Note de la fic :
Publié le 02/08/2014 à 01:15:27 par AishwaryaRai
EPISODE 19 : DIE HARD ( 4/5 )
Je quittais alors Aquaboulevard, mine de rien, cela faisait 4 mois que je n'étais pas sorti du parc aquatique parisien.
Mon sac était léger, juste quelques jours de bouffe, de toute façon il ne me restait que ça. Une seule arme à feu, et surtout mon épée. Pour me battre contre les zombies, je voulais compter sur le combat rapproché. J'ai appris à me battre avec une main, je devais pouvoir m'en sortir.
Et en matériel médical, juste des bandages et des serviettes. Je n'avais plus besoin de soigner mon oeil gauche et mon bras gauche. Mon corps s'est habitué à leur absence.
En quittant le parc, j'eus une nouvelle vision choquante.
Des centaines de zombies...
En quelques mois, ces enfoirés ont eu le temps de se multiplier... Tout ce que j'avais accompli quelques mois plus tôt a été anéanti...
Mais c'était un mal pour un bien. Je vais pouvoir vérifier les résultats de mon entrainement.
Je n'avais pas non plus les vêtements puants qui me protégeaient d'habitude, je voulais vraiment tester mon niveau quitte à en mourir.
Un premier zombie se rapprocha mais je lui tranchais la tête d'un seul coup.
Un deuxième se rapprocha... Idem... Le troisième... Idem...
Puis je fis face à un groupe de zombies et je me rendis compte qu'ils bougeaient au ralenti !
Ou plutôt, c'était moi qui était devenu trop rapide ?
Enfin peu importe, je les éliminais facilement, leurs têtes cédaient à ma lame comme des oignons face à un couteau. J'en avais même fini par m'inquiéter pour mes vêtements tous neufs qui étaient complètement tachés de sang. Leur sang ! Et bien sur, les zombies ne m'attaquaient plus.
Je ne sais pas conduire de voiture, alors j'ai continué mon chemin en courant bien que cela m'a pris plusieurs heures. J'arrivais au sud de la capitale. Grossière erreur : Une armée de zombies marchait juste devant moi...
Mais je refusais de marche-arrière, il fallait que je m'en aille et vite de la capitale.
Alors j'avançais tout droit et marchait seul devant cette armée comme un homme. Je dégainais mon épée et continuait de m'avancer...
"De toute façon, ils ne pouvaient pas m'attaquer " pensais-je.
J'éliminais les premiers zombies devant moi, ceux à ma droite et à ma gauche continuaient d'avancer grâce à mon odeur... Et cela a duré, comme ça durant 2 bonnes minutes... Jusqu'à ce que la pluie tombe. A ce moment-là, j'augmentais l'intensité de mon combat pour éliminer les zombies le plus rapidement possible malheureusement ils étaient trop nombreux et je ne voulais pas risquer de me faire mordre encore une autre fois. Une morsure de zombie, ça fait mal, bien plus que lorsqu'on vous arrache le bras.
Alors j'eus l'idée de plonger au sol comme un footballeur qui simule. Les zombies ne me voyaient pas, ne me sentaient pas, ne m'entendaient pas et du coup ne mordraient pas... Mais ils me piétinaient. Je me suis fait piétiner par les zombies pendant plusieurs minutes mais je résistais une nouvelle fois à la douleur jusqu'à ce que cela fut fini...
Mais je ne pouvais pas me relever, je me suis mis à ramper complètement en sang.
- Hugh Hugh ... Waaaaaiiiiie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je me tordais de douleur et je continuais de ramper, jamais je n'ai eu aussi mal de ma vie.
J'ai souvent insisté sur les nombreuses pertes de mes proches et la douleur morale de ce monde post-apocalyptique.
Mais bordel, quand on veut vivre, s'il faut vivre, continuer à vivre dans ce monde : Cela ne se fait pas sans douleur....
Je continuais à ramper, complètement en sang et en me demandant une nouvelle fois : comment ai-je survécu ?
- Papa, Maman, Alexandre, Shane, Will, James, Walter, Emma, Marion...
Tous sont morts ou le sont probablement... Mais je pensais tout de même que sans mon entrainement, je n'aurais pas survécu. Je continuais à ramper et encore et encore, il n'y avait heureusement plus de zombies... Mais je ne m'arrêtais pas, il fallait que je quitte Paris pour de bon. Je me reposerais que lorsque je serais parti.
...
Nan
...
Je vis au loin un cheval se rapprocher petit à petit... Il était chevauché par un homme...
...
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu d'être humain...
...
L'être humain qui le chevauchait...
...
Je n'en croyais pas mes yeux... Non...
...
Sami : PAPA !!!!!!! PAPA !!!!!!!!!!!!!!!!!
Je quittais alors Aquaboulevard, mine de rien, cela faisait 4 mois que je n'étais pas sorti du parc aquatique parisien.
Mon sac était léger, juste quelques jours de bouffe, de toute façon il ne me restait que ça. Une seule arme à feu, et surtout mon épée. Pour me battre contre les zombies, je voulais compter sur le combat rapproché. J'ai appris à me battre avec une main, je devais pouvoir m'en sortir.
Et en matériel médical, juste des bandages et des serviettes. Je n'avais plus besoin de soigner mon oeil gauche et mon bras gauche. Mon corps s'est habitué à leur absence.
En quittant le parc, j'eus une nouvelle vision choquante.
Des centaines de zombies...
En quelques mois, ces enfoirés ont eu le temps de se multiplier... Tout ce que j'avais accompli quelques mois plus tôt a été anéanti...
Mais c'était un mal pour un bien. Je vais pouvoir vérifier les résultats de mon entrainement.
Je n'avais pas non plus les vêtements puants qui me protégeaient d'habitude, je voulais vraiment tester mon niveau quitte à en mourir.
Un premier zombie se rapprocha mais je lui tranchais la tête d'un seul coup.
Un deuxième se rapprocha... Idem... Le troisième... Idem...
Puis je fis face à un groupe de zombies et je me rendis compte qu'ils bougeaient au ralenti !
Ou plutôt, c'était moi qui était devenu trop rapide ?
Enfin peu importe, je les éliminais facilement, leurs têtes cédaient à ma lame comme des oignons face à un couteau. J'en avais même fini par m'inquiéter pour mes vêtements tous neufs qui étaient complètement tachés de sang. Leur sang ! Et bien sur, les zombies ne m'attaquaient plus.
Je ne sais pas conduire de voiture, alors j'ai continué mon chemin en courant bien que cela m'a pris plusieurs heures. J'arrivais au sud de la capitale. Grossière erreur : Une armée de zombies marchait juste devant moi...
Mais je refusais de marche-arrière, il fallait que je m'en aille et vite de la capitale.
Alors j'avançais tout droit et marchait seul devant cette armée comme un homme. Je dégainais mon épée et continuait de m'avancer...
"De toute façon, ils ne pouvaient pas m'attaquer " pensais-je.
J'éliminais les premiers zombies devant moi, ceux à ma droite et à ma gauche continuaient d'avancer grâce à mon odeur... Et cela a duré, comme ça durant 2 bonnes minutes... Jusqu'à ce que la pluie tombe. A ce moment-là, j'augmentais l'intensité de mon combat pour éliminer les zombies le plus rapidement possible malheureusement ils étaient trop nombreux et je ne voulais pas risquer de me faire mordre encore une autre fois. Une morsure de zombie, ça fait mal, bien plus que lorsqu'on vous arrache le bras.
Alors j'eus l'idée de plonger au sol comme un footballeur qui simule. Les zombies ne me voyaient pas, ne me sentaient pas, ne m'entendaient pas et du coup ne mordraient pas... Mais ils me piétinaient. Je me suis fait piétiner par les zombies pendant plusieurs minutes mais je résistais une nouvelle fois à la douleur jusqu'à ce que cela fut fini...
Mais je ne pouvais pas me relever, je me suis mis à ramper complètement en sang.
- Hugh Hugh ... Waaaaaiiiiie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je me tordais de douleur et je continuais de ramper, jamais je n'ai eu aussi mal de ma vie.
J'ai souvent insisté sur les nombreuses pertes de mes proches et la douleur morale de ce monde post-apocalyptique.
Mais bordel, quand on veut vivre, s'il faut vivre, continuer à vivre dans ce monde : Cela ne se fait pas sans douleur....
Je continuais à ramper, complètement en sang et en me demandant une nouvelle fois : comment ai-je survécu ?
- Papa, Maman, Alexandre, Shane, Will, James, Walter, Emma, Marion...
Tous sont morts ou le sont probablement... Mais je pensais tout de même que sans mon entrainement, je n'aurais pas survécu. Je continuais à ramper et encore et encore, il n'y avait heureusement plus de zombies... Mais je ne m'arrêtais pas, il fallait que je quitte Paris pour de bon. Je me reposerais que lorsque je serais parti.
...
Nan
...
Je vis au loin un cheval se rapprocher petit à petit... Il était chevauché par un homme...
...
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu d'être humain...
...
L'être humain qui le chevauchait...
...
Je n'en croyais pas mes yeux... Non...
...
Sami : PAPA !!!!!!! PAPA !!!!!!!!!!!!!!!!!