Note de la fic :
Jo, ou les états d'âmes d'un alcoolique
Par : Conan
Genre : Réaliste, Sayks
Statut : C'est compliqué
Chapitre 3
Publié le 10/11/2013 à 03:14:07 par Conan
Voilà. Il est trois heures du matin. Jo vient de traverser Paris. Il vient de traverser cette grande décharge sous une pluie torrentielle. Sous une apocalypse humide. Sous un déluge glacial.
Jo, il a trois grammes d'alcool dans le sang, et il marche, seul sous la pluie. Les mains enfouies dans les poches de sa veste en cuir dégoulinante de flotte, à la recherche d'une pharmacie. Jo a passé sa soirée avec des potes, à picoler, à rire, à chanter, et des femmes, des femmes comme il les aime. Mais maintenant, Jo est seul. Seul avec son paysage mental. Il veut trouver des capotes. Mais tout est fermé. L'eau ruisselle sur la devanture des pharmacies fermées. Alors il marche, en quête de son Graal impur, jusqu'à tomber par hasard sur deux putes qui pourraient être sa mère tant elles sont usées. Il s'approche d'elles, sans vouloir les effrayer, et leur demande où trouver une pharmacie.
-A cette heure-ci, les seules ouvertes, c'est sur les Champs Elysées. Répond l'une d'entre-elles, rieuse, son parapluie à la main.
-Mais, c'est pour une urgence? Questionne la seconde, qu'il reconnait en la femme qui satisfit le plaisir de son ami l'hiver dernier, dans un hall d'immeuble plus tiède que l'extérieur glacé. Il se souvient de son pote en train de la culbuter dans une cage d'escalier, tandis qu'il se tenait à cinq mètres de leurs ébats, devant la grande porte du hall d'entrée, pour se protéger du froid.
-Une capote. Juste une capote. Demande Jo.
La première fouille instantanément dans son sac à main, en riant toujours :
-Ça fera cinq euros.
-Ah non, désolé, j'peux pas payer autant pour une simple capote. Répond Jo en souriant, la pluie dégoulinant sur son crâne.
-Je plaisante. Rétorque l'autre en tendant un préservatif que Jo saisit.
-Ben, merci. Bon courage.
Les deux femmes hochent la tête. Il peut rentrer. Seul sous la pluie. Seul dans ce Paris sombre et froid.
Jo, il a trois grammes d'alcool dans le sang, et il marche, seul sous la pluie. Les mains enfouies dans les poches de sa veste en cuir dégoulinante de flotte, à la recherche d'une pharmacie. Jo a passé sa soirée avec des potes, à picoler, à rire, à chanter, et des femmes, des femmes comme il les aime. Mais maintenant, Jo est seul. Seul avec son paysage mental. Il veut trouver des capotes. Mais tout est fermé. L'eau ruisselle sur la devanture des pharmacies fermées. Alors il marche, en quête de son Graal impur, jusqu'à tomber par hasard sur deux putes qui pourraient être sa mère tant elles sont usées. Il s'approche d'elles, sans vouloir les effrayer, et leur demande où trouver une pharmacie.
-A cette heure-ci, les seules ouvertes, c'est sur les Champs Elysées. Répond l'une d'entre-elles, rieuse, son parapluie à la main.
-Mais, c'est pour une urgence? Questionne la seconde, qu'il reconnait en la femme qui satisfit le plaisir de son ami l'hiver dernier, dans un hall d'immeuble plus tiède que l'extérieur glacé. Il se souvient de son pote en train de la culbuter dans une cage d'escalier, tandis qu'il se tenait à cinq mètres de leurs ébats, devant la grande porte du hall d'entrée, pour se protéger du froid.
-Une capote. Juste une capote. Demande Jo.
La première fouille instantanément dans son sac à main, en riant toujours :
-Ça fera cinq euros.
-Ah non, désolé, j'peux pas payer autant pour une simple capote. Répond Jo en souriant, la pluie dégoulinant sur son crâne.
-Je plaisante. Rétorque l'autre en tendant un préservatif que Jo saisit.
-Ben, merci. Bon courage.
Les deux femmes hochent la tête. Il peut rentrer. Seul sous la pluie. Seul dans ce Paris sombre et froid.