Les villageois regagnent chacun leur domicile, remerciant chaleureusement leur sauveur. Sans Peter, c'est vrai qu'ils seraient tous dans de sales draps, mais le courage et la force de ce dernier lui ont permis de régler le problème. Un habitant s'approche de lui pour discuter quelque peu de la situation, c'est un dénommée Cortes.

Cortes : Vous l'avez capturé cette racaille ?
Peter : Oui il est entre de bonnes mains maintenant ( )
Cortes : Pauvre gosse, il avait l'air salement perturbé ! J'espère que vous saurez faire le nécessaire pour l'aider !
Peter : Ne vous inquiétez pas, vivez tranquille maintenant.
Cortes : Par contre j'espère que son compère, le p'tit rebeu là, lui faut qu'il prenne perpét ce p'tit bâtard !
Peter : Euh pourquoi tant de haine ? La situation est sous controle de toute façon.
Cortes : Cette sale raclure a dépouillé mon gosse de 6 ans ! Il a pris toutes ces balles de tennis et les a jeté à l'autre bout de la mer ! P'tain les arabes...
Peter : La ligue punit le racisme espèce d'enfoiré !
Cortes : C'est un constat oh ! Arrêtez de faire dans le politiquement correct ! C'est un fait ! Ce sont des poisons ces t...

D'un coup sec, le dresseur de dragons assomme son vis-à-vis. Dans des circonstances normales, il aurait capturé ce trouble fête raciste, mais le temps est compté. Brièvement, il s'entretient avec la mère de Gold et lui annonce son sacrifice, qui lui a permis d'attraper Silver et de sauver tout son village natal. C'est à ce moment précis que Peter se rend compte du coeur énorme du jeune garçon et de sa maturité. Prêt à abréger sa vie pour détruire l'être maléfique en lui et aider les autres. Ainsi, il effectue une promesse : Des funérailles exemplaires seront organisés pour Gold.

La femme pleure, sanglote, la disparition de son fiston, un jour endeuillé par la mort d'un grand espoir de la ville. Peter lui assure son soutien sans faille et l'incite même à venir le voir si quelque chose ne va pas. Elle pleure à chaude larmes et retourne chez elle, Peter en profite alors pour gagner Ebenelle sur le dos de son Dracolosse, la vie de Sandra est menacé par le dresseur qui a fait polémique il y a quelques années de part ces opinions magnifiquement hilarante pour le peuple, mais terriblement gênante pour la ligue.

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A la maison, Juliette, la mère de Gold, vient toute tremblante s'asseoir sur une chaise, à bout de souffle, à bout de force. La tristesse d'abord, puis la haine la gagne. Elle avait prévenu son fils du danger, de ce monde pouvant cacher bien des mystères, mais celui-ci n'en a fait qu'à sa tête. C'était son seul fils. Sa seule raison d'exister. Devant elle, plusieurs boites de médicaments. A petite dose, ça pourrait l'aider à oublier, mais ce n'est pas son objectif premier. Sans hésiter, elle prend son courage à deux mains. Après tout, ces médoc qui l'ont plus achevés mentalement qu'autre chose pourrait enfin s'avérer utile, afin de retrouver son fils adoré. C'est la seule solution, plus rien ne la retient...

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Peter : Ah j'suis content d'avoir parlé à cette bonne femme. Elle m'avait l'air effondrée, mais j'suis convaincu que ça lui passera, parole du maitre de la ligue.
Dracolosse : Draaa !!!
Peter : Hééé ! Allez on descend, va falloir se montrer discret les gars, cet enfoiré tient toute ma famille, chez nous en plus. Je lui promet une mort lente et douloureuse, mais avant ça, restez sur vos gardes.

La notoriété de Peter n'est plus à faire, et encore plus dans la ville où sa cousine dirige l'arène. C'est dans cette optique que l'homme se décide à revêtir un masque de dragon afin d'échapper au regard des autres, si une meute de fan s'approche, l'opération discrétion tombera à l'eau, et sa cousine aussi.

Devant l'antre, le maitre de la ligue se tient poster. Son erreur a été de sous-estimer ce Dieudonné et son influence, il espère de tout coeur ne pas payer cette étourderie au prix fort, il en va de l'honneur de son clan...