Note de la fic :
Publié le 01/09/2015 à 01:18:43 par Atzerkins
Une fois, qu'il était sobre, la lune se levait, et il restait à la fenêtre, à l'admirer. Las de l'alcool, las du plaisir d'autodestruction, rien ne lui restait si ce n'est son mal de tête. Immobile, l'esprit vide, il soupirait et regardait la lune.
Ce soir-là, il n'avait pas envie de rejoindre une fête, un bar, ou un quelconque lieu où il aurait dû être, à boire et se détruire la face. Ce soir-là, il n'avait aucune envie, si ce n'est de regarder la lune.
Petit à petit, elle s'élevait, et parfois, des nuages passaient, la recouvrant, ou élargissant le halo de sa radiance. De même, un trafic similaire était présent dans la rue, mais l'un comme l'autre restaient calmes et silencieux. Quand le fêtard, terminé, s'introduisait dans le coin, lui-même ne pouvait s'empêcher de se taire, charmée par la nuit et la lueur de la lune.
Il n'y avait aucune lumière, qu'elle vienne d'un appartement ou d'un lampadaire: la pleine lune éclairait tout et l'obscurité locale permettait de l'observer, elle aussi, sans aucune gêne. La lune faisait régner le calme, et imposait même l'harmonie du noir et blanc.
Il prit une bouteille, non pas d'alcool, mais simplement d'eau, pour se rafraîchir. Il redécouvrait la vie, la fraîcheur des choses, et laissait derrière toutes les impuretés. Adieu la chaleur de l'alcool, le goût horrible de l'éthanol et le chaos des fêtes. Maintenant, seule une lumière se dressait devant lui, mais le monde ne cessait d'être noir.
Ses souvenirs étaient encore présents, mais sa vie d'hier était déjà révolue et dépréciée. L'idée de sa propre déchéance le dégoûtait, et il ne pouvait voir tout ça que comme gâchis, perte de temps, de sa personne, et destruction de son corps comme celui des autres.
Combien il regrettait, de lui-même avoir encouragé à ces plaisirs ! Il se sentait coupable, et pourtant, ses amis ne faisaient que l'adorer: il ne pouvait pas les sauver. C'était l'influence des autres qui les faisait tenter, et sans être une exception, il s'était fait avoir et s'y étais aussi mis, à prêcher le malheur et la perte d'humanité, à prêcher la haine et la ruine, et tout ça pour un simple plaisir de courte durée: un plaisir des faibles et piteux qui ne voient de joie nulle part ailleurs, ne font qu'imiter les autres, ou sont entubés par la moindre idée.
Ah, avait-il donc besoin de tout ça pour s'amuser ? N'aurait-il pu se trouver des amis plus sages, intéressants et raisonnables ? Il était seul, maintenant détruit, en plein milieu du chemin, où d'un côté les siens s'interrogent de son absence, pour rapidement l'oublier, et d'un autre se dresse un mur, une vraie société, dans laquelle il s'est refusé, et où il ne lui est plus proposée l'entrée.
Pouvait-il encore se récupérer ? Y avait-il vraiment une telle chance, ou garderait-il à jamais la marque de stupéfiants, une cicatrice prête à se rouvrir à la moindre faiblesse ?
Ce soir-là, il décida de faire une promenade, de voir sobre un monde qu'il avait toujours vu saoul, d'admirer ce que ses yeux avaient toujours ignoré. Il commençait à avoir le vertige, avoir peur d'encore perdre le contrôle et de tomber, sauter dans un élan de folie: il s'empressa de fermer la fenêtre, et se prépara à sortir.
L'immeuble était aussi vide que la rue, et il se demanda s'il ne gênait pas à prendre l'ascenseur. Le bruit des mécanismes lui étaient tellement agréables, et il aurait pris plaisir à y rester des heures durant, à bouger sans s'arrêter et descendre dieu sait où. Ce n'était qu'un lift ordinaire, de l'usuel brun moche, et aussi fiable que son ampoule, toujours clignotante, sur le point de lâcher.
Les portes s'ouvrant, il ressentit à nouveau le froid de la nuit, cette fois-ci sans la chaleur artificielle de son domicile. Le hall était ouvert, sombre, et donnait directement sur l'extérieur. D'en bas, il entendait mieux la danse des arbres, dont les branches se querellaient au vent.
Ce soir-là, il n'avait pas envie de rejoindre une fête, un bar, ou un quelconque lieu où il aurait dû être, à boire et se détruire la face. Ce soir-là, il n'avait aucune envie, si ce n'est de regarder la lune.
Petit à petit, elle s'élevait, et parfois, des nuages passaient, la recouvrant, ou élargissant le halo de sa radiance. De même, un trafic similaire était présent dans la rue, mais l'un comme l'autre restaient calmes et silencieux. Quand le fêtard, terminé, s'introduisait dans le coin, lui-même ne pouvait s'empêcher de se taire, charmée par la nuit et la lueur de la lune.
Il n'y avait aucune lumière, qu'elle vienne d'un appartement ou d'un lampadaire: la pleine lune éclairait tout et l'obscurité locale permettait de l'observer, elle aussi, sans aucune gêne. La lune faisait régner le calme, et imposait même l'harmonie du noir et blanc.
Il prit une bouteille, non pas d'alcool, mais simplement d'eau, pour se rafraîchir. Il redécouvrait la vie, la fraîcheur des choses, et laissait derrière toutes les impuretés. Adieu la chaleur de l'alcool, le goût horrible de l'éthanol et le chaos des fêtes. Maintenant, seule une lumière se dressait devant lui, mais le monde ne cessait d'être noir.
Ses souvenirs étaient encore présents, mais sa vie d'hier était déjà révolue et dépréciée. L'idée de sa propre déchéance le dégoûtait, et il ne pouvait voir tout ça que comme gâchis, perte de temps, de sa personne, et destruction de son corps comme celui des autres.
Combien il regrettait, de lui-même avoir encouragé à ces plaisirs ! Il se sentait coupable, et pourtant, ses amis ne faisaient que l'adorer: il ne pouvait pas les sauver. C'était l'influence des autres qui les faisait tenter, et sans être une exception, il s'était fait avoir et s'y étais aussi mis, à prêcher le malheur et la perte d'humanité, à prêcher la haine et la ruine, et tout ça pour un simple plaisir de courte durée: un plaisir des faibles et piteux qui ne voient de joie nulle part ailleurs, ne font qu'imiter les autres, ou sont entubés par la moindre idée.
Ah, avait-il donc besoin de tout ça pour s'amuser ? N'aurait-il pu se trouver des amis plus sages, intéressants et raisonnables ? Il était seul, maintenant détruit, en plein milieu du chemin, où d'un côté les siens s'interrogent de son absence, pour rapidement l'oublier, et d'un autre se dresse un mur, une vraie société, dans laquelle il s'est refusé, et où il ne lui est plus proposée l'entrée.
Pouvait-il encore se récupérer ? Y avait-il vraiment une telle chance, ou garderait-il à jamais la marque de stupéfiants, une cicatrice prête à se rouvrir à la moindre faiblesse ?
Ce soir-là, il décida de faire une promenade, de voir sobre un monde qu'il avait toujours vu saoul, d'admirer ce que ses yeux avaient toujours ignoré. Il commençait à avoir le vertige, avoir peur d'encore perdre le contrôle et de tomber, sauter dans un élan de folie: il s'empressa de fermer la fenêtre, et se prépara à sortir.
L'immeuble était aussi vide que la rue, et il se demanda s'il ne gênait pas à prendre l'ascenseur. Le bruit des mécanismes lui étaient tellement agréables, et il aurait pris plaisir à y rester des heures durant, à bouger sans s'arrêter et descendre dieu sait où. Ce n'était qu'un lift ordinaire, de l'usuel brun moche, et aussi fiable que son ampoule, toujours clignotante, sur le point de lâcher.
Les portes s'ouvrant, il ressentit à nouveau le froid de la nuit, cette fois-ci sans la chaleur artificielle de son domicile. Le hall était ouvert, sombre, et donnait directement sur l'extérieur. D'en bas, il entendait mieux la danse des arbres, dont les branches se querellaient au vent.