Note de la fic :
Publié le 06/04/2014 à 23:04:36 par DovahFish
Les portes du Tribunal se renfermèrent tandis que j'avançais vers le banc des accusés.
J'étais flanqué de deux policiers de l'Ordre, ils portaient tout deux l'uniforme réglementaire : casquette noire, veste et pantalon bleu clair bien repassés, ainsi qu'un pistolet a impulsion rangé dans un holster de cuir noir.
L'un d'eux avait également une matraque électrique, qu'il tenait fermement dans sa main droite. L'autre me poussait avec la crosse d'un fusil automatique, bien que mes mains étaient entravées par des menottes.
Je ne pouvais pas m'enfuir.
J'avais peur, je venais de sortir de cellule, j'y suis resté plusieurs semaines après mon interpellation.
J'étais mal rasé, je transpirais sous mes vêtements sales et j'étais crevé. J'avançais telle une loque a travers la grande salle blanche, des gens que je ne connaissait pas me regardais, certains pleurais, vêtus de noir.
Je me sentais mal a l'aise devant tant d'inconnus qui me dévisageait, ils étaient plus intimidants encore que l'androïde qui gardait la porte principale. Lui aussi me dévisageait, je tournais la tête pour mieux l'observer: Son grand oeil rouge balayait l'assemblée a la recherche d'un fauteur de troubles, puis se fixa sur moi.
A peine l'eu je remarqué qu'un violent coup de crosse dans le dos me fit détourner le regard. A présent j'examinais l'homme qui allais me juger. C'était un greffé, ces hommes qui se font implanter des améliorations robotiques. Son front ridé laissait apparaitre sous ses rares cheveux grisonnants une puce cybernétique, probablement un de ces inhibiteurs qui facilitent les décisions.
Elle ne sera pas utile pour mon procès. Je serais bientôt condamné a mort car j'ai commis ce qui est considéré comme le pire crime dans tout le système.
J'ai triché.
J'étais flanqué de deux policiers de l'Ordre, ils portaient tout deux l'uniforme réglementaire : casquette noire, veste et pantalon bleu clair bien repassés, ainsi qu'un pistolet a impulsion rangé dans un holster de cuir noir.
L'un d'eux avait également une matraque électrique, qu'il tenait fermement dans sa main droite. L'autre me poussait avec la crosse d'un fusil automatique, bien que mes mains étaient entravées par des menottes.
Je ne pouvais pas m'enfuir.
J'avais peur, je venais de sortir de cellule, j'y suis resté plusieurs semaines après mon interpellation.
J'étais mal rasé, je transpirais sous mes vêtements sales et j'étais crevé. J'avançais telle une loque a travers la grande salle blanche, des gens que je ne connaissait pas me regardais, certains pleurais, vêtus de noir.
Je me sentais mal a l'aise devant tant d'inconnus qui me dévisageait, ils étaient plus intimidants encore que l'androïde qui gardait la porte principale. Lui aussi me dévisageait, je tournais la tête pour mieux l'observer: Son grand oeil rouge balayait l'assemblée a la recherche d'un fauteur de troubles, puis se fixa sur moi.
A peine l'eu je remarqué qu'un violent coup de crosse dans le dos me fit détourner le regard. A présent j'examinais l'homme qui allais me juger. C'était un greffé, ces hommes qui se font implanter des améliorations robotiques. Son front ridé laissait apparaitre sous ses rares cheveux grisonnants une puce cybernétique, probablement un de ces inhibiteurs qui facilitent les décisions.
Elle ne sera pas utile pour mon procès. Je serais bientôt condamné a mort car j'ai commis ce qui est considéré comme le pire crime dans tout le système.
J'ai triché.