Note de la fic : Non notée
Publié le 27/01/2017 à 11:05:11 par Ravy~
La Lune. Aurora la fixait en tenant son ventre qu'elle cachait sous une couette. Elle en avait honte comme jamais elle n'avait eu honte d'autre chose. Ce ventre si large, qui renfermait un secret si lourd à porter...D'autant plus pour une femme d'Eglise. Tout ça parce qu'elle s'était montrée trop faible... D'ailleurs, pourquoi n'en avait-elle pas fini avec la vie? Pourquoi était-elle restée parmi les hommes? Elle n'en savait rien, mais avait la conviction qu'elle devait pour le moment être de ce monde.
Elle toucha son ventre. Il avait bougé. Bien du temps était passé depuis que ce vampire avait abusé d'elle. La douleur était toujours là, pourtant, comme un tison, dès qu'elle avait le malheur de s'en rappeler. Elle n'avait jamais rien fait avant cela, et ne le souhaiterait plus jamais. La douleur, la douleur qu'elle avait ressentit quand elle n'avait pas pu bouger tandis qu'il l'honorait... Ou plutôt, dans son cas, la déshonorait. La déchirait. Son bas-ventre avait été détruit par un pic glacial qui avait tout percé en elle sans qu'elle ne puisse rien faire. Les faibles femmes peuvent être forcées, et elle ne comprenait même pas plus pourquoi certains prenaient du plaisir dans la procréation. Cette douleur vivace, longue qu'elle avait eu en elle, ce passage forcé, l'impression désagréable qu'on lui volait de son éternité... Et puis l'après, où essoufflée et cassée en miettes, elle ne pouvait rien faire, son corps tremblant comme une feuille, son esprit appelant à l'aide... Quelle horreur. Mais qu'avait-elle fait pour qu'il lui arrive une aventure si désastreuse? Peut-être était-ce sa punition pour être née avec une chevelure flamboyante, et femme, qui plus est. Elle aurait aimé être un homme. Au moins, la culpabilité qui la rongeait n'aurait pas été implantée dans son corps même. Mais qu'avait-elle pu faire? Rien.
Hébergée chez des éleveurs de caprins sans le sou, elle faisait à leur fille des leçons sur la croyance, l'amour de son prochain, de l'église et de la vie. Il y avait chez les jeunes un signe de dépravation qui lui faisait peur. Elle ne voulait souhaiter à aucune femme de se faire piéger par un monstre qui n'avait de vivant que l'apparence comme elle avait pu l'être. Leur fille apprenait vite, mais n'avait que faire des conseils que lui donnait la nonne.
Dans le silence de la nuit, elle pleura comme elle pleurait des nuits durant, attendant que Dieu mette fin à son calvaire. Mais il ne semblait pas apte à écouter sa requête. Son bas-ventre lui faisait toujours un mal atroce, comme si l'enfant que ce monstre lui avait infligé mordait dans sa chair pour la punir. Les animaux dormaient, eux, paisiblement dans l'étable. Mais la nuit parut si longue pour Aurora... Elle le sentait, l'enfant allait sortir dans peu de temps. Elle pria de toutes ses forces pour ne plus souffrir, pour se réveiller en sursaut et voir que tout ceci n'était qu'un cauchemar.. Mais rien de tout cela ne se fit. Et à la place de ce qu'elle avait espérée, elle cru percevoir des cris, des hurlements, du fracas. Entrant en se précipitant, l'humble fermier tendit une torche vers la soeur, paniqué. Il était plein de sueurs et son visage sympathique était maintenant détruit par les signes extérieurs d'une peur affreuse. Il tenta de lui dire quelque chose mais, à ce moment précis, des coups amplement plus violents qu'avant se firent ressentir au bas de son ventre, et quelque chose en elle craqua. Encore. Comme lorsque la bête l'avait pénétrée, violée. Comme lorsqu'elle avait senti que la force de Dieu ne serait pas assez pour retenir cette immonde créature lubrique. Même si elle y mit toute sa force, les paroles de ce pauvre homme furent incompréhensibles. Sa vue se troubla après qu'elle put voir une forme étrange apparaître depuis un nuage de fumée bleutée... Une tâche rousse se dessina dans son champ de vision, avant qu'elle ne ferme les yeux pour se porter sur sa tâche. Aujourd'hui, le fruit du viol orchestré par cette immondice de vampire devait sortir d'elle.
Elle ne put être aidée par personne, et aucun des extérieurs ne pouvaient lui indiquer ce qu'il se passait. Mais à l'instant précis où elle soupira de douleur en mettant toutes ses forces à l'ouvrage, quelque chose lui transperça le ventre. Encore.
Elle voulut rire, mais tout ce qu'elle pu sortir de sa carcasse en train de faiblir fut un gargarisme affreux. Du sang, du sang en écumes noirâtres remonta dans sa gorge.
-Le voilà enfin... Je ne l'ai que trop attendu. Prions pour toi, pour que tu m'ai offert un vaillant garçon!
L'être qui se tenait face à son cadavre ricana tandis qu'il extirpait son engeance du ventre de la nonne.
-Oh, mais...ma soeur, mes félicitations, ce sont deux adorables petits monstres!
-Maître! s'exclama une femme en entrant en fracas à son tour. Que faisons-nous du village?
-Brûlez tout. Je n'ai plus rien à faire ici. Et je ne veux pas qu'on puisse témoigner de mon apparition. Que Henrietta s'en charge.
-Bien, maître.
La femme ressortit sans plus de bruit. Elle couru en dehors de l'étable. Octavian sentit qu'il était temps de partir à son tour. Il déposa les enfants dans le foin, déchira une partie des vêtements de la nonne, et y enveloppa sa progéniture fraîche. Affaiblie, mais toute fraîche.
-Une nouvelle vie s'ouvre à vous, engeance de la pire espèce. J'espère que de là où elle est, votre mère vous contemple...
Il étouffa un rire de moquerie. Il était temps pour lui d'aller observer le massacre que ses généraux allaient faire, le tout avec grand plaisir. Même si la nuit qui était tombée ce jour-là lui avait déjà donné une bien bonne surprise: celle de retrouver une de ses victimes. Et il adorait cela.
Sortant de l'étable après avoir vérifié que le paysan était bien mort, il pénétra sans peine dans la maison de celui-ci. Il percevait déjà une respiration lourde, lente, emplie par la peur. Et cela lui plaisait bien. Cette petite voix qui émettait des sanglots, à l'étage... Il voulut immédiatement monter pour saluer ses hôtes. Laissant les bébés pleurnichants sur la table de la cuisine, il grimpa les marches quatre à quatre. Il se trouva face à une porte en bois ancienne, et de bien faible facture. Sans même y mettre de se force, il la défonça avec le poing.
-Bonsoir, mesdames...
-C..Camelia! Ne..t'approches pas du monsieur!
-Allons, allons, madame...Je ne vais pas la manger...Ou peut-être bien que si!
La jeune femme fit un bond en arrière. Excellent. De plus, la petite en question avait l'air succulente.
- Hors de ma vue, espèce de monstre!
Tiens, cela devenait intéressant. La femme sortit un couteau. Comme si elle allait lui faire peur avec ça.
-Vous ne savez même pas vous servir de cette chose. Lâchez votre arme. Et je vous laisserais peut-être la vie.
-Ignoble monstre! Camelia, mon chou... Viens vite vers maman!
Octavian bondit. La jeune fille se retrouva plus vite qu'il n'en faut pour blasphémer entre les bras du vampire, qui trépignait de joie à la vue du visage décomposé de la paysanne.
-Quoi, vous avez peur que je lui fasse du mal? Comme vous êtes stupide. Je lui fais un présent i-nes-timable! Estimez-vous heureuse que je pose mon regard sur votre engeance.
-Lâchez mon enfant! vociféra t-elle, en s'avançant avec le couteau. Un bête couteau de cuisine...
-Maman!
La jeune fille, l'enfant à peine mature sentait bon l'angoisse, la terreur et quelque peu... le miel. Sa peau semblait fine, et avait été cuite par le soleil comme un pain de maïs. Au moins, contrairement à sa mère, elle pouvait lui ouvrir l'appétit.
-Camelia! ..Lâchez ma FILLE!
-La lâcher? Vous rêvez, j'espère. Avant cela, je vais au moins honorer votre travail de mère...Voyons voir si cet enfant est ou non délectable...
La femelle, sans doute prise par un accès de folie, se jeta sur Octavian, qui la dégagea d'un revers de bras.
Sans plus attendre et parce qu'en réalité il en avait très envie, Octavian planta ses dents dans le cou de la jeune fille qui se tortillait dans tous les sens. Après quelques secondes, elle n'offrait plus la moindre résistance. Elle était bien moins amusante que la nonne qu'il avait engrossé, elle ne se défendait presque pas. Sa mère, hurlant de rage, se relança sur lui, chose qu'il n'avait pas prévu, mais qui fut amusante. Alors qu'elle lui fonçait dessus, tout couteau dehors, il attendit, et lâcha le corps sans vie de la jeune fille.
Et la paysanne fit comme il l'avait pensé. Elle lui planta dans le ventre. Ce qui ne lui produisit aucun effet. Et maintenant qu'il la tenait dans ses bras à son tour, et bien qu'elle ne fut pas belle, pourquoi ne pas se faire un festin?
Il mordit un grand coup et se régala du sang quelque peu sucré de sa victime. Comme un arrière gout de raisin... Et de noisette. Chose qu'il adorait lorsqu'il était humain parmi la faible race humaine.
Lâchant le corps de la paysanne après avoir tiré le maximum de sa jugulaire, il descendit les marches et prit ses enfants qu'il avait laissé sur la table. Là, la femme qui lui avait demandé des ordres l'attendait.
-Ce sont vos enfants, Ô Maître?
-Encore, hé oui, ma chère. Je ne peux m'empêcher de goûter aux fruits de quelques unes de ces pales, délicates créatures, quand je suis de sortie...
-A propos de femmes, maître..Quand me donnerez-vous la vie éternelle?
-Quand tu la méritera, Ilinca. Pas avant. Sois patiente, il faut du temps pour réaliser ce qu'est l'éternité...
-Oui, maître...
-Si tu es déçue, je peux aussi te tuer, toi et aussi nos enfants.
-Je..je suis désolée, maître.
-Allez, sortons. Mes agents se sont assez amusés pour cette nuit. Nous partons.
La nuit avait été agréable, pour Octavian.
Elle toucha son ventre. Il avait bougé. Bien du temps était passé depuis que ce vampire avait abusé d'elle. La douleur était toujours là, pourtant, comme un tison, dès qu'elle avait le malheur de s'en rappeler. Elle n'avait jamais rien fait avant cela, et ne le souhaiterait plus jamais. La douleur, la douleur qu'elle avait ressentit quand elle n'avait pas pu bouger tandis qu'il l'honorait... Ou plutôt, dans son cas, la déshonorait. La déchirait. Son bas-ventre avait été détruit par un pic glacial qui avait tout percé en elle sans qu'elle ne puisse rien faire. Les faibles femmes peuvent être forcées, et elle ne comprenait même pas plus pourquoi certains prenaient du plaisir dans la procréation. Cette douleur vivace, longue qu'elle avait eu en elle, ce passage forcé, l'impression désagréable qu'on lui volait de son éternité... Et puis l'après, où essoufflée et cassée en miettes, elle ne pouvait rien faire, son corps tremblant comme une feuille, son esprit appelant à l'aide... Quelle horreur. Mais qu'avait-elle fait pour qu'il lui arrive une aventure si désastreuse? Peut-être était-ce sa punition pour être née avec une chevelure flamboyante, et femme, qui plus est. Elle aurait aimé être un homme. Au moins, la culpabilité qui la rongeait n'aurait pas été implantée dans son corps même. Mais qu'avait-elle pu faire? Rien.
Hébergée chez des éleveurs de caprins sans le sou, elle faisait à leur fille des leçons sur la croyance, l'amour de son prochain, de l'église et de la vie. Il y avait chez les jeunes un signe de dépravation qui lui faisait peur. Elle ne voulait souhaiter à aucune femme de se faire piéger par un monstre qui n'avait de vivant que l'apparence comme elle avait pu l'être. Leur fille apprenait vite, mais n'avait que faire des conseils que lui donnait la nonne.
Dans le silence de la nuit, elle pleura comme elle pleurait des nuits durant, attendant que Dieu mette fin à son calvaire. Mais il ne semblait pas apte à écouter sa requête. Son bas-ventre lui faisait toujours un mal atroce, comme si l'enfant que ce monstre lui avait infligé mordait dans sa chair pour la punir. Les animaux dormaient, eux, paisiblement dans l'étable. Mais la nuit parut si longue pour Aurora... Elle le sentait, l'enfant allait sortir dans peu de temps. Elle pria de toutes ses forces pour ne plus souffrir, pour se réveiller en sursaut et voir que tout ceci n'était qu'un cauchemar.. Mais rien de tout cela ne se fit. Et à la place de ce qu'elle avait espérée, elle cru percevoir des cris, des hurlements, du fracas. Entrant en se précipitant, l'humble fermier tendit une torche vers la soeur, paniqué. Il était plein de sueurs et son visage sympathique était maintenant détruit par les signes extérieurs d'une peur affreuse. Il tenta de lui dire quelque chose mais, à ce moment précis, des coups amplement plus violents qu'avant se firent ressentir au bas de son ventre, et quelque chose en elle craqua. Encore. Comme lorsque la bête l'avait pénétrée, violée. Comme lorsqu'elle avait senti que la force de Dieu ne serait pas assez pour retenir cette immonde créature lubrique. Même si elle y mit toute sa force, les paroles de ce pauvre homme furent incompréhensibles. Sa vue se troubla après qu'elle put voir une forme étrange apparaître depuis un nuage de fumée bleutée... Une tâche rousse se dessina dans son champ de vision, avant qu'elle ne ferme les yeux pour se porter sur sa tâche. Aujourd'hui, le fruit du viol orchestré par cette immondice de vampire devait sortir d'elle.
Elle ne put être aidée par personne, et aucun des extérieurs ne pouvaient lui indiquer ce qu'il se passait. Mais à l'instant précis où elle soupira de douleur en mettant toutes ses forces à l'ouvrage, quelque chose lui transperça le ventre. Encore.
Elle voulut rire, mais tout ce qu'elle pu sortir de sa carcasse en train de faiblir fut un gargarisme affreux. Du sang, du sang en écumes noirâtres remonta dans sa gorge.
-Le voilà enfin... Je ne l'ai que trop attendu. Prions pour toi, pour que tu m'ai offert un vaillant garçon!
L'être qui se tenait face à son cadavre ricana tandis qu'il extirpait son engeance du ventre de la nonne.
-Oh, mais...ma soeur, mes félicitations, ce sont deux adorables petits monstres!
-Maître! s'exclama une femme en entrant en fracas à son tour. Que faisons-nous du village?
-Brûlez tout. Je n'ai plus rien à faire ici. Et je ne veux pas qu'on puisse témoigner de mon apparition. Que Henrietta s'en charge.
-Bien, maître.
La femme ressortit sans plus de bruit. Elle couru en dehors de l'étable. Octavian sentit qu'il était temps de partir à son tour. Il déposa les enfants dans le foin, déchira une partie des vêtements de la nonne, et y enveloppa sa progéniture fraîche. Affaiblie, mais toute fraîche.
-Une nouvelle vie s'ouvre à vous, engeance de la pire espèce. J'espère que de là où elle est, votre mère vous contemple...
Il étouffa un rire de moquerie. Il était temps pour lui d'aller observer le massacre que ses généraux allaient faire, le tout avec grand plaisir. Même si la nuit qui était tombée ce jour-là lui avait déjà donné une bien bonne surprise: celle de retrouver une de ses victimes. Et il adorait cela.
Sortant de l'étable après avoir vérifié que le paysan était bien mort, il pénétra sans peine dans la maison de celui-ci. Il percevait déjà une respiration lourde, lente, emplie par la peur. Et cela lui plaisait bien. Cette petite voix qui émettait des sanglots, à l'étage... Il voulut immédiatement monter pour saluer ses hôtes. Laissant les bébés pleurnichants sur la table de la cuisine, il grimpa les marches quatre à quatre. Il se trouva face à une porte en bois ancienne, et de bien faible facture. Sans même y mettre de se force, il la défonça avec le poing.
-Bonsoir, mesdames...
-C..Camelia! Ne..t'approches pas du monsieur!
-Allons, allons, madame...Je ne vais pas la manger...Ou peut-être bien que si!
La jeune femme fit un bond en arrière. Excellent. De plus, la petite en question avait l'air succulente.
- Hors de ma vue, espèce de monstre!
Tiens, cela devenait intéressant. La femme sortit un couteau. Comme si elle allait lui faire peur avec ça.
-Vous ne savez même pas vous servir de cette chose. Lâchez votre arme. Et je vous laisserais peut-être la vie.
-Ignoble monstre! Camelia, mon chou... Viens vite vers maman!
Octavian bondit. La jeune fille se retrouva plus vite qu'il n'en faut pour blasphémer entre les bras du vampire, qui trépignait de joie à la vue du visage décomposé de la paysanne.
-Quoi, vous avez peur que je lui fasse du mal? Comme vous êtes stupide. Je lui fais un présent i-nes-timable! Estimez-vous heureuse que je pose mon regard sur votre engeance.
-Lâchez mon enfant! vociféra t-elle, en s'avançant avec le couteau. Un bête couteau de cuisine...
-Maman!
La jeune fille, l'enfant à peine mature sentait bon l'angoisse, la terreur et quelque peu... le miel. Sa peau semblait fine, et avait été cuite par le soleil comme un pain de maïs. Au moins, contrairement à sa mère, elle pouvait lui ouvrir l'appétit.
-Camelia! ..Lâchez ma FILLE!
-La lâcher? Vous rêvez, j'espère. Avant cela, je vais au moins honorer votre travail de mère...Voyons voir si cet enfant est ou non délectable...
La femelle, sans doute prise par un accès de folie, se jeta sur Octavian, qui la dégagea d'un revers de bras.
Sans plus attendre et parce qu'en réalité il en avait très envie, Octavian planta ses dents dans le cou de la jeune fille qui se tortillait dans tous les sens. Après quelques secondes, elle n'offrait plus la moindre résistance. Elle était bien moins amusante que la nonne qu'il avait engrossé, elle ne se défendait presque pas. Sa mère, hurlant de rage, se relança sur lui, chose qu'il n'avait pas prévu, mais qui fut amusante. Alors qu'elle lui fonçait dessus, tout couteau dehors, il attendit, et lâcha le corps sans vie de la jeune fille.
Et la paysanne fit comme il l'avait pensé. Elle lui planta dans le ventre. Ce qui ne lui produisit aucun effet. Et maintenant qu'il la tenait dans ses bras à son tour, et bien qu'elle ne fut pas belle, pourquoi ne pas se faire un festin?
Il mordit un grand coup et se régala du sang quelque peu sucré de sa victime. Comme un arrière gout de raisin... Et de noisette. Chose qu'il adorait lorsqu'il était humain parmi la faible race humaine.
Lâchant le corps de la paysanne après avoir tiré le maximum de sa jugulaire, il descendit les marches et prit ses enfants qu'il avait laissé sur la table. Là, la femme qui lui avait demandé des ordres l'attendait.
-Ce sont vos enfants, Ô Maître?
-Encore, hé oui, ma chère. Je ne peux m'empêcher de goûter aux fruits de quelques unes de ces pales, délicates créatures, quand je suis de sortie...
-A propos de femmes, maître..Quand me donnerez-vous la vie éternelle?
-Quand tu la méritera, Ilinca. Pas avant. Sois patiente, il faut du temps pour réaliser ce qu'est l'éternité...
-Oui, maître...
-Si tu es déçue, je peux aussi te tuer, toi et aussi nos enfants.
-Je..je suis désolée, maître.
-Allez, sortons. Mes agents se sont assez amusés pour cette nuit. Nous partons.
La nuit avait été agréable, pour Octavian.