Note de la fic :
Publié le 27/07/2009 à 01:28:25 par DarkBidor
« Et tu danses, danses, danses, jusqu’au bout de la nuit
Et tu tapes, tapes, tapes, c’est ta façon d’aimer
Faisant souffler un vent de folie ! »
Nous sommes rentrés plutôt facilement. Trois mecs (dont moi) et deux filles (qui n’étaient pas là hier), ça passe bien. Le physionomiste nous a laissé rentrer sans problème. On est rentré dans la grande salle avec le boum-boum. Ils ont pris nos manteaux – on les a laissés au vestiaire – puis on est partis sur la piste de danse. Quand j’ai commencé à danser sur la musique, la chanson au refrain cité plus haut venait juste de commencer… Et tu danses, danses, danses, jusqu’au bout de la nuit !
En commençant à danser, j’avais quelques courbatures dans les chevilles. Il en allait toujours ainsi lors de mes virées en boîte. Au début, de légères douleurs articulaires en bas des jambes, puis ça disparaissait au bout de quelques minutes, le temps que mon corps s’échauffe. Puis, de morceau en morceau, je continuais à danser, changeant juste la vitesse et la chorégraphie (enfin, un petit peu, je ne suis pas un fan de tecktonik non plus).
Une fois lancé, j’étais un danseur infatigable. Même quand mes potes allaient s’asseoir, je restais sur la piste, gardant le rythme de musique en musique.
Mais, car il y a un hic, la gorge a ses impératifs que le cerveau ignore ! Au bout d’une demi-heure à ce régime, chaleur de la boîte aidant, j’avais soif. Je suis allé aux toilettes. Un écriteau scotché au-dessus des lavabos attira mon attention : « EAU NON POTABLE ». Super… J’ai donc fait la queue au bar, subissant les bousculades et le léger roulis de la péniche, avant de pouvoir siroter une minuscule bière en gobelet payée cinq euros le demi.
Vu le peu d’espace de la piste de danse et le monde qui s’y serrait, pas question d’y rester. Je suis allé sur la terrasse, mon gobelet à la main, faisant attention à ne rien renverser. Difficile de pousser tout le monde, surtout les gens qui ne regardaient pas autour d’eux en dansant. Une fois dehors, ah ! La fraîcheur des soirées d’hiver m’a saisi. La chaleur commençait à devenir étouffante. Un peu de frais, ça faisait du bien.
A l’autre bout de la terrasse, Henri discutait avec une fille. Il avait l’air tout près de l’embrasser. Le petit coquin…
Je bus ma bière en quelques gorgées, laissant vagabonder mon regard sur la Seine obscure, puis sur le ministère des finances installé juste à côté. Je serais retourné à l’intérieur immédiatement après si quelque chose n’avait pas attiré mon regard. Une ombre mouvante sur le toit du ministère. On aurait dit qu’elle se déplaçait sur deux tentacules…
Vous pensez à ce que je pense, pas vrai ? On aurait dit le Docteur Juif. Pourquoi là ? Pourquoi ce soir ? Le hasard faisait bien curieusement les choses. C’était sûrement un signe du destin. Je devais l’affronter, car j’étais le seul à pouvoir l’arrêter, à n’en pas douter.
Par chance, je gardais toujours mon costume d’Hitlerman sous mes vêtements, à l’exception de la cape. Personne ne regardait. Je me cachai dans un coin, laissai ma tenue de clubber derrière un tonneau. Il n’y avait personne sur la terrasse, à part moi, Henri et la fille ; mais ces deux-là se galochaient furieusement, et ils n’ont pas vu un éclair vermillon traverser le ciel pour arriver en un clin d’œil sur le toit du ministère.
Et tu tapes, tapes, tapes, c’est ta façon d’aimer
Faisant souffler un vent de folie ! »
Nous sommes rentrés plutôt facilement. Trois mecs (dont moi) et deux filles (qui n’étaient pas là hier), ça passe bien. Le physionomiste nous a laissé rentrer sans problème. On est rentré dans la grande salle avec le boum-boum. Ils ont pris nos manteaux – on les a laissés au vestiaire – puis on est partis sur la piste de danse. Quand j’ai commencé à danser sur la musique, la chanson au refrain cité plus haut venait juste de commencer… Et tu danses, danses, danses, jusqu’au bout de la nuit !
En commençant à danser, j’avais quelques courbatures dans les chevilles. Il en allait toujours ainsi lors de mes virées en boîte. Au début, de légères douleurs articulaires en bas des jambes, puis ça disparaissait au bout de quelques minutes, le temps que mon corps s’échauffe. Puis, de morceau en morceau, je continuais à danser, changeant juste la vitesse et la chorégraphie (enfin, un petit peu, je ne suis pas un fan de tecktonik non plus).
Une fois lancé, j’étais un danseur infatigable. Même quand mes potes allaient s’asseoir, je restais sur la piste, gardant le rythme de musique en musique.
Mais, car il y a un hic, la gorge a ses impératifs que le cerveau ignore ! Au bout d’une demi-heure à ce régime, chaleur de la boîte aidant, j’avais soif. Je suis allé aux toilettes. Un écriteau scotché au-dessus des lavabos attira mon attention : « EAU NON POTABLE ». Super… J’ai donc fait la queue au bar, subissant les bousculades et le léger roulis de la péniche, avant de pouvoir siroter une minuscule bière en gobelet payée cinq euros le demi.
Vu le peu d’espace de la piste de danse et le monde qui s’y serrait, pas question d’y rester. Je suis allé sur la terrasse, mon gobelet à la main, faisant attention à ne rien renverser. Difficile de pousser tout le monde, surtout les gens qui ne regardaient pas autour d’eux en dansant. Une fois dehors, ah ! La fraîcheur des soirées d’hiver m’a saisi. La chaleur commençait à devenir étouffante. Un peu de frais, ça faisait du bien.
A l’autre bout de la terrasse, Henri discutait avec une fille. Il avait l’air tout près de l’embrasser. Le petit coquin…
Je bus ma bière en quelques gorgées, laissant vagabonder mon regard sur la Seine obscure, puis sur le ministère des finances installé juste à côté. Je serais retourné à l’intérieur immédiatement après si quelque chose n’avait pas attiré mon regard. Une ombre mouvante sur le toit du ministère. On aurait dit qu’elle se déplaçait sur deux tentacules…
Vous pensez à ce que je pense, pas vrai ? On aurait dit le Docteur Juif. Pourquoi là ? Pourquoi ce soir ? Le hasard faisait bien curieusement les choses. C’était sûrement un signe du destin. Je devais l’affronter, car j’étais le seul à pouvoir l’arrêter, à n’en pas douter.
Par chance, je gardais toujours mon costume d’Hitlerman sous mes vêtements, à l’exception de la cape. Personne ne regardait. Je me cachai dans un coin, laissai ma tenue de clubber derrière un tonneau. Il n’y avait personne sur la terrasse, à part moi, Henri et la fille ; mais ces deux-là se galochaient furieusement, et ils n’ont pas vu un éclair vermillon traverser le ciel pour arriver en un clin d’œil sur le toit du ministère.