Note de la fic : Non notée
Publié le 31/10/2017 à 00:34:50 par 5am
‘’Il est décrété que la plus grande douleur a toujours été et toujours sera de ne pas pouvoir donner d’amour à qui l’on aime.’’
Il est amoureux Steven. Il y croit dur comme fer. Hier encore, il était dans les bras de sa belle, et, elle lui susurrait à l’oreille toutes les promesses du monde.
Pourtant, aujourd’hui, tout s’est finit. Il ne comprend pas. Comment ? Quoi ? Pense-t-il. Rien n’est plus simple. Il s’agit de la nature humaine. Il s’agit de l’être humain. Il est mauvais. Il est fondamentalement mauvais. Il ne fait qu’utiliser autrui. L’autre n’est pour lui qu’une source de profit. Il n’est pour lui qu’un moyen d’accéder au bonheur. Ce n’est pas pour rien que l’enfer c’est les autres. Oui. Tu ne veux pas y croire ? Ne t’en fais pas, mon petit. Un jour viendra. Un jour viendra et tu comprendras. Tu comprendras que personne ne s’assied à table avec un regard pure. Tu comprendras que personne n’est honnête. Et tu comprendras que personne ne le sera jamais.
Oui. Les autres sont ton plus grand malheur. Mais pourtant tu ne peux pas vivre sans eux. Car sans eux, tu n’existes plus. Tu n’es plus. Tu ne peux plus être heureux. Tu vis à travers eux. Finalement, dans le regard de l’autre, tu ne cherches qu’à voir ton reflet.
Tu croyais être exempté ? Tu croyais être bon ? Non, tu es comme les autres. Tu es comme moi. Tu es comme celui qui t’as fait du mal. Tu crois ressentir de l’empathie. Tu crois vouloir le bien de l’autre. Mais ce n’est que croyance. Saches que tout ce que tu fais n’est régis que par pure intérêt. Tu n’es pas unique. Ici-bas, nous sommes tous égaux. Nous mentons tous. Et la vérité n’est une vertu nulle part.
Mais alors, Steven est-il vraiment triste pour les bonnes raisons ? Celles qu’on implique habituellement à la perte de l’être aimé ? Il se sent trahit. Il se sent seul. Il n’a qu’une envie. C’est de ne plus jamais se réveiller. Mais ne pleure-t-il pas seulement car il a perdu ce qui lui permettait d’être ? Ce qui lui permettait d’exister ? L’amour que cette fille lui portait n’était-il pas seulement un moyen d’oublier la réalité ? N’était-il là que pour lui faire vivre un mensonge ? Un beau mensonge. Le plus beau des mensonges. Aime-t-on vraiment ? Ou aimons-nous seulement pour recevoir l’amour ? Amour qui nous permet d’oublier. Oublier que nous sommes seul. Personne ne sera jamais à tes côtés. Tu es seul. Seul. Mais dans ta solitude, tu n’es pas seul. Nous sommes tous seuls.
L’amour en soit, par définition, est une utopie. Il n’existe pas.
Il est déjà rare de trouver sa copie factice. Celle façonnée par nous autres. Un semblant, un soupçon de vérité. Pour m’être un jour approché de ce qui pourrait être considéré comme un amour véritable, je sais qu’il est invivable. Il nous plonge dans la folie. Il nous plonge dans le désespoir. On se brûle si vite qu’on s’en éloigne aussitôt. Certains perdent la raison. C’est pour cela que nous avons créé l’armature des mots et la cuirasse du mensonge. Pour rendre la vie vivable. C’est pour cela que chacun, en prenant de la maturité, ne réfléchit plus avec son cœur mais avec sa tête. Car il est trop douloureux de vivre comme il faudrait vivre. Il est trop douloureux de ressentir. Une fois que tu as touché au bonheur, le malheur n’en est qu’intensifié. Comme une fois avoir touché au malheur, le bonheur n’en est qu’intensifié. Et la sensation sera si agréable que tu ne voudras jamais la quitter. Et la sensation de malheur sera si désagréable que tu ne voudras jamais plus y toucher. Quelle simplicité humaine ! Tu y toucheras de toute façon. Et alors, tu seras en quête du bonheur. La quête du bonheur, ou, en d’autres termes, la mort de l’Homme. Sa recherche est vaine. Tu ne trouves jamais le bonheur en le cherchant. Il devient inaccessible. Peu à peu. Tu crois t’en approcher. Pourtant, à chaque fois, il te glisse des doigts.
Et donc, si tout rapport est régi par le fait que chacun cherche en l’autre un profit, plus rien n’a de sens car plus rien n’est véritable. Et si plus rien n’a de sens, à quoi bon continuer à vivre. Faut-il se suicider ? Tout dépend maintenant de toi. Tu connais la vérité. Tu peux choisir de continuer à vivre dans le mensonge, dans ce confortable mensonge que nous avons créé et qui peut te permettre de survivre (et en tant que bon animal que tu es, tu risques de faire ce choix là) ou alors d’accepter la réalité dans le sens ou si tu l’acceptes tu ne peux pas vivre avec. Steven, qui a trop peur de voir les choses en face, reste ici. Avec toi et moi. Pourtant il connaît la réalité. Je lui en parle tous les jours. Et tous les jours il refuse la confrontation avec la vérité. Car, tu dois avoir compris maintenant, mais le mensonge est notre façon de survivre. Tout est mensonge. Si tu es une personne intelligente, tu répètes l’action de te mentir à toi-même chaque jour. Tu es lucide. Tu connais la réalité. Mais tu préfères l’enfouir. Et moi, je suis là pour te la rappeler.
Veux-tu t’affranchir de ta condition d’Homme ?
Alors deviens un Dieu, et ouvre-toi à la vérité.
Acceptes-là.
Et, lors de ton dernier souffle, ne regrettes rien. Où que tu ailles, ce sera toujours mieux qu’ici-bas
Il est amoureux Steven. Il y croit dur comme fer. Hier encore, il était dans les bras de sa belle, et, elle lui susurrait à l’oreille toutes les promesses du monde.
Pourtant, aujourd’hui, tout s’est finit. Il ne comprend pas. Comment ? Quoi ? Pense-t-il. Rien n’est plus simple. Il s’agit de la nature humaine. Il s’agit de l’être humain. Il est mauvais. Il est fondamentalement mauvais. Il ne fait qu’utiliser autrui. L’autre n’est pour lui qu’une source de profit. Il n’est pour lui qu’un moyen d’accéder au bonheur. Ce n’est pas pour rien que l’enfer c’est les autres. Oui. Tu ne veux pas y croire ? Ne t’en fais pas, mon petit. Un jour viendra. Un jour viendra et tu comprendras. Tu comprendras que personne ne s’assied à table avec un regard pure. Tu comprendras que personne n’est honnête. Et tu comprendras que personne ne le sera jamais.
Oui. Les autres sont ton plus grand malheur. Mais pourtant tu ne peux pas vivre sans eux. Car sans eux, tu n’existes plus. Tu n’es plus. Tu ne peux plus être heureux. Tu vis à travers eux. Finalement, dans le regard de l’autre, tu ne cherches qu’à voir ton reflet.
Tu croyais être exempté ? Tu croyais être bon ? Non, tu es comme les autres. Tu es comme moi. Tu es comme celui qui t’as fait du mal. Tu crois ressentir de l’empathie. Tu crois vouloir le bien de l’autre. Mais ce n’est que croyance. Saches que tout ce que tu fais n’est régis que par pure intérêt. Tu n’es pas unique. Ici-bas, nous sommes tous égaux. Nous mentons tous. Et la vérité n’est une vertu nulle part.
Mais alors, Steven est-il vraiment triste pour les bonnes raisons ? Celles qu’on implique habituellement à la perte de l’être aimé ? Il se sent trahit. Il se sent seul. Il n’a qu’une envie. C’est de ne plus jamais se réveiller. Mais ne pleure-t-il pas seulement car il a perdu ce qui lui permettait d’être ? Ce qui lui permettait d’exister ? L’amour que cette fille lui portait n’était-il pas seulement un moyen d’oublier la réalité ? N’était-il là que pour lui faire vivre un mensonge ? Un beau mensonge. Le plus beau des mensonges. Aime-t-on vraiment ? Ou aimons-nous seulement pour recevoir l’amour ? Amour qui nous permet d’oublier. Oublier que nous sommes seul. Personne ne sera jamais à tes côtés. Tu es seul. Seul. Mais dans ta solitude, tu n’es pas seul. Nous sommes tous seuls.
L’amour en soit, par définition, est une utopie. Il n’existe pas.
Il est déjà rare de trouver sa copie factice. Celle façonnée par nous autres. Un semblant, un soupçon de vérité. Pour m’être un jour approché de ce qui pourrait être considéré comme un amour véritable, je sais qu’il est invivable. Il nous plonge dans la folie. Il nous plonge dans le désespoir. On se brûle si vite qu’on s’en éloigne aussitôt. Certains perdent la raison. C’est pour cela que nous avons créé l’armature des mots et la cuirasse du mensonge. Pour rendre la vie vivable. C’est pour cela que chacun, en prenant de la maturité, ne réfléchit plus avec son cœur mais avec sa tête. Car il est trop douloureux de vivre comme il faudrait vivre. Il est trop douloureux de ressentir. Une fois que tu as touché au bonheur, le malheur n’en est qu’intensifié. Comme une fois avoir touché au malheur, le bonheur n’en est qu’intensifié. Et la sensation sera si agréable que tu ne voudras jamais la quitter. Et la sensation de malheur sera si désagréable que tu ne voudras jamais plus y toucher. Quelle simplicité humaine ! Tu y toucheras de toute façon. Et alors, tu seras en quête du bonheur. La quête du bonheur, ou, en d’autres termes, la mort de l’Homme. Sa recherche est vaine. Tu ne trouves jamais le bonheur en le cherchant. Il devient inaccessible. Peu à peu. Tu crois t’en approcher. Pourtant, à chaque fois, il te glisse des doigts.
Et donc, si tout rapport est régi par le fait que chacun cherche en l’autre un profit, plus rien n’a de sens car plus rien n’est véritable. Et si plus rien n’a de sens, à quoi bon continuer à vivre. Faut-il se suicider ? Tout dépend maintenant de toi. Tu connais la vérité. Tu peux choisir de continuer à vivre dans le mensonge, dans ce confortable mensonge que nous avons créé et qui peut te permettre de survivre (et en tant que bon animal que tu es, tu risques de faire ce choix là) ou alors d’accepter la réalité dans le sens ou si tu l’acceptes tu ne peux pas vivre avec. Steven, qui a trop peur de voir les choses en face, reste ici. Avec toi et moi. Pourtant il connaît la réalité. Je lui en parle tous les jours. Et tous les jours il refuse la confrontation avec la vérité. Car, tu dois avoir compris maintenant, mais le mensonge est notre façon de survivre. Tout est mensonge. Si tu es une personne intelligente, tu répètes l’action de te mentir à toi-même chaque jour. Tu es lucide. Tu connais la réalité. Mais tu préfères l’enfouir. Et moi, je suis là pour te la rappeler.
Veux-tu t’affranchir de ta condition d’Homme ?
Alors deviens un Dieu, et ouvre-toi à la vérité.
Acceptes-là.
Et, lors de ton dernier souffle, ne regrettes rien. Où que tu ailles, ce sera toujours mieux qu’ici-bas
Commentaires
- BaliBalo
31/10/2017 à 00:34:50
Mais c'est triiiiiiste Cela dit c'est très bien écrit et ta réflexion est loin d'être stupide. Mais je suis plus Jean Jacques Rousseau que Voltaire, sorry man