Note de la fic : Non notée
Publié le 30/10/2016 à 10:13:08 par Sevelith
- T'es sûr qu'on est au bon endroit ? J'ai pas fait tout ce chemin pour rien, je te préviens.
- Arrête de te plaindre tout le temps. Je te dis que c'est ici. En plus on a même pas payé l'autoroute.
- Tu sais pourquoi les barrières étaient relevées à chaque péage ?
- J'en sais foutrement rien, mais ça fait nos affaires. Tiens, tu vois bien que c'est lui. Ruben Joyce, 6ème étage. Sonne.
- Ça serait pas la première fois que tu te plantes sur un nom, eh. J'espère pour toi que c'est bien lui, je le répète. Voilà. Allez, y'a qu'à prier pour qu'il soit là.
- …
- Je veux pas faire le mec pessimiste, mais si il répond pas, qu'est-ce qu'on fait ?
- On va le chercher. Pas question de décevoir le patron une fois de plus, tu te souviens de la dernière fois ?
- Oh que oui. M'est avis qu'il répondra pas. Il est sans doute parti, on ferait mieux de se mettre en route, il doit pas être très loin.
- Nom de dieu mais qu'est-ce que t'en sais ?
- J'ai dit que je voulais pas faire le mec pessimiste.
- Ferme ta gueule et marche.
________________________________________________ _
*Clic* Début de l'enregistrement 14H30, 8 Octobre 2027. Bon. Je viens de sonner, y'a l'air d'avoir personne. Ou alors il dort. Le connaissant, il doit dormir à cette heure là. Surtout après un samedi soir. Y'a plus qu'à enfoncer le bouton de l'interphone jusqu'à ce qu'il se réveille et décroche. *Vague «bip» répété pendant environ 15 secondes*
- Hrm... Sarah tu fais chier, je t'avais dit de passer dans la soirée...
- Tu risques pas de baiser ce soir, vieux.
- Putain mec t'es sérieux qu'est-ce que tu fous là ?
- Hm, t'es pas au courant. Ouvre, faut que je te raconte un truc.
- Y'a intérêt à ce que ça vaille le coup de me réveiller...
- Tu sais pas à quel point.
*Bruit de clochette, qui signale que la porte d'entrée est ouverte.*
Ah bah putain, y'a pas à dire, on est mieux dedans que dehors. Faut que je recueille des réactions à chaud, là. Mes parents étaient déjà au courant avant que je lance l'enregistrement, cette fois-ci je veux vraiment qu'il l'apprenne avec le micro allumé. Ça se fait pas vraiment mais eh, rien à foutre, Quentin est mon meilleur ami, j'ai dû faire pire que ça. Il est où cet ascenseur à la con, déjà... Ah oui. Quel étage déjà... Sixième, ça me revient. C'est vrai que je sais plus trop quoi penser... Ouais non c'est vrai que je devrais vous faire part de ce que je pense à propos de tout ça mais nan, pas dans un ascenseur. *Sixième étage*
- Nom de dieu c'est moi où je t'entendais parler dans l'ascenseur ?
- Je me disais juste que ça faisait vraiment longtemps que je t'avais pas vu, mec.
- Ben moi aussi vieux, moi aussi...
- Oui logiquement oui, si je te vois pas tu me vois pas non plus.
- Roh allez ferme ta gueule un peu et rentre, je te paye un coup.
- Sers toi un verre aussi, t'en auras bien besoin.
- Ah ben je me doutais bien que t'étais pas venu pour rien ! Je te sers un whisky ? 10 ans d'âge, tu m'en diras des nouvelles.
- Garde pour plus tard. Donne moi une mousseuse ça ira très bien.
- Oh toi tu refuses jamais un whisky. Dis moi ce qu'il se passe. Ton oncle t'a toujours pas remboursé ? C'est un bel enculé quand même, 3 mois qu'il te doit 500 balles et toi pendant ce temps tu te mets dans la merde... Écoute vieux je t'aurais bien dépanné mais là en ce moment niveau boulot c'est plus que la galère donc...
- Laisse tomber Quentin, c'est pas de ça que je veux parler. Tu la branches ta télé parfois ?
- Celle dans le fond là ? Ça doit faire trois mois que j'y ai pas touché, tu peux la prendre si tu veux !
- C'est pas pour ça non plus que je suis venu. T'es pas allé sur Internet depuis hier ?
- Ben je comptais y aller quand j'aurais fini de décuver.
- Cherche pas, tu pourras pas. Et pendant un bon bout de temps, je pense.
- Comment ça ?
- Bon... Hm, bordel de merde, je sais pas du tout par où commencer là. Pour te résumer la chose, on sait pas trop comment mais un missile nucléaire français a été détourné et a frappé les États-Unis. Plusieurs états touchés, des milliers de morts bref un carnage. Peu importe ce que le gouvernement dit à Isles, il reste convaincu que c'était un acte délibéré de notre part. Mais ça tu dois sans doute le savoir. Je me suis réveillé ce matin et la télé affichait rien. J'ai bidouillé deux-trois trucs sur mon ordinateur et j'ai eu accès à Internet, c'est comme ça que je suis au courant de tout ça. Peu avant de sortir j'ai tenté d'y retourner, pas moyen. Enfin bref, c'est comme ça que j'ai appris qu'ils prévoyaient des représailles. Même si maintenant, tout le monde est au courant. Un mec que j'ai croisé dans ta rue m'a dit qu'Isles avait fait un communiqué, une sorte de hijacking, tu vois le genre ? Il disait que y'aurait des répercussions et tout ce genre de trucs, le type m'a pas expliqué clairement.
- C'est sérieux ? Si tu me fais une blague, c'est franchement pas drôle.
- Tu me vois rire, là ? Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux, je te jure. Tu veux un exemple ? Tu veux que je te prouve que quelque chose va pas ? Pas de problème. T'as juste à ouvrir les volets du salon. Vas-y.
*clic, puis petit bruit mécanique continu * Y'a personne ! C'est une des rues les plus fréquentées de la ville et y'a personne ! C'est pas normal.
- Ben nan vieux, c'est pas normal. Les gens ont peur, ils restent chez eux. Pour te dire, de chez moi à chez toi, j'ai croisé que deux personnes.
- Alors c'est vrai. Merde, mais qu'est-ce qu'on est supposés faire, maintenant ?
- Je vais te le dire, ce qu'on va faire. * frottements audibles, le son paraît plus clair après ça* Désolé de t'avoir rien dit. Je voulais recueillir une réaction à chaud tu sais pour... écrire un article, tout ça. Je suis passé avertir mes parents. Je sais pas encore très bien ce qu'il se passe, mais faut qu'on reste ensemble mec.
- Ouais. Je suis d'accord. Faut que j'avertisse ma famille et tout le bordel. Tu me passes mon portable, s'il te plaît ? Il est juste derrière toi.
- Ça marchera pas, Quentin. Faut y aller en personne. Si tu veux, vas-y. Tu rencontreras pas de problèmes dans la rue. Tu rencontreras sûrement personne, en fait. Pendant ce temps moi je reste ici, je vais tenter de chercher de mon côté. Il est trois heures, essaye de rentrer avant que la nuit tombe, qu'on discute de ce qu'on va faire.
- T'inquiète pas. A tout à l'heure.* bruit lointain de porte qui se ferme*
Bon. Comme je l'ai dit dans l'ascenseur, c'est l'heure de faire un semblant de point. Je vérifie juste que... Ouais nan c'est bon ça enregistre toujours. D'ailleurs, je suis content d'avoir pu enregistrer Quentin comme ça. Bon, premièrement, ce que je compte faire avec lui. Selon le peu d'information que j'ai pour l'instant à ma disposition, je peux pas vraiment en être sûr mais je pense que ça va chauffer pour notre cul dans un futur plus ou moins proche. Je tire un peu des plans sur la comète, c'est vrai. Bref, tant qu'on en sait pas plus, je préfère pas rester seul. Donc ouais, avec Quentin pour le moment, avec d'autres si l'occasion et le besoin se présentent. Je comptais pas développer plus que ça mais bordel ce que je trouve ça classe de dire ça dans des moments pareils. Donc je vais vous dévoiler un peu mon plan si les choses tournent mal. Ici on est à Nancy, c'est pas la plus grande ville de France mais quand même, c'est plutôt peuplé. Donc si ça commence à partir en couilles par ici, on se réfugie dans les campagnes un peu paumées du coin. Mais là où il va falloir être malin c'est qu'il faudra faire ça avant tout le monde. Parce que je me berce pas d'illusions non plus, tout le monde va vouloir se réfugier dans un endroit safe si ça dégénère. Faudra juste choisir le bon moment, et défendre notre position en cas de besoins. Je sais même pas pourquoi je dis ça, je sais rien de ce qu'il nous arrive. Je vais arrêter maintenant avant de dire trop de conneries et me concentrer sur les recherches en attenant qu'il revienne. C'était Ruben pour vous servir, à la prochaine. Fin de l'enregistrement *Clic*
- Arrête de te plaindre tout le temps. Je te dis que c'est ici. En plus on a même pas payé l'autoroute.
- Tu sais pourquoi les barrières étaient relevées à chaque péage ?
- J'en sais foutrement rien, mais ça fait nos affaires. Tiens, tu vois bien que c'est lui. Ruben Joyce, 6ème étage. Sonne.
- Ça serait pas la première fois que tu te plantes sur un nom, eh. J'espère pour toi que c'est bien lui, je le répète. Voilà. Allez, y'a qu'à prier pour qu'il soit là.
- …
- Je veux pas faire le mec pessimiste, mais si il répond pas, qu'est-ce qu'on fait ?
- On va le chercher. Pas question de décevoir le patron une fois de plus, tu te souviens de la dernière fois ?
- Oh que oui. M'est avis qu'il répondra pas. Il est sans doute parti, on ferait mieux de se mettre en route, il doit pas être très loin.
- Nom de dieu mais qu'est-ce que t'en sais ?
- J'ai dit que je voulais pas faire le mec pessimiste.
- Ferme ta gueule et marche.
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*Clic* Début de l'enregistrement 14H30, 8 Octobre 2027. Bon. Je viens de sonner, y'a l'air d'avoir personne. Ou alors il dort. Le connaissant, il doit dormir à cette heure là. Surtout après un samedi soir. Y'a plus qu'à enfoncer le bouton de l'interphone jusqu'à ce qu'il se réveille et décroche. *Vague «bip» répété pendant environ 15 secondes*
- Hrm... Sarah tu fais chier, je t'avais dit de passer dans la soirée...
- Tu risques pas de baiser ce soir, vieux.
- Putain mec t'es sérieux qu'est-ce que tu fous là ?
- Hm, t'es pas au courant. Ouvre, faut que je te raconte un truc.
- Y'a intérêt à ce que ça vaille le coup de me réveiller...
- Tu sais pas à quel point.
*Bruit de clochette, qui signale que la porte d'entrée est ouverte.*
Ah bah putain, y'a pas à dire, on est mieux dedans que dehors. Faut que je recueille des réactions à chaud, là. Mes parents étaient déjà au courant avant que je lance l'enregistrement, cette fois-ci je veux vraiment qu'il l'apprenne avec le micro allumé. Ça se fait pas vraiment mais eh, rien à foutre, Quentin est mon meilleur ami, j'ai dû faire pire que ça. Il est où cet ascenseur à la con, déjà... Ah oui. Quel étage déjà... Sixième, ça me revient. C'est vrai que je sais plus trop quoi penser... Ouais non c'est vrai que je devrais vous faire part de ce que je pense à propos de tout ça mais nan, pas dans un ascenseur. *Sixième étage*
- Nom de dieu c'est moi où je t'entendais parler dans l'ascenseur ?
- Je me disais juste que ça faisait vraiment longtemps que je t'avais pas vu, mec.
- Ben moi aussi vieux, moi aussi...
- Oui logiquement oui, si je te vois pas tu me vois pas non plus.
- Roh allez ferme ta gueule un peu et rentre, je te paye un coup.
- Sers toi un verre aussi, t'en auras bien besoin.
- Ah ben je me doutais bien que t'étais pas venu pour rien ! Je te sers un whisky ? 10 ans d'âge, tu m'en diras des nouvelles.
- Garde pour plus tard. Donne moi une mousseuse ça ira très bien.
- Oh toi tu refuses jamais un whisky. Dis moi ce qu'il se passe. Ton oncle t'a toujours pas remboursé ? C'est un bel enculé quand même, 3 mois qu'il te doit 500 balles et toi pendant ce temps tu te mets dans la merde... Écoute vieux je t'aurais bien dépanné mais là en ce moment niveau boulot c'est plus que la galère donc...
- Laisse tomber Quentin, c'est pas de ça que je veux parler. Tu la branches ta télé parfois ?
- Celle dans le fond là ? Ça doit faire trois mois que j'y ai pas touché, tu peux la prendre si tu veux !
- C'est pas pour ça non plus que je suis venu. T'es pas allé sur Internet depuis hier ?
- Ben je comptais y aller quand j'aurais fini de décuver.
- Cherche pas, tu pourras pas. Et pendant un bon bout de temps, je pense.
- Comment ça ?
- Bon... Hm, bordel de merde, je sais pas du tout par où commencer là. Pour te résumer la chose, on sait pas trop comment mais un missile nucléaire français a été détourné et a frappé les États-Unis. Plusieurs états touchés, des milliers de morts bref un carnage. Peu importe ce que le gouvernement dit à Isles, il reste convaincu que c'était un acte délibéré de notre part. Mais ça tu dois sans doute le savoir. Je me suis réveillé ce matin et la télé affichait rien. J'ai bidouillé deux-trois trucs sur mon ordinateur et j'ai eu accès à Internet, c'est comme ça que je suis au courant de tout ça. Peu avant de sortir j'ai tenté d'y retourner, pas moyen. Enfin bref, c'est comme ça que j'ai appris qu'ils prévoyaient des représailles. Même si maintenant, tout le monde est au courant. Un mec que j'ai croisé dans ta rue m'a dit qu'Isles avait fait un communiqué, une sorte de hijacking, tu vois le genre ? Il disait que y'aurait des répercussions et tout ce genre de trucs, le type m'a pas expliqué clairement.
- C'est sérieux ? Si tu me fais une blague, c'est franchement pas drôle.
- Tu me vois rire, là ? Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux, je te jure. Tu veux un exemple ? Tu veux que je te prouve que quelque chose va pas ? Pas de problème. T'as juste à ouvrir les volets du salon. Vas-y.
*clic, puis petit bruit mécanique continu * Y'a personne ! C'est une des rues les plus fréquentées de la ville et y'a personne ! C'est pas normal.
- Ben nan vieux, c'est pas normal. Les gens ont peur, ils restent chez eux. Pour te dire, de chez moi à chez toi, j'ai croisé que deux personnes.
- Alors c'est vrai. Merde, mais qu'est-ce qu'on est supposés faire, maintenant ?
- Je vais te le dire, ce qu'on va faire. * frottements audibles, le son paraît plus clair après ça* Désolé de t'avoir rien dit. Je voulais recueillir une réaction à chaud tu sais pour... écrire un article, tout ça. Je suis passé avertir mes parents. Je sais pas encore très bien ce qu'il se passe, mais faut qu'on reste ensemble mec.
- Ouais. Je suis d'accord. Faut que j'avertisse ma famille et tout le bordel. Tu me passes mon portable, s'il te plaît ? Il est juste derrière toi.
- Ça marchera pas, Quentin. Faut y aller en personne. Si tu veux, vas-y. Tu rencontreras pas de problèmes dans la rue. Tu rencontreras sûrement personne, en fait. Pendant ce temps moi je reste ici, je vais tenter de chercher de mon côté. Il est trois heures, essaye de rentrer avant que la nuit tombe, qu'on discute de ce qu'on va faire.
- T'inquiète pas. A tout à l'heure.* bruit lointain de porte qui se ferme*
Bon. Comme je l'ai dit dans l'ascenseur, c'est l'heure de faire un semblant de point. Je vérifie juste que... Ouais nan c'est bon ça enregistre toujours. D'ailleurs, je suis content d'avoir pu enregistrer Quentin comme ça. Bon, premièrement, ce que je compte faire avec lui. Selon le peu d'information que j'ai pour l'instant à ma disposition, je peux pas vraiment en être sûr mais je pense que ça va chauffer pour notre cul dans un futur plus ou moins proche. Je tire un peu des plans sur la comète, c'est vrai. Bref, tant qu'on en sait pas plus, je préfère pas rester seul. Donc ouais, avec Quentin pour le moment, avec d'autres si l'occasion et le besoin se présentent. Je comptais pas développer plus que ça mais bordel ce que je trouve ça classe de dire ça dans des moments pareils. Donc je vais vous dévoiler un peu mon plan si les choses tournent mal. Ici on est à Nancy, c'est pas la plus grande ville de France mais quand même, c'est plutôt peuplé. Donc si ça commence à partir en couilles par ici, on se réfugie dans les campagnes un peu paumées du coin. Mais là où il va falloir être malin c'est qu'il faudra faire ça avant tout le monde. Parce que je me berce pas d'illusions non plus, tout le monde va vouloir se réfugier dans un endroit safe si ça dégénère. Faudra juste choisir le bon moment, et défendre notre position en cas de besoins. Je sais même pas pourquoi je dis ça, je sais rien de ce qu'il nous arrive. Je vais arrêter maintenant avant de dire trop de conneries et me concentrer sur les recherches en attenant qu'il revienne. C'était Ruben pour vous servir, à la prochaine. Fin de l'enregistrement *Clic*