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Les prisonniers de l'île


Par : Camion2LaGalayr
Genre : Action, Science-Fiction
Statut : Abandonnée



Chapitre 37


Publié le 28/12/2013 à 23:24:31 par Camion2LaGalayr

Je me suis mis à courir dans le dédale de rue en direction de la maison.
Sans regarder en l'air, j'entendais les araignées courir sur les toits des maisons, je voyais des portes se fermées, d'autres s'ouvrir pour que les occupants de la maisons puissent s'enfuir.

Je suis arrivé exténué devant la maison. J'ai violemment frappé à la porte pour que l'on m'ouvre, ce qui se fit.
Quand la porte s'ouvrit, je manqua de me crever un œil sur la flèche que Marie pointa devant moi. Elle baissa son arme quand elle me reconnue. Je lui dis de prendre le maximum de chose avec nous, qu'il fallait se tirer d'ici très vite.
Moi, Guillaume ainsi qu'Alice avons sorti nos vieux sacs à dos et nous les avons remplient de tout ce qui était nécessaire. Marie se maintenait en joue devant la porte.

« Prêt ? Demanda t-elle.

_ On se casse d'ici ! Répondis-je. »

On sortit de la maison et foncions en direction de la sortie Est. Autour de nous c'était le chaos, des gens, armés d'armes de fortunes se faisaient mettre en pièce par les monstres. Ces derniers défonçaient les portes des maisons pour massacrer les occupants.
J'étais devant avec Marie, Guillaume fermait la marche avec comme toujours Alice au milieu.
Prendre la rue centrale était trop risqué, nous nous ferions tirer dessus comme des lapins.

Devant nous, des monstres apparaissaient, la bouche en sang. Marie en tua un d'une flèche en plein milieu du crâne, moi j'en taillada un autre avec l'épée de Jérémy que j'avais récupéré dans la maison. On entendait les pas des araignées sur les toits, les plus petites entraient par les cheminées, les plus grosses, prenaient pour cibles les gens qui fuyaient dans les rues, comme nous.

Au tournant d'une rue, des squelettes nous attendaient. Marie et moi avons évité de justesse une volée.
Bloqués, nous devions trouver un autre passage mais pas question de retourner sur nos pas.
Marie commença à escalader une maison grâce au caisses qui traînaient, collé à la façade. J'en fis de même puis avec l'aide de Guillaume, nous aidions Alice à grimper.
Une fois tous sur le toit, nous continuions notre course effrénée en sautant de toits en toits.

Rapidement, toutes les araignées qui chassaient sur le haut des maisons nous poursuivirent. Elles étaient beaucoup plus rapides que nous. J'ordonnais à Marie et Alice de continuer sans nous vers la sortie de la ville. Guillaume et moi leurs donnerons du temps.

Avec mon bouclier rond pour me protéger et la pointe de ma lame prête à être enfoncée dans le crâne de ces arachnides, je me préparais au choc de la charge des bêtes.

L'une me fonça droit dessus, un coup de mon bouclier sur la gueule la sonna, j'en profita pour la tuer.
Une se dirigea sur Guillaume mais il l'abattue avec son pistolet, puis les autres qui approchèrent, finirent avec une balle dans le corps. Mais plus nous tuons de monstres, plus d'autres arrivaient, Guillaume dût passer à la lance pour éviter de perdre toutes ses munitions, nous étions contraient de reculer continuellement.

Nous allions nous faire encercler, je criai à Guillaume de se replier. Notre course sur les toits reprit, à chaque sauts, je tapais fort du pied pour fragiliser les toits. Cette technique marcha plutôt bien, plusieurs de nos poursuivantes traversèrent le plafond.

Depuis les toits, je vis la masse de gens courir sur l'axe central, beaucoup d'entre eux se faisaient tuer, percer par des flèches, mettre en pièce par des draugr, se faire rattraper par les araignées...


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