Note de la fic : Non notée

La Penséedeo du jour


Par : Aradied, RedSky, edwado, Loiseau, Arbu, naon, Cuse, snake-of-fire, Conan, Gregor, Nemesisvsjill, Tigrou, VonDaklage, Droran, GreenStatik, Remedy, hui, Sheyne, Nirvana, Salmanzare, MotherFakeur, Bionus, MPLS, PoulpeDeNoel
Genre : No-Fake
Statut : C'est compliqué



Chapitre 200 : Deux en un


Publié le 30/05/2010 à 22:18:40 par Droran

Les Penséedeos du jour :


Dans la série des sujets à polémique, je demande la DECROISSANCE !

Oh, un gros mots que les politiques, ces gentils abrutis, honnisssent au plus haut point. Oui, décroissance, c'est un mot tellement moche, tellement gras, bref, tellement tâche dans les représentations sociétales qu'il ne faut AB-SO-LU-MENT pas le prononcer. Pas de bol, c'est surtout un modèle alternatif qui demande peu d'effort et peut produire de très très gros dégats sur la société de consommation outrancière.

Le rapport avec nous ? Bah on nage dans une société qui aliène l'individu par la projection de désirs materiels, donc à acheter, à utiliser à minima et à balancer. Le hic ? Après les objets, on pousse les gens à avoir un comportement de consommateur avec leurs relations sociales. La moindre contrarieté dans ladite relation entraine rupture, cris, colère ... bref une frustration inacceptable pour les beaux petits moutons que nous sommes.

La moralité ? Lachez vos désirs, profitez des choses simples et de vos proches, apprenez à les écouter et les découvrir ... Un jour, vous comprendrez peut-être ce que j'ai voulu dire ici. Prenez votre temps, exigez de vous et pour vous le droit au temps, à la lenteur, l'attente et la méditation. Apprenez l'ennui et le vide ... ça fais du bien.

Bref, (re)devenons tolérants !



By Martin, aka crazymarty.



ps : pas de vidéo ... ça respectera l'état d'esprit de la penséédéo :-) ...


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La jeunesse n'a pas d'avenir. Faut s'y faire, on est la lie de l'humanité aux yeux de ces adultes vieillissants qui nous construisent un monde goudronné. Quand je regarde droit devant moi, j'ai envie de pleurer et courir en sens inverse loin de tout ça. Je crois que le pire, c'est qu'en grandissant on finit nous même par perdre espoir et reprendre le flambeau de nos aînés.

Mensonges, corruptions, tromperies, haine, désespoir, tristesse, mélancolie, amertume, souffrances, regrets, remords, moqueries, désillusions, ...

C'est comme si notre propre langue nous définissait et limitait. Le vocabulaire français est si riche pour créer nos propres murs. Et à la lecture de ce texte qui doit vous sembler lourd et pas réellement marrant, vous êtes en droit de vous demander si je vaux mieux que ce que je dénonce. Pauvre type qui fait que gémir et fuir. Ce sont les perdants qui prennent la tangente dit-on souvent.

Ce texte n'est pas vraiment structuré. Je pourrais vous faire un plan en trois parties mais quel intérêt ? Ceci est d'avantage une pensée en construction que j'avais envie de partager. J'ai pas envie de me moquer, je me sens légèrement vide et le regard triste de la grand-mère assise dans le train me pèse énormément. N'a t-elle rien qui puisse la rendre heureuse ? Regarde t-elle le monde comme moi et se dit-elle qu'elle est bien triste de laisser ce gigantesque tas d'ordure derrière elle ?

Alors je me suis levé, et j'ai regardé ces gens. Assis chacun dans leur fauteuil, le regard maussade et isolé dans leur monde. Chacun trouve sa protection contre l'autre du mieux qu'il peut. Lui fait semblant de dormir, l'autre écoute de la musique et lit les chiffres du cac 40 en fronçant les sourcils. Nous sommes dans un monde où l'individuel prône sur tout le reste, le contact humain est devenu notre hantise et nous nous réfugions dans le virtuel éphémère pour prendre notre pied.

Suis comme-ça aussi ? Moi l'homme qui se plaint ? Sans arrêt la même litanie, les mêmes critiques et mêmes angoisses. Coeur de mes insomnies délirantes ! Ce texte n'est vraiment pas heureux.

Alors je cherche autour de moi, je fais appel à mes souvenirs pour trouver de quoi me réchauffer le coeur. Une odeur de pain chaud en boulangerie, des rêves qui me font avancer chaque jour, une étreinte amicale avec un ami. Soudain je me rends compte que je suis vivant. Et les souvenirs affluent ! Les grandes discussions entre amis. Ces moments heureux où autour d'un café on refait le monde et on y croit ! Tout ces gens qui se battent pour que demain soit plus beau ! Le bonheur qui réside dans ces petits instants où le reste se fait oublier. Adieu pollution, devoirs, problèmes et soucis ! On Est !

J'sais pas si je me fais bien comprendre à vrai dire. Mais ces lignes me réchauffent le coeur. Je retrouve dedans mon amour pour l'Autre et mon envie d'y croire jusqu'au bout. Savoir qu'en chacun de nous existe cette potentialité et qu'elle ne demande qu'à être activée. Du haut de mes vingt ans, je suis en train de vivre ce qu'on dit être mes plus belles années. Alors pourquoi perdre du temps à se plaindre quand on peut en profiter et se gorger d'amour totalement ? C'est si facile de ressentir.

Pas très loin de moi y a une jeune fille. Assez jolie, le sourire furtif. Un regard qu'on échange. Un nouveau sourire. Je continue de taper ses lignes. Je relève la tête, un nouveau sourire pour elle et je lui adresse un signe de la main. Je tape ces lignes. Il faut que je tue ce virtuel, la vérité existe dans la communication et l'échange. La vérité est dans les yeux de l'autre et les étreintes fragiles. Je coupe la musique de mon MP3, enregistre ce texte. Dans quelques instants, je vais me lever et aller voir cette jeune fille.

Putain ! Je suis en vie. Je suis jeune. L'avenir m'ouvre les bras.

J'ai envie de grandir.

Que c'est bon de ressentir.


http://www.dailymotion.com/video/x89h4x_signs_creation


Par Salmanzare.


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