Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,
Et de tous les côtés aux gitans exposé,
Six Parisiens tiraient une Caravane.
Francis, Marcel, Michel, tous étaient descendus.
L'PSG suait, soufflait, était rendu.
Un Marseillais survient, et des parisiens s'approche ;
Prétend les animer comme un délinquant;
Frappe l'un, encule l'autre, et réalise au bout d'un moment
Qu' il oublie la vaseline
S'assied sur la moumoute, sur l'embout du Karscher ;
Aussitôt que le parisien fulmine,
Et qu'il voit les gens boiter,
Il s'en attribue uniquement la gloire ;
Va, vient, fait l'bourré ; il semble que ce soit
Un Alcoolico-dépendant allant en chaque endroit
Ramasser ses bouteilles et voulant boire.
Le Marseillais en ce commun besoin
Se plaint qu'il picole seul, et qu'il a tout le soin ;
Qu'aucun n'aide aux alcoolo à se tirer d'affaire.
Un Moine buvait son verre ;
Il prenait bien son temps ! une femme suçait ;
C'était bien de fellations qu'alors il s'agissait !
M'sieur Marseillais s'en va roter à leurs oreilles,
Et fait cent conneries pareilles.
Après bien du travail la caravane arrive au haut.
Respirons maintenant, dit le le marseillais aussitôt :
J'ai tant fait que vos gens sont enfin dans la plaine.
Ca, Messieurs les connauds, payez-moi de ma peine.
Ainsi certaines cons, faisant les empressés,
S'introduisent dans les affaires :
Ils font partout les nécessaires,
Et, partout importuns, devraient être chassés.

Mouhaha.