Note de la fic :
Noeud papillon
Par : Tankyadesputes
Genre : Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 18 : Qu'est ce que ça fait?
Publié le 08/12/2013 à 16:07:45 par Tankyadesputes
-Et alors? Je veux dire des jaloux t'ont fait du mal, et alors qu'est ce que ça fait?
-EH BEN CA FAIT QUE J'AI PIQUE LA COPINE D'UN CHINOIS, QUE J'AI PIQUE LA TIENNE, QUE J'AI TABASSE DES TAS DE TYPES ET QUE J'AI FAIS DU MAL A TOUS CEUX QUI SE TROUVAIENT SUR MON CHEMIN!! J'AI FOUTU EN L'AIR PAS MAL DE MONDE ET J'Y AI PRIS MON PIED, D'ACCORD?
-D'accord... Je vois, dit un Dimi compréhensif. Mais tu dois savoir que tout le monde n'est pas la bande a Fabien.
Je marque un petit temps de pause pour assimiler ce qu'il venait de se passer. Et aussi pour essuyer mes larmes, larmes de colère et d'amertume qui coulait sur mes joues. Je repris après un petit temps de pause:
-Dimitri?
-Oui?
-Dis moi... qu'est ce que ça fait.... De causer la mort de quelqu'un?
-C'est horrible, me dit-il aussi troublé que moi. C'est horrible, se dire que t'as détruit quelque chose qui n'aspirait qu'a la vie. T'as ce truc qui te suit toute ta vie, malgré ce qui peut paraitre. Pas une seconde ou j'y repense ne se passe sans que j'ai envie d'en vomir...
-Ouais, c'est un peu ça... Et puis... Quand t'es mal, t'es prêt a croire n'importe qui qui pense quelque chose de semblable a ta situation?
-Comment ça? S'interroge-t-il.
-C'est qu'en fait...
*Flash back, Gael a 14 ans, peu de temps après cette "disgrace", dans la maison des Bellamy.*
-Romaric?
-Quoooii?
-Pardon, tu dormais?
-J'essaye... Qu'est ce qu'il y a petit frère?
-On est jumeaux je te rappelle!
-Oui bon quoi?
-Tu sais, ta façon de voir les choses, ta vision "guerrière" de la vie... Et bien plus le temps passe plus je pense que... Qu'elle est vraie au fond...
-Tu vois? J'ai toujours raison. J'ai toujours eu raison quand je t'ai dis que les sentiments ne menaient a rien. Tu es un faible Gael. Tu était destiné a tomber un jour ou l'autre. Tu ne m'a pas cru, t'as décidé de croire en tes amis et voila le résultat. Tu es brisé.
-Oui...
-Ne laisse pas tes sentiments et tes émotions prendre le dessus... Laisse parler ton horrible nature humaine... Tu ne peux rien a ça, tu dois l'adopter. Vis comme tu le sens, ne t'occupe jamais des autres, et venge toi de tout ce qu'ils t'ont fait...
-Alors... La vie se résume a ne faire confiance a personne, et a vivre égoïstement?
-Oui, en gros c'est ça. Je te l'ai toujours dit: Dans la vie, il n'y a que des guerriers s'affrontant dans une immense arène. Les sentiments ont peu de place, a toi d'être le plus fort, le plus rusé, le plus intelligent, le plus malin, le plus SOURNOIS! Tu dois vivre en prenant compte cela. Regarde ce qu'il est arrivé a Papa...
-Tu as surement raison. Du moins, je suis de plus en plus d'accord avec toi...
-Sois fort Gael. Et tu verras... A force de faire du mal aux autres, tu vas y prendre ton pied, tu trouveras ton plaisir, ta satisfaction!
-Je... Je vais réfléchir a tout ça, merci Romaric....
*Fin du flashback*
-Et voila... A la suite de ça, la première chose que nous avons fait, c'est d'envoyer Romaric au trou...
-Mouais, se contente-t-il de dire, mais y'a plusieurs choses qui t'échappent. Ben par exemple... Il est resté ton ami malgré tout...
-Ben était la seule personne qui ne me jalousait pas, et qui n'a jamais cherché a me briser, voila tout, dis-je fermement a mon psy improvisé.
-Et Tina donc? Et nous? Nous ne sommes pas tous comme ces types qui t'ont brisé, s'explique le géant Dimitri, oui, dans la vie il y a des ambitieux qui ne pensent qu'a te prendre tous ce que tu as, te dépouiller... La vie est faites de pleine de merdes. Mais c'est en ayant connu la merde... Que tu peux y voir une lumière au milieu. Comme le dit Corneille dans sa chanson, c'est dans le pire que teint le meilleur du monde...
Je jette le mégot du pétard que je viens de finir. Oulala... J'assimile mieux les choses quand je suis défoncé... Oui, il faut admettre que cette fois ce gros bonhomme plein de muscles a raison. C'est dans l'ombre qu'on peut y voir la lumière... Tina... Ben... Fergus... Et tout les autres... Il est l'heure de la seconde chance.
Mais sous l'effet du cannabis, je m'allonge sur ce long rocher couvert de mousse, et finis par m'endormir. La dernière chose que j'ai entendu, c'était Dimi qui tentait de me dire d'une voix grave et sérieuse:
-On est pas tes ennemis. Efface tout Gael, repars a zéro...
Mais trop tard, impossible de lui répondre. Quand je me réveille, je suis dans un endroit sordide. C'est... Mon nouveau lycée? En tout cas il est vide. Vide, fantôme même. Les feuilles mortes batifolent, le vent tourne et siffle, et personne ne manifeste la moindre présence. Est-ce un rêve? Personne, mis a part cet homme, dont je ne pus définir l'age, mais que je pus clairement apercevoir. Blond, des cheveux courts qui donnaient, de part le fait qu'ils ne soient pas coiffés, une impression de longueur, une jolie moustache et un bouc de la même couleur. Il était habillé d'un blouson marron et d'un pantalon beige. Cet homme me disait quelque chose...
Il s'approche de plus en plus, et, une fois face a face, je le reconnus. Oui, malgré les souvenirs confus, pas de doute c'était bien lui.
-Du calme. Ce n'est que moi.
-P...Papa?
-EH BEN CA FAIT QUE J'AI PIQUE LA COPINE D'UN CHINOIS, QUE J'AI PIQUE LA TIENNE, QUE J'AI TABASSE DES TAS DE TYPES ET QUE J'AI FAIS DU MAL A TOUS CEUX QUI SE TROUVAIENT SUR MON CHEMIN!! J'AI FOUTU EN L'AIR PAS MAL DE MONDE ET J'Y AI PRIS MON PIED, D'ACCORD?
-D'accord... Je vois, dit un Dimi compréhensif. Mais tu dois savoir que tout le monde n'est pas la bande a Fabien.
Je marque un petit temps de pause pour assimiler ce qu'il venait de se passer. Et aussi pour essuyer mes larmes, larmes de colère et d'amertume qui coulait sur mes joues. Je repris après un petit temps de pause:
-Dimitri?
-Oui?
-Dis moi... qu'est ce que ça fait.... De causer la mort de quelqu'un?
-C'est horrible, me dit-il aussi troublé que moi. C'est horrible, se dire que t'as détruit quelque chose qui n'aspirait qu'a la vie. T'as ce truc qui te suit toute ta vie, malgré ce qui peut paraitre. Pas une seconde ou j'y repense ne se passe sans que j'ai envie d'en vomir...
-Ouais, c'est un peu ça... Et puis... Quand t'es mal, t'es prêt a croire n'importe qui qui pense quelque chose de semblable a ta situation?
-Comment ça? S'interroge-t-il.
-C'est qu'en fait...
*Flash back, Gael a 14 ans, peu de temps après cette "disgrace", dans la maison des Bellamy.*
-Romaric?
-Quoooii?
-Pardon, tu dormais?
-J'essaye... Qu'est ce qu'il y a petit frère?
-On est jumeaux je te rappelle!
-Oui bon quoi?
-Tu sais, ta façon de voir les choses, ta vision "guerrière" de la vie... Et bien plus le temps passe plus je pense que... Qu'elle est vraie au fond...
-Tu vois? J'ai toujours raison. J'ai toujours eu raison quand je t'ai dis que les sentiments ne menaient a rien. Tu es un faible Gael. Tu était destiné a tomber un jour ou l'autre. Tu ne m'a pas cru, t'as décidé de croire en tes amis et voila le résultat. Tu es brisé.
-Oui...
-Ne laisse pas tes sentiments et tes émotions prendre le dessus... Laisse parler ton horrible nature humaine... Tu ne peux rien a ça, tu dois l'adopter. Vis comme tu le sens, ne t'occupe jamais des autres, et venge toi de tout ce qu'ils t'ont fait...
-Alors... La vie se résume a ne faire confiance a personne, et a vivre égoïstement?
-Oui, en gros c'est ça. Je te l'ai toujours dit: Dans la vie, il n'y a que des guerriers s'affrontant dans une immense arène. Les sentiments ont peu de place, a toi d'être le plus fort, le plus rusé, le plus intelligent, le plus malin, le plus SOURNOIS! Tu dois vivre en prenant compte cela. Regarde ce qu'il est arrivé a Papa...
-Tu as surement raison. Du moins, je suis de plus en plus d'accord avec toi...
-Sois fort Gael. Et tu verras... A force de faire du mal aux autres, tu vas y prendre ton pied, tu trouveras ton plaisir, ta satisfaction!
-Je... Je vais réfléchir a tout ça, merci Romaric....
*Fin du flashback*
-Et voila... A la suite de ça, la première chose que nous avons fait, c'est d'envoyer Romaric au trou...
-Mouais, se contente-t-il de dire, mais y'a plusieurs choses qui t'échappent. Ben par exemple... Il est resté ton ami malgré tout...
-Ben était la seule personne qui ne me jalousait pas, et qui n'a jamais cherché a me briser, voila tout, dis-je fermement a mon psy improvisé.
-Et Tina donc? Et nous? Nous ne sommes pas tous comme ces types qui t'ont brisé, s'explique le géant Dimitri, oui, dans la vie il y a des ambitieux qui ne pensent qu'a te prendre tous ce que tu as, te dépouiller... La vie est faites de pleine de merdes. Mais c'est en ayant connu la merde... Que tu peux y voir une lumière au milieu. Comme le dit Corneille dans sa chanson, c'est dans le pire que teint le meilleur du monde...
Je jette le mégot du pétard que je viens de finir. Oulala... J'assimile mieux les choses quand je suis défoncé... Oui, il faut admettre que cette fois ce gros bonhomme plein de muscles a raison. C'est dans l'ombre qu'on peut y voir la lumière... Tina... Ben... Fergus... Et tout les autres... Il est l'heure de la seconde chance.
Mais sous l'effet du cannabis, je m'allonge sur ce long rocher couvert de mousse, et finis par m'endormir. La dernière chose que j'ai entendu, c'était Dimi qui tentait de me dire d'une voix grave et sérieuse:
-On est pas tes ennemis. Efface tout Gael, repars a zéro...
Mais trop tard, impossible de lui répondre. Quand je me réveille, je suis dans un endroit sordide. C'est... Mon nouveau lycée? En tout cas il est vide. Vide, fantôme même. Les feuilles mortes batifolent, le vent tourne et siffle, et personne ne manifeste la moindre présence. Est-ce un rêve? Personne, mis a part cet homme, dont je ne pus définir l'age, mais que je pus clairement apercevoir. Blond, des cheveux courts qui donnaient, de part le fait qu'ils ne soient pas coiffés, une impression de longueur, une jolie moustache et un bouc de la même couleur. Il était habillé d'un blouson marron et d'un pantalon beige. Cet homme me disait quelque chose...
Il s'approche de plus en plus, et, une fois face a face, je le reconnus. Oui, malgré les souvenirs confus, pas de doute c'était bien lui.
-Du calme. Ce n'est que moi.
-P...Papa?