Note de la fic :
[FIC] une année,une famille, moi...
Par : erman-ifique
Genre : Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 62
Publié le 15/01/2009 à 02:27:03 par erman-ifique
-{ Chapitre 62 }-
Que va t-elle m'annoncer encore... Je suis en plein stress, je déteste ce genre de "surprises". Il faut que je l'appelle pour qu'elle m'en dise plus, mais je n'ose pas le faire, j'ai peur, peur de ce qui m'attend au bout du fil... Mais cette attente me rend fou en même temps. Complètement inconfortable, je l'appelle...
Tuuuut...Tuuuut...
Julie- Oui mon coeur.
Moi- Alors ma chérie, dis moi ce qu'il se passe...
Julie- Ben... (Je l'entend pleurer, mais très discrètement) Je vais déménager... A Londres...
Oh non... Mon dieu c'est pas possible! Le destin s'acharne contre moi, c'est la pire chose qu'il pouvait m'arriver... Je sens une légère larme couler sur ma joue. Hé oui, je découvre à l'instant même que les hommes peuvent pleurer...
Il se passe un blanc très long dans la conversation, jusqu'à ce que Julie décide de reprendre la parole:
Julie- Pourquoi tu ne..(elle sanglote) Pourquoi tu ne parles plus? S'il te plaît ne me laisse pas toute seule c'est très difficile...
Moi- Je sais pas quoi te dire, ça me brise le coeur! Et tu le sais depuis quand???
Julie- Depuis ce soir. C'est mon père qui se fait muter pour une durée indéterminée, et on doit suivre avec ma mère...
Moi- Mais... Et nous alors??? On reste ensemble??...
Julie- Oui, je t'aime trop pour me séparer de toi...
Moi- ... Moi aussi... Et tu pars quand exactement, tu sais?
Julie- Ce week-end...
Cette fois-ci, c'est trop pour moi, sous la coup du chagrin, je suis obligé de raccrocher subitement, je n'aime pas craquer devant les gens...
J'arrive pas à y croire! Pour une fois que ma vie semblait prendre un tournant positif, voilà qu'un évènement soudain vient tout enrayé. La vie est con. Je reste pendant une bonne heure et demi sur mon lit à m'en convaincre, et à me remémorer tout ce que j'ai pu vivre avec Julie... Comme si c'était la "fin" de quelque chose. Seulement, je n'ai pas envie de cette fin. Même loin de moi, je VEUX que Julie reste ma copine. Je n'en veux aucune autre.
Je reçois un SMS qu'elle m'envoie à l'instant même.
" Je sais que c'est dur mon coeur, j'en souffre autant que toi, meme + . j'arrete pas de pleurer, je vais pas bien. Je t'aime. "
Mais merde quoi! Cela ne fait même pas un mois que l'on sort ensemble et on réagit comme cela! On va être séparé puis BASTA quoi! C'est mon côté nolife rejeté et anti-yeslife qui ressurgit. Il y a quelque temps, j'aurais qualifié cette attitude de niaiserie, de croire qu'un mois suffit à se forger un vrai amour, mais il est vrai que j'ai changé aussi...
Je sais plus trop quoi penser. De toute façon, il vaut mieux que j'évite de penser. Il me reste que quelque jour avant que Julie s'en aille, et je compte en profiter un maximum.
Les jours qui suivent jusqu'à vendredi se suivent et se ressemblent: Ils sont tous merveilleux. La seule chose qui change est que plus le temps passe, plus nous sommes émus de devoir bientôt nous quitter. Chaque jours je reste avec elle jusqu'à 20h, à nous balader, nous embrasser, parler de comment ça se passera une fois elle là bas. Nous avons convenu que l'on resterait ensemble, et que l'on vivrait notre relation à distance au jour le jour. Bien évidemment, je ferais tout pour aller la voir dès que possible, de même pour elle.
La semaine passe... Elle passe trop vite même. Il est déjà samedi matin, mon réveil sonnant est un réel supplice pour moi. Il m'indique le début de ce jour, ce jour qui va être si douloureux pour moi, et pour Julie... Je dois aller chez elle pour l'aider à faire ses affaires. Ca lui semblera plus facile disait-elle.
J'enfile donc mes affaires le plus vite possible, et je demande à ma grande soeur de m'emmener chez Julie, à 10h.
Arrivé là bas, je salue courtoisement ses parents, qui ont été très gentils et acceuillants avec moi quand j'en avais besoin, puis je monte dans la chambre de Julie.
Je rentre timidement, avec un pincement au ventre, et je la vois, assise sur son lit, l'air totalement blasé et nostalgique. Dès qu'elle me voit entrer elle se lève et reprend de l'énergie, un petit bisou, et c'est parti pour les cartons! houra!
Je dois avouer que mois ça me soule un peu, mais je fais ça pour être avec elle.
Julie- Il faut que je prenne seulement 3 cartons, sinon après ça rentre pas dans la voiture (ils ont un monospace quand même)
Moi- Hé ben, bon voyons ça...
Des tas d'affaires à trier, des vêtements à plier... Mais surtout, des dilemmes... Julie me raconte l'histoire de chacun de ses objets d'enfance. Elle doit s'en séparer, enfin les laisser ici quoi. Ils gardent la maison, ils n'ont pas besoin de la vendre (ah ok les riches ), c'est plutôt réconfortant, ça veut dire qu'ils y reviendront, quand ils en auront l'occasion.
3 heures plus tard (No fake, 3 heures pour faire 3 cartons ), le boulot est enfin fini. Julie se blotti contre moi, et regarde sa chambre... La chambre dans laquelle elle a toujours vécu et qui garde tout ses souvenirs. Elle pose sa tête contre mon torse, et laisse couler quelques larmes. Elle est visiblement triste de quitter sa chambre. Je la comprend, ça m'a fait le même effet quand j'ai quitté ma maison à Aix cet été.
Ils ont prévu de prendre la route à 17 heures, ils ont un ferry de nuit à Calais. Le père de Julie a déjà loué un appart en plein Londres. Apparemment c'est un super truc, je m'en fais pas pour Julie, elle sera bien là bas. Moi en revanche...
Moi- Alors... Tu sais déjà comment ça se passera pour le lycée là bas?
Julie- Pas trop, mon père m'a inscrite dans un lycée privé, au niveau équivalent la première.
Moi- Ok...
Julie- Quoi? Qu'est-ce qui va pas?? (OMG comment elle a su?)
Moi- Ben...euh...rien.
Julie- Si, je te connais, dis moi ce qui te tracasse.
Moi- Ben... J'ai peur que tu rencontres quelqu'un d'autre là bas, et...
Julie- Oh... T'es trop mignon (Ah ok, norag ... ), tu t'inquiètes pour ça. Mais ne t'inquiètes pas, c'est toi que j'aime mon coeur.
Moi- Moi aussi je t'aime...
Ainsi, nous nous embrassons, et profitons des derniers moments qu'il nous reste ensemble avant de se revoir... Ben on sait pas quand en fait, c'est un peu ça le problème.
L'heure de leur départ approche, il est temps que moi je m'en aille donc. Je regarde Julie une dernière fois dans les yeux, je prend son visage dans ses mains (Je suis très entreprenant, ça ne me ressemble pas et je ne suis pas vraiment à l'aise), et l'embrasse, puis lui dit ces quelques mots:
Moi- Je pense très fort à toi, même si tu es loin de moi. Je t'aime.
Une dernière étreinte, et je m'en vais, laissant derrière moi la fille de mes rêves pour ce qui est peut être la dernière fois... Je t'aime Julie
Que va t-elle m'annoncer encore... Je suis en plein stress, je déteste ce genre de "surprises". Il faut que je l'appelle pour qu'elle m'en dise plus, mais je n'ose pas le faire, j'ai peur, peur de ce qui m'attend au bout du fil... Mais cette attente me rend fou en même temps. Complètement inconfortable, je l'appelle...
Tuuuut...Tuuuut...
Julie- Oui mon coeur.
Moi- Alors ma chérie, dis moi ce qu'il se passe...
Julie- Ben... (Je l'entend pleurer, mais très discrètement) Je vais déménager... A Londres...
Oh non... Mon dieu c'est pas possible! Le destin s'acharne contre moi, c'est la pire chose qu'il pouvait m'arriver... Je sens une légère larme couler sur ma joue. Hé oui, je découvre à l'instant même que les hommes peuvent pleurer...
Il se passe un blanc très long dans la conversation, jusqu'à ce que Julie décide de reprendre la parole:
Julie- Pourquoi tu ne..(elle sanglote) Pourquoi tu ne parles plus? S'il te plaît ne me laisse pas toute seule c'est très difficile...
Moi- Je sais pas quoi te dire, ça me brise le coeur! Et tu le sais depuis quand???
Julie- Depuis ce soir. C'est mon père qui se fait muter pour une durée indéterminée, et on doit suivre avec ma mère...
Moi- Mais... Et nous alors??? On reste ensemble??...
Julie- Oui, je t'aime trop pour me séparer de toi...
Moi- ... Moi aussi... Et tu pars quand exactement, tu sais?
Julie- Ce week-end...
Cette fois-ci, c'est trop pour moi, sous la coup du chagrin, je suis obligé de raccrocher subitement, je n'aime pas craquer devant les gens...
J'arrive pas à y croire! Pour une fois que ma vie semblait prendre un tournant positif, voilà qu'un évènement soudain vient tout enrayé. La vie est con. Je reste pendant une bonne heure et demi sur mon lit à m'en convaincre, et à me remémorer tout ce que j'ai pu vivre avec Julie... Comme si c'était la "fin" de quelque chose. Seulement, je n'ai pas envie de cette fin. Même loin de moi, je VEUX que Julie reste ma copine. Je n'en veux aucune autre.
Je reçois un SMS qu'elle m'envoie à l'instant même.
" Je sais que c'est dur mon coeur, j'en souffre autant que toi, meme + . j'arrete pas de pleurer, je vais pas bien. Je t'aime. "
Mais merde quoi! Cela ne fait même pas un mois que l'on sort ensemble et on réagit comme cela! On va être séparé puis BASTA quoi! C'est mon côté nolife rejeté et anti-yeslife qui ressurgit. Il y a quelque temps, j'aurais qualifié cette attitude de niaiserie, de croire qu'un mois suffit à se forger un vrai amour, mais il est vrai que j'ai changé aussi...
Je sais plus trop quoi penser. De toute façon, il vaut mieux que j'évite de penser. Il me reste que quelque jour avant que Julie s'en aille, et je compte en profiter un maximum.
Les jours qui suivent jusqu'à vendredi se suivent et se ressemblent: Ils sont tous merveilleux. La seule chose qui change est que plus le temps passe, plus nous sommes émus de devoir bientôt nous quitter. Chaque jours je reste avec elle jusqu'à 20h, à nous balader, nous embrasser, parler de comment ça se passera une fois elle là bas. Nous avons convenu que l'on resterait ensemble, et que l'on vivrait notre relation à distance au jour le jour. Bien évidemment, je ferais tout pour aller la voir dès que possible, de même pour elle.
La semaine passe... Elle passe trop vite même. Il est déjà samedi matin, mon réveil sonnant est un réel supplice pour moi. Il m'indique le début de ce jour, ce jour qui va être si douloureux pour moi, et pour Julie... Je dois aller chez elle pour l'aider à faire ses affaires. Ca lui semblera plus facile disait-elle.
J'enfile donc mes affaires le plus vite possible, et je demande à ma grande soeur de m'emmener chez Julie, à 10h.
Arrivé là bas, je salue courtoisement ses parents, qui ont été très gentils et acceuillants avec moi quand j'en avais besoin, puis je monte dans la chambre de Julie.
Je rentre timidement, avec un pincement au ventre, et je la vois, assise sur son lit, l'air totalement blasé et nostalgique. Dès qu'elle me voit entrer elle se lève et reprend de l'énergie, un petit bisou, et c'est parti pour les cartons! houra!
Je dois avouer que mois ça me soule un peu, mais je fais ça pour être avec elle.
Julie- Il faut que je prenne seulement 3 cartons, sinon après ça rentre pas dans la voiture (ils ont un monospace quand même)
Moi- Hé ben, bon voyons ça...
Des tas d'affaires à trier, des vêtements à plier... Mais surtout, des dilemmes... Julie me raconte l'histoire de chacun de ses objets d'enfance. Elle doit s'en séparer, enfin les laisser ici quoi. Ils gardent la maison, ils n'ont pas besoin de la vendre (ah ok les riches ), c'est plutôt réconfortant, ça veut dire qu'ils y reviendront, quand ils en auront l'occasion.
3 heures plus tard (No fake, 3 heures pour faire 3 cartons ), le boulot est enfin fini. Julie se blotti contre moi, et regarde sa chambre... La chambre dans laquelle elle a toujours vécu et qui garde tout ses souvenirs. Elle pose sa tête contre mon torse, et laisse couler quelques larmes. Elle est visiblement triste de quitter sa chambre. Je la comprend, ça m'a fait le même effet quand j'ai quitté ma maison à Aix cet été.
Ils ont prévu de prendre la route à 17 heures, ils ont un ferry de nuit à Calais. Le père de Julie a déjà loué un appart en plein Londres. Apparemment c'est un super truc, je m'en fais pas pour Julie, elle sera bien là bas. Moi en revanche...
Moi- Alors... Tu sais déjà comment ça se passera pour le lycée là bas?
Julie- Pas trop, mon père m'a inscrite dans un lycée privé, au niveau équivalent la première.
Moi- Ok...
Julie- Quoi? Qu'est-ce qui va pas?? (OMG comment elle a su?)
Moi- Ben...euh...rien.
Julie- Si, je te connais, dis moi ce qui te tracasse.
Moi- Ben... J'ai peur que tu rencontres quelqu'un d'autre là bas, et...
Julie- Oh... T'es trop mignon (Ah ok, norag ... ), tu t'inquiètes pour ça. Mais ne t'inquiètes pas, c'est toi que j'aime mon coeur.
Moi- Moi aussi je t'aime...
Ainsi, nous nous embrassons, et profitons des derniers moments qu'il nous reste ensemble avant de se revoir... Ben on sait pas quand en fait, c'est un peu ça le problème.
L'heure de leur départ approche, il est temps que moi je m'en aille donc. Je regarde Julie une dernière fois dans les yeux, je prend son visage dans ses mains (Je suis très entreprenant, ça ne me ressemble pas et je ne suis pas vraiment à l'aise), et l'embrasse, puis lui dit ces quelques mots:
Moi- Je pense très fort à toi, même si tu es loin de moi. Je t'aime.
Une dernière étreinte, et je m'en vais, laissant derrière moi la fille de mes rêves pour ce qui est peut être la dernière fois... Je t'aime Julie
Commentaires
- Pseudo supprimé
19/04/2009 à 16:26:36
ha je dis bravo quel retournement de situation moi qui me disais que sa devenait trop banale chapeaux sa manque ce genre de fic continue comme sa