Note de la fic :
Publié le 12/03/2015 à 22:48:34 par Arni
Chapitre 3 : Rêve
11 décembre 2050 – Domicile des Anderwoods, Washington DC.
Ned, si fatigué par son périple à la CIA, s'endormit sur le canapé ...
Souvenirs – Rome.
Son songe l'emmena 3 ans auparavant lors de sa captivité dans le camp Non Grata en Italie. Ce camp était situé sous le Colisée, il était enterré plusieurs mètres sous terre et ne bénéficiait donc d’aucune source de lumière naturelle. Il s’agissait d’un établissement sombre et glauque. Ned dormait dans une petite pièce qu’il n’était autorisé de quitter que pour aller se faire interroger par Ciman. Ce dernier était le boss de ces lieux, il était chauve, gros et il lui manquait quelques dents, il avait l’air d’un pur baraki des kermesses et avait un accent liègeois dégueulasse à couper au couteau. On était en droit de se demander comment ce monstre avait pu se marier, comment quelqu’un avait pu échanger des alliances avec ce type, il avait peut-être volé le bijou, après tout.
Alors qu’Anderwoods était plongé dans un doux songe, il fut réveillé en sursaut à 6h du matin « Hey abruti d'américain ... T'as cru qu't'allais pouvoir faire la grasse matinée ? » le rire irritant de ce gros porc de Ciman retentit dans la pièce de 5 m² dans laquelle Ned siégeait depuis maintenant plusieurs mois maintenant. L'ouverture des yeux, fut difficile ce jour-là. Le tortionnaire lui envoya un bol de vieux riz en guise repas, un bien maigre repas qui répugnait Ned au plus haut point mais auquel il était habitué maintenant, on lui servait quasiment la même merde à manger depuis le début de son séjour au camp. A chaque bouchée de cette infâme nourriture, Ned manquait de tout vomir. Il se forçait cependant à terminer cette ignoble chose qu’ils appelaient « bouffe » car il était constamment affamé dans ce foutu camp tant la quantité qu’on lui servait était infime, Ned se sentait de plus en plus maigre au fur et à mesure que le temps avançait.
Après avoir terminé son repas dans cette petite pièce qui lui servait de chambre et soyons franc : de cellule, il était temps de passer à la partie encore moins drôle de la journée : il allait être questionné pour la énième fois. Van Damme vint chercher Ned dans sa cellule 5 minutes plus tard, ses 2 pieds étaient enchainés, il ne pouvait pas s’enfuir, de toute manière étant donné que le camp était enfuit plusieurs mètres sous le Colisée, toute tentative e fuite aurait tourné au vinaigre. Nous sommes dans une salle d'interrogatoire, face à Ned se trouvait Ciman, homme fort du camp et fervent passionné de saucisse-purée. Les 2 hommes se regardèrent pendant 2 minutes, sans rien dire, l'ambiance lourde était palpable. Le silence sifflait dans cette pièce sombre, Ned se sentait épié à travers le miroir-semi réfléchissant qui ornait le mur se trouvant dans son dos. Ciman se décida enfin à rompre ce blanc insoutenable qui durait maintenant depuis plusieurs secondes.
« - Anderwoods, il va falloir que tu te décides à nous être utile ... tu imagines bien que nous ne pourrons te garder si tu ne nous sers à rien !
- Je pourrais te faire ton plat de saucisse, gros porc ! Rétorqua ce dernier avant de prendre un coup de pantoufle en pleine tronche.
- Tu pourrais nous être d'une grande utile quand on te rendra aux américains ... ces américains, qui je te le rappelle n'en ont littéralement rien à foutre de toi et ton unité. »
Au même moment, dans la pièce d'à côté Van Damme, l'adjoint de Ciman, qui regardait la télé américaine tout en épiant Ned à travers le miroir, put se délecter du discours du président américain Biccock Obama qui assurait que les Rangers faisaient tout ce qui étaient en leur pouvoir pour localiser certains Rangers perdus il y'a 2 ans et qu'il croyait fermement que certains d’entre eux étaient encore en vie. Obama en profita également pour faire son lobbying afin de ne pas perdre la confiance de la population américaine, lui était président dans un climat délicat dans lequel la moindre erreur pourrait lui coûter le Bureau Ovale. Le programme arracha un rictus au jeune Européen qui admirait ce spectacle. Cela, Ned ne le saura jamais.
C'est à ce moment précis, que Ned Anderwoods, las de cette condition mentale d’usure extrême dans laquelle il se trouvait depuis plusieurs années, craqua :
« - Imaginons qu’éventuellement peut-être que j’accepterais de savoir ce que vous me voulez ?
- L'armée américaine développe en secret un nouveau concept d'arme, le Metal Gaussian Storm, qui serait un gain absolument considérable pour l'armée qui la possède, arme possédant une meilleure cadence, très maniable et très avancée technologiquement. Nos espions n'ont jamais pu en savoir plus, le dossier se trouverait à la CIA, lorsque la guerre sera terminée, on aurait besoin que tu cherches, trouves et voles ce dossier pour nous le remettre, afin de nous laisser développer cette technologie. Nous pourrions ainsi éviter d’être largués technologiquement parlant. Afin de réaliser au mieux cette besogne, il faudra que tu gagnes la confiance des hommes forts de l’Agence pour pouvoir t’infiltrer à l’endroit où se trouve les fichiers. As-tu déjà entendu parler de ce projet ? Aurais-tu déjà des informations supplémentaires à nous donner ?
- Jamais entendu parler, vous savez les Rangers ça tire, ça ne sert pas à développer des nouvelles armes, la plupart des engagés n’ont pas fait d’études supérieures.
- Et tu serais prêt à nous aider Ned ?
- Je ne sais pas, laissez-moi y réfléchir.
- On aimerait une réponse au plus vite, de plus, si tu acceptes il n'y a plus aucune raison pour moi de t'emmerder, je te foutrai la paix. On cessera également d’ennuyer tes amis hein. »
Ce fut l'argument le plus convaincant, Ned en regretta presque d'avoir préféré se taire pendant 2 ans, c'était la journée de trop, il s'apprêtait à accepter de trahir son pays, un pays qui lui avait tant donné. Il avait néanmoins prit d’autres arguments en compte dans sa longue réflexion comme par exemple le fait qu’il était au courant du plan. Il n’allait sûrement pas survivre s’il déclinait l’invitation, il en savait trop. 2h plus tard, il communiqua sa décision à Ciman : il acceptait, il se disait : ce sera facile je prends le dossier, je le donne à celui qui en veut, je vis tranquillement et je peux retrouver ma famille. Qu'est-ce qu'elle lui manquait sa famille au pauvre homme. Il savait que ce deal était à présent sa seule porte de sortie.
11 décembre 2050 – Domicile des Anderwoods, Washington DC.
Ned se réveilla en sursaut, ce qui inquiéta Cat « Ne t'inquiète pas, encore ce cauchemar que je fais tous les jours », voyant qu'il était l'heure du repas, il se leva et partit déguster un magnifique spaghetti bolognaise avec sa famille. Le père de famille demanda à ses enfants comment s’est passé leur journée d’école, ce fut banal. L’un ayant passé sa journée à traduire des textes en Italien afin de peaufiner sa connaissance de la langue de sa grand-mère, le plus jeune lui passa 10 longues heures à réviser comment maîtriser le langage JAVA, sur lequel il aurait un examen d’ici peu. Après le repas et après le départ des enfants dans leur chambre afin de relire une dernière fois leurs notes, Ned regarda sa femme dans le blanc des yeux et lui dit d'une voix tremblante : « Cat, il faut qu’on parle. Ce soir, quand les enfants auront fini d’étudier et seront bien endormis. ».
11 décembre 2050 – Domicile des Anderwoods, Washington DC.
Ned, si fatigué par son périple à la CIA, s'endormit sur le canapé ...
Souvenirs – Rome.
Son songe l'emmena 3 ans auparavant lors de sa captivité dans le camp Non Grata en Italie. Ce camp était situé sous le Colisée, il était enterré plusieurs mètres sous terre et ne bénéficiait donc d’aucune source de lumière naturelle. Il s’agissait d’un établissement sombre et glauque. Ned dormait dans une petite pièce qu’il n’était autorisé de quitter que pour aller se faire interroger par Ciman. Ce dernier était le boss de ces lieux, il était chauve, gros et il lui manquait quelques dents, il avait l’air d’un pur baraki des kermesses et avait un accent liègeois dégueulasse à couper au couteau. On était en droit de se demander comment ce monstre avait pu se marier, comment quelqu’un avait pu échanger des alliances avec ce type, il avait peut-être volé le bijou, après tout.
Alors qu’Anderwoods était plongé dans un doux songe, il fut réveillé en sursaut à 6h du matin « Hey abruti d'américain ... T'as cru qu't'allais pouvoir faire la grasse matinée ? » le rire irritant de ce gros porc de Ciman retentit dans la pièce de 5 m² dans laquelle Ned siégeait depuis maintenant plusieurs mois maintenant. L'ouverture des yeux, fut difficile ce jour-là. Le tortionnaire lui envoya un bol de vieux riz en guise repas, un bien maigre repas qui répugnait Ned au plus haut point mais auquel il était habitué maintenant, on lui servait quasiment la même merde à manger depuis le début de son séjour au camp. A chaque bouchée de cette infâme nourriture, Ned manquait de tout vomir. Il se forçait cependant à terminer cette ignoble chose qu’ils appelaient « bouffe » car il était constamment affamé dans ce foutu camp tant la quantité qu’on lui servait était infime, Ned se sentait de plus en plus maigre au fur et à mesure que le temps avançait.
Après avoir terminé son repas dans cette petite pièce qui lui servait de chambre et soyons franc : de cellule, il était temps de passer à la partie encore moins drôle de la journée : il allait être questionné pour la énième fois. Van Damme vint chercher Ned dans sa cellule 5 minutes plus tard, ses 2 pieds étaient enchainés, il ne pouvait pas s’enfuir, de toute manière étant donné que le camp était enfuit plusieurs mètres sous le Colisée, toute tentative e fuite aurait tourné au vinaigre. Nous sommes dans une salle d'interrogatoire, face à Ned se trouvait Ciman, homme fort du camp et fervent passionné de saucisse-purée. Les 2 hommes se regardèrent pendant 2 minutes, sans rien dire, l'ambiance lourde était palpable. Le silence sifflait dans cette pièce sombre, Ned se sentait épié à travers le miroir-semi réfléchissant qui ornait le mur se trouvant dans son dos. Ciman se décida enfin à rompre ce blanc insoutenable qui durait maintenant depuis plusieurs secondes.
« - Anderwoods, il va falloir que tu te décides à nous être utile ... tu imagines bien que nous ne pourrons te garder si tu ne nous sers à rien !
- Je pourrais te faire ton plat de saucisse, gros porc ! Rétorqua ce dernier avant de prendre un coup de pantoufle en pleine tronche.
- Tu pourrais nous être d'une grande utile quand on te rendra aux américains ... ces américains, qui je te le rappelle n'en ont littéralement rien à foutre de toi et ton unité. »
Au même moment, dans la pièce d'à côté Van Damme, l'adjoint de Ciman, qui regardait la télé américaine tout en épiant Ned à travers le miroir, put se délecter du discours du président américain Biccock Obama qui assurait que les Rangers faisaient tout ce qui étaient en leur pouvoir pour localiser certains Rangers perdus il y'a 2 ans et qu'il croyait fermement que certains d’entre eux étaient encore en vie. Obama en profita également pour faire son lobbying afin de ne pas perdre la confiance de la population américaine, lui était président dans un climat délicat dans lequel la moindre erreur pourrait lui coûter le Bureau Ovale. Le programme arracha un rictus au jeune Européen qui admirait ce spectacle. Cela, Ned ne le saura jamais.
C'est à ce moment précis, que Ned Anderwoods, las de cette condition mentale d’usure extrême dans laquelle il se trouvait depuis plusieurs années, craqua :
« - Imaginons qu’éventuellement peut-être que j’accepterais de savoir ce que vous me voulez ?
- L'armée américaine développe en secret un nouveau concept d'arme, le Metal Gaussian Storm, qui serait un gain absolument considérable pour l'armée qui la possède, arme possédant une meilleure cadence, très maniable et très avancée technologiquement. Nos espions n'ont jamais pu en savoir plus, le dossier se trouverait à la CIA, lorsque la guerre sera terminée, on aurait besoin que tu cherches, trouves et voles ce dossier pour nous le remettre, afin de nous laisser développer cette technologie. Nous pourrions ainsi éviter d’être largués technologiquement parlant. Afin de réaliser au mieux cette besogne, il faudra que tu gagnes la confiance des hommes forts de l’Agence pour pouvoir t’infiltrer à l’endroit où se trouve les fichiers. As-tu déjà entendu parler de ce projet ? Aurais-tu déjà des informations supplémentaires à nous donner ?
- Jamais entendu parler, vous savez les Rangers ça tire, ça ne sert pas à développer des nouvelles armes, la plupart des engagés n’ont pas fait d’études supérieures.
- Et tu serais prêt à nous aider Ned ?
- Je ne sais pas, laissez-moi y réfléchir.
- On aimerait une réponse au plus vite, de plus, si tu acceptes il n'y a plus aucune raison pour moi de t'emmerder, je te foutrai la paix. On cessera également d’ennuyer tes amis hein. »
Ce fut l'argument le plus convaincant, Ned en regretta presque d'avoir préféré se taire pendant 2 ans, c'était la journée de trop, il s'apprêtait à accepter de trahir son pays, un pays qui lui avait tant donné. Il avait néanmoins prit d’autres arguments en compte dans sa longue réflexion comme par exemple le fait qu’il était au courant du plan. Il n’allait sûrement pas survivre s’il déclinait l’invitation, il en savait trop. 2h plus tard, il communiqua sa décision à Ciman : il acceptait, il se disait : ce sera facile je prends le dossier, je le donne à celui qui en veut, je vis tranquillement et je peux retrouver ma famille. Qu'est-ce qu'elle lui manquait sa famille au pauvre homme. Il savait que ce deal était à présent sa seule porte de sortie.
11 décembre 2050 – Domicile des Anderwoods, Washington DC.
Ned se réveilla en sursaut, ce qui inquiéta Cat « Ne t'inquiète pas, encore ce cauchemar que je fais tous les jours », voyant qu'il était l'heure du repas, il se leva et partit déguster un magnifique spaghetti bolognaise avec sa famille. Le père de famille demanda à ses enfants comment s’est passé leur journée d’école, ce fut banal. L’un ayant passé sa journée à traduire des textes en Italien afin de peaufiner sa connaissance de la langue de sa grand-mère, le plus jeune lui passa 10 longues heures à réviser comment maîtriser le langage JAVA, sur lequel il aurait un examen d’ici peu. Après le repas et après le départ des enfants dans leur chambre afin de relire une dernière fois leurs notes, Ned regarda sa femme dans le blanc des yeux et lui dit d'une voix tremblante : « Cat, il faut qu’on parle. Ce soir, quand les enfants auront fini d’étudier et seront bien endormis. ».