Brisé entre l'autre et moi-même
Je n'existe pas sans lui,
Il me souffle a l'oreille "aime"
Et je suis mouillé sous la pluie.

Pendant que mon ame crie
Je suis toujours divisé
toujours en cavale, je fuis
toujours en regardant le passé

je m'aventure dans mes entrailles
Afin d'aller y chercher
Ce qui me fera renaitre
Alors je baille
Inspire de l'air et ai la gorge sechée
Parce que l'oxygène et mon seul maitre

Et seul sous la pluie j'ère,
trouvant le parfait équilibre
divisé entre moi et l'autre, j'espère
Je suis alors libre.

Cette liberté ne vaux rien,
Dans un monde où,
Dans un mensonge lointain,
On dit qu'elle exsite,
J'ai cherché... mais où ?

Alors j'espere et me plonge,
Dans un putain de dilemme,
Les rats aigres rongent,
Et moi j'aime.

Je rêve d'une vie simple,
Je rêve d'une vie humble
Je rêve des limbes
Et mon esprit se sabre.

Je continue seul dans mon periple infini,
A la recherche du moindre petit,
Ou de la moindre petite,
Humaine ou sauvage chose,
Qui me dira des choses en prose
Des choses que tout le monde aime
Des choses autre que mon poème.

Doit on etre traité d'hyprocrite,
Ou de simples d'esprit,
Lorsque son idéologie,
qu'elle soit écrite et lyrique,
Avec les actes se méprend.

Que faire lorsqu'on se déchire en deux,
Que faire lorsqu'on vit a deux,
Comment cohabiter l'un et l'autre
Pourquoi vivre dans un sentiment tout autre,
Que celui d'une vie normale
Où le bien et le mal,
Sont deux choses distinctes.
Alors mon esprit plonge au fond des abisses
Esperant trouver une bonne ame,
Qui bien qu'elle ne sois pas lisse
Se revoltera a coup de lame.

Pourquoi je rêve de liberté ?
Pourquoi suis-je obligé de justifier ?
Pourquoi suis-je obligé de vivre ici ?
Pourquoi, envers moi, le mépris ?

L'homme est sans doute une machine,
Car il détruit ce qui l'entour sans sourciller,
Mais lorsqu'il courbe l'échine,
Son dos se plie a volonté.