Note de la fic : Non notée
La Penséedeo du jour
Par : Aradied, RedSky, edwado, Loiseau, Arbu, naon, Cuse, snake-of-fire, Conan, Gregor, Nemesisvsjill, Tigrou, VonDaklage, Droran, GreenStatik, Remedy, hui, Sheyne, Nirvana, Salmanzare, MotherFakeur, Bionus, MPLS, PoulpeDeNoel
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué
Chapitre 472 : Aaah ma belle moustache
Publié le 28/02/2012 à 15:54:34 par Droran
La 471e Penséedeo du jour : mardi 28 février. (par Droran)
Dimanche matin, Arbu et moi-même décidions d'aller voir The Artist avant que ce film soit Oscarisé, car il aurait été dommage de le rater. Restons donc sur le même thème qu'hier : à savoir le grand cinéma. Je vais tenter de vous exposer une rapide critique de ce film.
Pour son dernier film en date, Michel Hazanavicius a fait fort. Sortir un film muet en 2011, il fallait oser. Oui, The Artist est culotté, les acteurs ne parlent pas (bien qu'il y ait lors de certaines scènes des bruitages ou un peu de chant) : certains -courts- dialogues nous sont contés par l'intermédiaire de phrases inscrites sur des images fixes après quelques gesticulations d'un personnage. Pour le reste, tout passe par le travail des acteurs (et actrices), incroyablement doués et portés par de divines musiques de genres divers (symphonie, jazz...). Les lèvres remuent, le spectateur reste interessé et se plonge volontiers dans le film. Même suivre les silences est un réel délice. La réalisation "moderne" n'a pas été proscrite, elle sert même quelques scènes (la cavale du chien, pour ne citer qu'elle) ; mais il est dommage qu'elle n'ait pas été un peu plus utilisée, car au final le film semble un peu plat et pas si marquant que ce à quoi le spectacteur pourrait s'attendre après tant de bonnes critiques.
The Artist prend place en 1927 et nous conte -non sans quelques élipses- la vie de George Valentin, grand acteur de films muets, célèbre en son temps, en parallèle de celle de Peppy Miller qui deviendra actrice (principalement pour lui plaire, au début). Les genres du film (Romance, Drame, Comédie) sont parfaitement représentés par un scénario (trop ?) simple, mignon (pour ne pas dire touchant), et sombre bien que gardant à chaque instant un léger côté second degré qui n'est pas pour déplaire.
Choisir Jean Dujardin pour jouer le rôle principal était une bonne idée, celui-ci joue admirablement bien. Néanmoins, son personnage n'est peut-être pas le plus intéressant. Magnifique et rayonnante de vivacité, Bérénice Bejo (Larmina dans OSS117) qui incarne dans le film Peppy Miller, a tôt fait d'éclipser le personnage masculin qui à ses côtés parait bien fade et moins "vivant". Et tant qu'à parler des acteurs, autant acclamer le chien qui se montre proprement stupéfiant d'un bout à l'autre du film. Comme l'avait fait remarquer Arbu, lors de certaines scènes tragiques on pourrait croire qu'il tente de dialoguer avec son maître (Jean Dujardin).
Le fim aura remporté de nombreux prix, dont cinq Oscars dimanche soir.
Pour conclure, je dirai que The Artist est une très bonne suprise, un film à voir au moins une fois, mais pas si marquant qu'on pourrait l'espérer. Parmi les bonnes surprises de fin 2011, j'ai préféré Intouchables, qui est à ne pas rater.
La video du jour :
Je n'ai plus lu de textes sympathiques ces derniers temps et je ne compte pas faire de la pub pour des fic' qui ne le méritent pas forcément : donc, pas de rubrique aujourd'hui.
Le mois de février se termine et il serait temps de lancer l'éléction de la fic du mois. Jusque-là, cela a toujours été mal foutu. J'apprécierais que vous proposiez des idées pour que -pour une fois- l'éléction soit potable (un peu de prestige, merde).
Dimanche matin, Arbu et moi-même décidions d'aller voir The Artist avant que ce film soit Oscarisé, car il aurait été dommage de le rater. Restons donc sur le même thème qu'hier : à savoir le grand cinéma. Je vais tenter de vous exposer une rapide critique de ce film.
Pour son dernier film en date, Michel Hazanavicius a fait fort. Sortir un film muet en 2011, il fallait oser. Oui, The Artist est culotté, les acteurs ne parlent pas (bien qu'il y ait lors de certaines scènes des bruitages ou un peu de chant) : certains -courts- dialogues nous sont contés par l'intermédiaire de phrases inscrites sur des images fixes après quelques gesticulations d'un personnage. Pour le reste, tout passe par le travail des acteurs (et actrices), incroyablement doués et portés par de divines musiques de genres divers (symphonie, jazz...). Les lèvres remuent, le spectateur reste interessé et se plonge volontiers dans le film. Même suivre les silences est un réel délice. La réalisation "moderne" n'a pas été proscrite, elle sert même quelques scènes (la cavale du chien, pour ne citer qu'elle) ; mais il est dommage qu'elle n'ait pas été un peu plus utilisée, car au final le film semble un peu plat et pas si marquant que ce à quoi le spectacteur pourrait s'attendre après tant de bonnes critiques.
The Artist prend place en 1927 et nous conte -non sans quelques élipses- la vie de George Valentin, grand acteur de films muets, célèbre en son temps, en parallèle de celle de Peppy Miller qui deviendra actrice (principalement pour lui plaire, au début). Les genres du film (Romance, Drame, Comédie) sont parfaitement représentés par un scénario (trop ?) simple, mignon (pour ne pas dire touchant), et sombre bien que gardant à chaque instant un léger côté second degré qui n'est pas pour déplaire.
Choisir Jean Dujardin pour jouer le rôle principal était une bonne idée, celui-ci joue admirablement bien. Néanmoins, son personnage n'est peut-être pas le plus intéressant. Magnifique et rayonnante de vivacité, Bérénice Bejo (Larmina dans OSS117) qui incarne dans le film Peppy Miller, a tôt fait d'éclipser le personnage masculin qui à ses côtés parait bien fade et moins "vivant". Et tant qu'à parler des acteurs, autant acclamer le chien qui se montre proprement stupéfiant d'un bout à l'autre du film. Comme l'avait fait remarquer Arbu, lors de certaines scènes tragiques on pourrait croire qu'il tente de dialoguer avec son maître (Jean Dujardin).
Le fim aura remporté de nombreux prix, dont cinq Oscars dimanche soir.
Pour conclure, je dirai que The Artist est une très bonne suprise, un film à voir au moins une fois, mais pas si marquant qu'on pourrait l'espérer. Parmi les bonnes surprises de fin 2011, j'ai préféré Intouchables, qui est à ne pas rater.
La video du jour :
Je n'ai plus lu de textes sympathiques ces derniers temps et je ne compte pas faire de la pub pour des fic' qui ne le méritent pas forcément : donc, pas de rubrique aujourd'hui.
Le mois de février se termine et il serait temps de lancer l'éléction de la fic du mois. Jusque-là, cela a toujours été mal foutu. J'apprécierais que vous proposiez des idées pour que -pour une fois- l'éléction soit potable (un peu de prestige, merde).
Commentaires
- Koneko_
07/03/2012 à 18:55:25
Orelsan
- MrLasfatal
01/03/2012 à 11:20:31
Je keaf le titre que tu lui as donné Dro' !
Merci de me l'avoir posté en tout cas