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Saveurs de l'été


Par : Tankyadesputes
Genre : Action, Horreur
Statut : Abandonnée



Chapitre 2


Publié le 31/08/2014 à 01:50:05 par Tankyadesputes

Il est vingt heures quand nous arrivons finalement finalement au village de vacances, nommé Sangly-les-Bains. Un nom de bord de mer banal, mais qui attire l'attention. Les bains car on est près de la mer mais que veut dire Sangly ? A l'heure actuel je m'en fiche totalement.

Nous arrivons finalement en ville, mais a l'entrée, devant le panneau blanc bordé de rouge nous disant « Sangly-Les-Bains » une voiture de militaire est stationnée. Yoann, pour qui les films de guerres, l'histoire et l'armée était un intérêt, s'arrêta juste devant eux.

-Bonjour messieurs, salua-t-il en ouvrant sa vitre, que se passe-t-il ?

Si lui est fortement attiré de voir enfin une voiture militaires en vrai, moi, je suis peu rassuré. Je ne partage pas ce goût la avec lui, je ne comprend d'ailleurs pas comment on peut aimé tout ce qui a un rapport avec la guerre.

-Ah euh bonjour, salua un millitaire qui devait avoir une trentaine d'année, vous vous êtes perdus messieurs ?

-Non, répondit Yoann, on doit passer des vacances ici, on a reservé.

-Ah je vois... Dit-il simplement, Bah... On a une reconstitution dans ce village, un spectacle de rue m'voyez, l'entrée a été bloquée toute la journée...

-Ah d'accord, répondit Yoann presque fasciné, quel genre ?

-Bah.. Une guerre quoi, une bataille ! J'ai oublié laquelle... Dit un autre soldat qui a l'air d'être nouveau.

-Ah ! Dit l'autre homme, on me signale que c'est fini, vous allez pouvoir passer.

-Merci ! Dis-je enfin.

-Pour se faire pardonner, on vous propose une escorte jusqu'à la mairie !

-Super ! S'égaya Yoann.

Tandis que le 4x4 de l'armée nous guidait jusqu'à la mairie, Max se réveilla enfin de son silence et se contenta de dire :

-Oh génial un vrai flingue !

-Famaas, le fusil français, renchérit Yoann.

On pouvait voir que la ville, qui avait l'air de n'avoir que cinq mille vacanciers, donc assez petite. Alors que l'on voyait les enseignes se fermer, les derniers gens rentrer chez eux. Déja ? Comment est-ce possible, que peu de monde soit présent dans les rues, et ne sortent pas plus ? C'est sensé être la fête ? Enfin bon, on verra bien, pensai-je. Max peut dire adieu a sa parade de bienvenu, « faire le show » comme il disait, et devint tout d'un coup très calme.

Après être passé a la mairie, on nous emmena finalement a notre résidence de vacances et on nous remis les clés. Waouh... C'est sympa !

-Vous vous y plairez bien, nous dit la dame, vous verez... héhéhé...

-Oui c'est beau en tout cas ! Lui répondis-je.

-Héhéhé, riai-t-elle encore, bonne vacances...

-Euh... Merci.

Pourquoi riait-elle ? Elle est dérangé ou quoi cette vieille ? Enfin bref..

La maison quoi ! Une petite maison tout de bois faite, avec un jardin petit mais très verdoyant et très colorée. Une fenêtre nous laisse apercevoir la maison. Je regarde a l'intérieur... Et je constate qu'on a pas fait le ménage ici, depuis longtemps. Putain...

Je met Yoann et Max, un peu nonchalant a la corvée ménage. Une fois finie, la maison est presque comme neuve : Une grande table posée dans une grande salle a manger, avec environ douze chaises. La cuisine est certes petite, mais le reste la fait oublié : une salle de bain assez grande, une baignoire telle qu'on aurai jamais pu se payer, une douche a l'apparence sauvage, en bois, un lavabo, un miroir... Normale.

Et la chambre... Immense ! Mais elle abrite trois lits. Elle a en fait l'équivalent de trois chambres réunis en une. Pourquoi pas... Les murs sont oranges, les lits étaient défait avant notre ménage, sont a une place, blancs. La chambre dispose d'une armoire, de deux placards, et d'un coffre contenant des jeux de société et d'autres petites choses en tout genre.

-Ben c'est sympa les gars ! S'égaye Yoann.

-Ouais ! Ça va être la teuf les mecs moi j'vous l'dit ! S'exclame Max.

-Bon ben ça y est, on est a la maison, annonçai-je, aaah... On est bien !

-Posé, entre potes, dit Max tout heureux, ça va être énorme.

Après avoir dîner, s'être douché et rhabiller, nous décidons d'aller faire un petit tour pour voir ce village de plus près. Voir ce qu'elle a dans le ventre, comme dirait Max.
En marchant dans la rue, nous ne croisons personne, ce qui ne manque pas de m'étonner. Ou sont les gens ? Le village est presque fantôme, lorsqu'un garçon, d'environ notre âge, plus ou moins, nous aborde :

-Hey ça va les mecs ? Vous êtes nouveaux ici ?

-Oui, répondis-je, on est arrivé ce soir.

-Haaa ! Vous devriez venir au club la bas, on fait la fête en l'honneur des nouveaux arrivants !

-C'est vrai ? Demande Max tout excité, ou ça ?

-Suivez moi, je vais vous montrer.

Alors voilà ou était les gens... Au club pour les nouveaux ! Voyons voir comment ça se présente...

-Qu'est ce que ce club ? Interrogeai-je le garçon que nous suivions.

-Bah... Une boite de nuit quoi ! Nous répond-il. Elle n'est ouverte que le samedi forcément.

-Alors t'es la depuis quand ? Demanda Yoann pour faire plus amples connaissances.

-Depuis trois semaines...

-Trois semaines ! M'étonnai-je.

-Oui euh... On s'amuse tellement bien ici ! Au fait, je m'appelle Théo.

-Ok, moi c'est Jérémy, lui c'est Max, mon petit frère, et lui Yoann, un pote.

-Appelles le Mance ! Suggère Yoann.

-Ok les mecs, je vais vous faire rentrer...

Aurais-je aperçu l'esquisse d'un sourire sur le visage du garçon ? Ou était-ce le fruit de mon imagination ?
C'était un garçon de taille très moyenne, voir petit, avec une carrure frêle. Ses cheveux sont noirs, long et décoiffés et forment une espèce de paillasse sur sa tête. Quelques mèches lui tombent devant ses grands yeux d'un marron des plus banal. Il a l'air d'avoir seize ans, tout au plus. Je remarque une profonde blessure sur son coude gauche, a côté de sa manche.

-Qu'est ce que tu t'es fais au coude ? Lui demandai-je inquiet.

-Oh ça... Hésita-t-il, Je... Je suis tomber en vélo l'autre jour.

-Ah... ça fait mal ?

-Non... Plus trop.

Je ne cherche donc pas a en savoir plus, même si, vu la croute qui apparaît, la chute de vélo devait être violente. Enfin...


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