Si rassure toi, elle viendra quand même de temps en temps »
Mon fils n'insista pas quand il vit que j'étais vraiment peiné par cette situation. Une fois son repas cuit, il commença à manger et me demanda:
« Tu manges pas papa ? »
« Non chéri j'ai pas faim »
« Mais il faut manger, tu me le dis tout le temps quand je veux pas manger »
J'esquissai un sourire et pour ne pas lui montrer le mauvais exemple, prit une légère portion du repas. Après les différentes tâches du quotidien, je lis à Maurice son histoire habituelle avant de l'embrasser pour lui souhaiter bonne nuit. Je fermai toutes les lumières de la maison et prit la fiche signalétique que je devais remplir pour mon nouveau job. Après remplissage la voici:
Fiche signalétique:
Nom: Martins
Prénom: Corentin
Age: 35 ans
Taille: 1m99
Poids: 108 Kg
Situation familiale: Célibataire avec enfant.
Ville: Chambéry
C'est ainsi que je m'endormis, le cœur et les émotions vidés par cette journée complètement folle.
« Oh bonjour Corentin ça fait plaisir de te voir »
La personne qui avait répondu n'était autre que la mère de Sandrine. Christine de son prénom. Une dame d'un certain âge mais qui avait une sympathie et un cœur gros comme ça.
« Mais entre tu vas finir par prendre racine » Me dit-elle en me faisant la bise.
« Merci » Répondis-je en souriant
Christine m'installa dans le salon et me dit:
« Je vais chercher Sandrine ne bouge pas »
« Merci beaucoup »
Elle monta à l'étage de sa maison et quelques secondes plus tard elle descendit en compagnie de l'amour de ma vie. Elle s'approcha mais étrangement, elle gardait ses distances. Je me disais que ce n'était rien et lui demanda:
« On peut parler ? »
« Oui si tu veux » Me répondit-elle en soupirant avant d'ajouter
« Maman je vais dehors 2 minutes »
« Mais oui vas-y » Répondit sa mère
Nous sortîmes donc de la maison et en face de notre position, il y avait un banc.
« On peut s'asseoir si tu veux » Dis-je
« Non ça ira, alors qu'est ce que tu voulais me dire ? »
Je lui donnai les fleurs que j'avais achetés plus tôt elle me remercia mais d'un air étrange comme si elle était gênée. J'étais un peu pris de cour, je n'imaginais pas que ça commencerait comme ça mais bon je m'en accommodai et me lançai finalement:
« Écoute Sandrine, c'est vrai, j'ai merdé mais je me suis repris en main, j'ai même retrouvé un boulot. Mon cœur se meurt tout seul je t'en supplie reviens »
« Non » Me répondit Sandrine
« Quoi ? Mais pourquoi ? » Demandai-je
« J'arrive pas à accepter que tu m'ait trahie comme ça. Je trouve ça ignoble »
« Mais... Je te l'ai dis. Ma virée dans ce bar c'était un accident. Tu comptes bien plus pour moi, je te jure ! » Repris-je paniqué
« Même, ça tome bien que tu sois là Corentin il y a un truc que j'ai à te dire »
« Quoi ? » Demandai-je
« Je demande le divorce » M'annonçait Sandrine
« Mais...mais et Maurice … tu penses à lui ? » Demandai-je prostré
« Il s'en sortira bien et puis y a la garde partagée »
« Non je refuse le divorce » Répondis-je fermement
« Ne complique pas les choses » Me répondit Sandrine
J'étais au fond du trou, complètement achevé par cette annonce. Je sentais les larmes monter dans mon corps mais je ne voulais pas craquer devant elle. Je me tournai donc vers la maison et je fus choqué. Jean-Claude était à la fenêtre et il dit:
« Chérie tu rentres ? »
Mon cerveau allait imploser et les larmes que je ressentais ont laissés place à une haine que je n'avais pas ressenti depuis ma sortie de prison il y a 12 ans maintenant. Je serrai les poings et entrai dans la maison. Je vis Jean-Claude et immédiatement je lui sautai dessus en le frappant de toutes mes forces:
« Sale connard ! Tu vas payer ! » Dis-je tout en lui mettant coup après coup
« Calme toi ! »
Je lâchai Jean-Claude qui s'écroula au sol et faisait face à Sandrine. Pendant que je m'approchai d'elle, elle eut le temps de dire:
« Normal que Jean-Claude t'ait viré alors, vu comment t'as du molester ce pauvre Stéphane »
J'étais tétanisé. Mon patron avait délibérément menti à Sandrine pour pouvoir se la faire. J'étais en rage mais je décidai de partir. J'avais quand même bien amoché Jean-Claude. Je m'en suis aperçu en voyant une de ses dents à terre. Une fois arrivée, je retournai chercher Maurice et lui fit à manger et il me demanda:
« Papa ? »
« Oui Maurice ? »
« Elle est où maman ? »
« Pfffff.... »
Je quittai la cuisine et m'assis à côté de lui:
« Écoute Maurice, tu sais, il y a des fois dans la vie où un papa et une maman veulent passer à autre chose donc ils font ce qu'on appelle un divorce et ta mère et moi c'est ce qu'on va faire »
« Mais ça veut dire que Maman habitera plus ici ? » Me demanda Maurice
« Non » Répondis-je
« Elle viendra plus me voir ? »
« Si rassure toi, elle viendra quand même de temps en temps »
Mon fils n'insista pas quand il vit que j'étais vraiment peiné par cette situation. Une fois son repas cuit, il commença à manger et me demanda:
« Tu manges pas papa ? »
« Non chéri j'ai pas faim »
« Mais il faut manger, tu me le dis tout le temps quand je veux pas manger »
J'esquissai un sourire et pour ne pas lui montrer le mauvais exemple, prit une légère portion du repas. Après les différentes tâches du quotidien, je lis à Maurice son histoire habituelle avant de l'embrasser pour lui souhaiter bonne nuit. Je fermai toutes les lumières de la maison et prit la fiche signalétique que je devais remplir pour mon nouveau job. Après remplissage la voici:
Fiche signalétique:
Nom: Martins
Prénom: Corentin
Age: 35 ans
Taille: 1m99
Poids: 108 Kg
Situation familiale: Célibataire avec enfant.
Ville: Chambéry
C'est ainsi que je m'endormis, le cœur et les émotions vidés par cette journée complètement folle.