Note de la fic :
1191 : La Croix, le Lys et le Croissant
Par : MarianCross
Genre : Fantastique, Action
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3 : Ellen
Publié le 07/12/2014 à 21:23:58 par MarianCross
- As-tu une bonne nouvelle à m’annoncer Ellen ? Par pitié, dis-moi que tu es venue m’annoncer la capture d’une de ses stupides filles …
- Pardonnez-moi de ne pouvoir accéder à vos demandes, Grand Maître, enfin, tout du moins, celles que vous me citez ici. En revanche, je crois que l’information que je détiens pourrait vous intéresser. Rétorqua la femme-chevalier avec un sourire narquois au bord des lèvres.
- Eh bien, ne me fais pas perdre mon temps plus que convenu, je t’en serais reconnaissant. Argua De Sablé en se redressant sur sa chaise.
- Pas tant qu’il est ici. Répondît Ellen en désignant le vieux loup d’un mouvement de tête.
- La femme est vile, Ellen, c’est pour cela qu’il est hors de question qu’il ne bouge ne serait que d’un poil. Et si tu t’avises de me posséder comme tu l’as si bien fais auparavant garce, ce sera avec une joie que même lui ne saura dissimuler qu’il te tranchera ta charmante petite gorge. Maintenant parle, je t’en prie, dis-moi tout.
Robert se montrait désormais un brin menaçant malgré son ton cynique. Ellen déglutit et réfléchit aux différentes options qui s’offraient à elle. Se contenter de se lever, puis de s’en aller signerait son arrêt de mort.
Elle détestait ce limier de Gérald, plus que tout pour le traitement qu’il avait réservé aux femmes lors de la prise d’Acre. Elle semblait la seule à s’être offusquée des abus qui ont été commis durant cette sombre période qui suivie la victoire croisée.
- Richard a bouleversé ses plans et se dirige désormais vers Damas.
- Calomnies ! Argua d’Harcourt en balayant l’air d’une main tandis que Robert levait une main pour lui signifier de se taire.
- D’où proviennent ses informations ? Demanda le Grand-Maître, sur ses gardes.
- De sources sûres. Assura insolemment Ellen.
- C’EST EGALEMENT CE QUE TU M’AS DIS LORSQUE TU M’AS AFFIRME QUE LE CALIFE ÉTAIT ACCOMPAGNÉ D’UNE ARMÉE TROIS FOIS MOINS NOMBREUSE QUE LA MIENNE, VIPÈRE ! S’agaça Robert avant de se calmer de la manière la plus subite qu'il soit avant de continuer. Dois-je également te rappeler ce que cela m’a coûté ! Siffla-t-il en désignant ses cicatrices sur la tempe et la joue.
Ellen ne pût s’empêcher d’esquisser un sourire satisfait tandis que Gérald, qui s’était rapproché la giflait pour son impudence. La tête de la jeune femme sembla s’arracher, et celle-ci incendia le vieux guerrier d’un regard plein de haine. Il lui avait ouvert la lèvre inférieure.
- Je dois admettre que tu as bien de la chance d’être ma protégée, sans quoi tu aurais déjà été pendue pour trahison. Mais je t’avoue également que tu me déçois terriblement … J'ai toujours désiré une fille ... Ma femme aussi en désirait une ... Ma bien aimée Constance... C'est pourquoi je t’ai recueillie dans mon ordre, après que tu aies absolument, je dis bien absolument tout perdu dans le siège d’Acre, et c’est comme ça que tu me remercies ? En me plantant un poignard dans le dos … Tu as quoi ? Seize ans ? Seize ans et pourtant si farouche … Se lamenta Robert, agacé mais aussi lassé par cet instinct rebelle dont faisait preuve la jeune fille.
- Où est-elle ? Je veux dire ... Votre dulcinée ?
- La question n'est pas là. Répliqua t-il sèchement, pour la dernière fois, d’où te proviennes ses informations ? Demanda De Sablé d’un ton désormais incisif, et insistant.
Ellen ne savait que faire, ses informations lui provenaient de personnes qui ne préféraient pas être mêlées aux affaires du Grand Maître des Templiers, et en réalité, eux-mêmes ne se doutaient pas qu’elle vendait actuellement ses informations à son Mentor.
Quelle idiote elle faisait ! Il était évident qu’après son dernier mensonge, il ne la croirait plus sur parole, qu’il lui faudrait désormais des preuves.
Il l’avait à l’époque crû, car non seulement elle était sa protégé, mais elle faisait également partie d’un petit groupe d’éclaireurs croisés, elle voulait partir à la découverte de la Terre Sainte après l’horreur du siège d’Acre, et Robert lui avait accordé, dans sa grande bonté, cette faveur. Il l'avait épargné, car il ne voulait pas décevoir sa femme, Constance. Ellen ne l'avait jamais vu, juste entendue parler.
Mais peu importe ce qu'il advenait, elle ne pouvait dire d’où provenait cette information. Elle ne pouvait mettre la Confrérie en danger …
- Pardonnez-moi de ne pouvoir accéder à vos demandes, Grand Maître, enfin, tout du moins, celles que vous me citez ici. En revanche, je crois que l’information que je détiens pourrait vous intéresser. Rétorqua la femme-chevalier avec un sourire narquois au bord des lèvres.
- Eh bien, ne me fais pas perdre mon temps plus que convenu, je t’en serais reconnaissant. Argua De Sablé en se redressant sur sa chaise.
- Pas tant qu’il est ici. Répondît Ellen en désignant le vieux loup d’un mouvement de tête.
- La femme est vile, Ellen, c’est pour cela qu’il est hors de question qu’il ne bouge ne serait que d’un poil. Et si tu t’avises de me posséder comme tu l’as si bien fais auparavant garce, ce sera avec une joie que même lui ne saura dissimuler qu’il te tranchera ta charmante petite gorge. Maintenant parle, je t’en prie, dis-moi tout.
Robert se montrait désormais un brin menaçant malgré son ton cynique. Ellen déglutit et réfléchit aux différentes options qui s’offraient à elle. Se contenter de se lever, puis de s’en aller signerait son arrêt de mort.
Elle détestait ce limier de Gérald, plus que tout pour le traitement qu’il avait réservé aux femmes lors de la prise d’Acre. Elle semblait la seule à s’être offusquée des abus qui ont été commis durant cette sombre période qui suivie la victoire croisée.
- Richard a bouleversé ses plans et se dirige désormais vers Damas.
- Calomnies ! Argua d’Harcourt en balayant l’air d’une main tandis que Robert levait une main pour lui signifier de se taire.
- D’où proviennent ses informations ? Demanda le Grand-Maître, sur ses gardes.
- De sources sûres. Assura insolemment Ellen.
- C’EST EGALEMENT CE QUE TU M’AS DIS LORSQUE TU M’AS AFFIRME QUE LE CALIFE ÉTAIT ACCOMPAGNÉ D’UNE ARMÉE TROIS FOIS MOINS NOMBREUSE QUE LA MIENNE, VIPÈRE ! S’agaça Robert avant de se calmer de la manière la plus subite qu'il soit avant de continuer. Dois-je également te rappeler ce que cela m’a coûté ! Siffla-t-il en désignant ses cicatrices sur la tempe et la joue.
Ellen ne pût s’empêcher d’esquisser un sourire satisfait tandis que Gérald, qui s’était rapproché la giflait pour son impudence. La tête de la jeune femme sembla s’arracher, et celle-ci incendia le vieux guerrier d’un regard plein de haine. Il lui avait ouvert la lèvre inférieure.
- Je dois admettre que tu as bien de la chance d’être ma protégée, sans quoi tu aurais déjà été pendue pour trahison. Mais je t’avoue également que tu me déçois terriblement … J'ai toujours désiré une fille ... Ma femme aussi en désirait une ... Ma bien aimée Constance... C'est pourquoi je t’ai recueillie dans mon ordre, après que tu aies absolument, je dis bien absolument tout perdu dans le siège d’Acre, et c’est comme ça que tu me remercies ? En me plantant un poignard dans le dos … Tu as quoi ? Seize ans ? Seize ans et pourtant si farouche … Se lamenta Robert, agacé mais aussi lassé par cet instinct rebelle dont faisait preuve la jeune fille.
- Où est-elle ? Je veux dire ... Votre dulcinée ?
- La question n'est pas là. Répliqua t-il sèchement, pour la dernière fois, d’où te proviennes ses informations ? Demanda De Sablé d’un ton désormais incisif, et insistant.
Ellen ne savait que faire, ses informations lui provenaient de personnes qui ne préféraient pas être mêlées aux affaires du Grand Maître des Templiers, et en réalité, eux-mêmes ne se doutaient pas qu’elle vendait actuellement ses informations à son Mentor.
Quelle idiote elle faisait ! Il était évident qu’après son dernier mensonge, il ne la croirait plus sur parole, qu’il lui faudrait désormais des preuves.
Il l’avait à l’époque crû, car non seulement elle était sa protégé, mais elle faisait également partie d’un petit groupe d’éclaireurs croisés, elle voulait partir à la découverte de la Terre Sainte après l’horreur du siège d’Acre, et Robert lui avait accordé, dans sa grande bonté, cette faveur. Il l'avait épargné, car il ne voulait pas décevoir sa femme, Constance. Ellen ne l'avait jamais vu, juste entendue parler.
Mais peu importe ce qu'il advenait, elle ne pouvait dire d’où provenait cette information. Elle ne pouvait mettre la Confrérie en danger …