Note de la fic :
Publié le 03/05/2014 à 21:10:54 par DurinFun
Chapitre 1 !
La pluie tambourinait les vitres. Je suis pensif, mon menton posé sur une table regardant au loin, le regard vide. Je vois des arbres, dont les feuilles sont écrasées par le
poids de l'eau. ça fait maintenant deux jours qu'il pleut sans cesse. Je ne fait rien d'autres de mes journées que de regarder au loin, comme en ce moment.
J'en ai marre. Je suis fatigué, à force de rien faire. Étrange. J'ai envie de sortir et de marcher sous la pluie.
Je me lève d'un bond et manque de tomber en marchant sur une peau de banane. Je reste tout d'abord de marbre, mon cerveau en veille, et je me réveille et mon visage adopte une expression de dégoût. Qui a donc laissé cette peau de banane ici? Certainement Alice. Oui, c'est sans doute elle. Alice c'est mon épouse, elle vit avec moi.
Elle est partie il y a une heure pour faire les courses dans un supermarché à une dizaine de kilomètres. On vit dans une petite ville perdue, oui.
Sortant de mes pensées, je me précipite hors du séjour, traverse un couloir en glissant sur le parquet, et j'approche de l'armoire.
Je l'ouvre précipitamment et en sors un ciré jaune que j'enfile. Hop, une paire de bottes en caoutchouc, et c'est parti. Je vais pouvoir sortir, enfin !
J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. Je continue de réfléchir à ce sujet, et je décide finalement de sortir en me disant que ça me reviendra certainement.
J'avance vers la porte d'entrée, pose ma main sur la poignée. Je suis fébrile, tout excité à l'idée de sortir sous la pluie. Je souris, et finalement pousse la poignée, je vais dehors.
je me retourne et ferme immédiatement la porte, pour éviter d'inonder la maison. Il pleut bien plus que je ne le pensais. De lourdes gouttes tombent sur mon ciré.
Moins d'une seconde. C'est le temps que la pluie a mise pour mouiller le ciré. Il fait froid, et le vent est fort, violent.
Néanmoins je suis heureux, et je décide de marcher un petit peu. La boue est partout, et elle salit mes bottes, comme la pluie qui se glisse à l'intérieur.
Mais ce que je vois à présent est étrange. Et me terrifie, je m'imagine toute sorte d'horreurs.
la voiture d'Alice est toujours là. En plein milieu de la cour, je ne l'ai même pas vue, tant j'était heureux de sortir.
Cette vue me fait l'effet d'une douche froide, en plus de la pluie. Je me précipite vers la voiture, mes bottes laissant des traces dans la boue. Je regarde à l'intérieur de la voiture
et cette vue me terrifie. Alice est couchée sur le siège arrière. Il lui manque un bras et elle est d'une paleur horrifiante. Elle a du sang partout, et elle est sans doute morte.
Elle est morte.
Morte. Je m'effondre dans la boue, plus rien n'a d'importance à présent. La boue s'infiltre dans mes bottes, mais ce n'est pas grave. Alice est morte. Non ce n'est pas possible! Mais elle est peut-être encore vivante.
C'est sur cette pensée que je me relève et que j'ouvre la portière et la traine hors de la voiture. je met deux doigts au niveau du poignet du bras restant. Rien. Pas de pouls. Elle est vraiment morte.
Je pleure. Encore et encore. Je reste ainsi pendant une dizaine de minutes, sur la terre boueuse.
Quand soudain une question me traverse l'esprit. Qui à fait ça? Qui a commis ce meurtre?
Je me lève et regarde au loin cherchant des réponses que je pense ne pas trouver. Jusqu'à ce que... Au fond du jardin, je croise un regard dans un arbre. Les feuilles de ce dernier s'agitent
et une ombre retombe sur ses deux jambes. Elle s'avance vers moi, en marchant doucement. Je suis pétrifié et j'essaye de voir son visage. Je n'y arrive pas, autour de moi tout se floute.
Une douleur survient dans ma tête et un cri à réveiller les morts résonne dans l'air, et dans ma tête.
Je ne peut plus bouger et je m'effondre. Ma tête ! La douleur est horrible, et persiste tandis que le cri se poursuit, se rapprochant, de plus en plus.
c'est un cri de femme. C'est le cri d'Alice. Je suis terrifié. Je presse mes mains contre mes oreilles. Mes tempes et mon coeur battent à une vitesse folle, la douleur est telle qu'elle me fait fermer les yeux.
Je reste couché dans la boue. J'attends, mais j'attend quoi? Que cette ombre, qui a certainement tué Alice, vienne me tuer à mon tour?
Les questions se suivent à un rythme fou dans mon esprit. Mon instinct me dit de fuir mais je ne peut pas, ce cri m'attire, m'empêche de bouger. Ce cri est envoutant, horrifiant
et mystérieux. Mais il me fait souffrir à un tel point que je sens mon estomac se contracter, et quelque chose monter dans ma gorge. Je me met à quattre patte et je dégobille
mon repas de midi.
Le cri s'est arrêté, et je me retourne vivement. Une silhouette se tient là, devant moi.
Je peut voir son visage. C'est celui d'Alice. Je regarde à côté de moi et constate que son corps est toujours là.
La créature me regarde. Je vois de la colère dans son regard et de l'excitation. C'est alors que son visage change pour se transformer en quelque chose d'horrible, que je ne saurai
même pas décrire. une puanteur affreuse s'en dégageait. Elle sourit de sa bouche aux crocs de pierre. Un sourire sadique, pas vraiment de joie. Le sourire d'un prédateur qui a attrapé sa proie. Elle se jette sur moi, me mord
le bras et l'arrache, je n'arrive pas à me dégager. A l'emplacement où mon bras était accroché, une sensation de vide m'envahit. j'ai peur, et je vais mourir. A mon tour. Son sourire m'envoûte, me paralyse.
Je sens un souffle glacé sur mon visage et plus rien. Mon corps gît sans vie. La créature me regarde, elle change nouveau de forme. Elle change de visage. Cette fois-ci c'est mon visage. Un nouveau cri est poussé. Ce cri, c'est le mien.
La pluie tambourinait les vitres. Je suis pensif, mon menton posé sur une table regardant au loin, le regard vide. Je vois des arbres, dont les feuilles sont écrasées par le
poids de l'eau. ça fait maintenant deux jours qu'il pleut sans cesse. Je ne fait rien d'autres de mes journées que de regarder au loin, comme en ce moment.
J'en ai marre. Je suis fatigué, à force de rien faire. Étrange. J'ai envie de sortir et de marcher sous la pluie.
Je me lève d'un bond et manque de tomber en marchant sur une peau de banane. Je reste tout d'abord de marbre, mon cerveau en veille, et je me réveille et mon visage adopte une expression de dégoût. Qui a donc laissé cette peau de banane ici? Certainement Alice. Oui, c'est sans doute elle. Alice c'est mon épouse, elle vit avec moi.
Elle est partie il y a une heure pour faire les courses dans un supermarché à une dizaine de kilomètres. On vit dans une petite ville perdue, oui.
Sortant de mes pensées, je me précipite hors du séjour, traverse un couloir en glissant sur le parquet, et j'approche de l'armoire.
Je l'ouvre précipitamment et en sors un ciré jaune que j'enfile. Hop, une paire de bottes en caoutchouc, et c'est parti. Je vais pouvoir sortir, enfin !
J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose. Je continue de réfléchir à ce sujet, et je décide finalement de sortir en me disant que ça me reviendra certainement.
J'avance vers la porte d'entrée, pose ma main sur la poignée. Je suis fébrile, tout excité à l'idée de sortir sous la pluie. Je souris, et finalement pousse la poignée, je vais dehors.
je me retourne et ferme immédiatement la porte, pour éviter d'inonder la maison. Il pleut bien plus que je ne le pensais. De lourdes gouttes tombent sur mon ciré.
Moins d'une seconde. C'est le temps que la pluie a mise pour mouiller le ciré. Il fait froid, et le vent est fort, violent.
Néanmoins je suis heureux, et je décide de marcher un petit peu. La boue est partout, et elle salit mes bottes, comme la pluie qui se glisse à l'intérieur.
Mais ce que je vois à présent est étrange. Et me terrifie, je m'imagine toute sorte d'horreurs.
la voiture d'Alice est toujours là. En plein milieu de la cour, je ne l'ai même pas vue, tant j'était heureux de sortir.
Cette vue me fait l'effet d'une douche froide, en plus de la pluie. Je me précipite vers la voiture, mes bottes laissant des traces dans la boue. Je regarde à l'intérieur de la voiture
et cette vue me terrifie. Alice est couchée sur le siège arrière. Il lui manque un bras et elle est d'une paleur horrifiante. Elle a du sang partout, et elle est sans doute morte.
Elle est morte.
Morte. Je m'effondre dans la boue, plus rien n'a d'importance à présent. La boue s'infiltre dans mes bottes, mais ce n'est pas grave. Alice est morte. Non ce n'est pas possible! Mais elle est peut-être encore vivante.
C'est sur cette pensée que je me relève et que j'ouvre la portière et la traine hors de la voiture. je met deux doigts au niveau du poignet du bras restant. Rien. Pas de pouls. Elle est vraiment morte.
Je pleure. Encore et encore. Je reste ainsi pendant une dizaine de minutes, sur la terre boueuse.
Quand soudain une question me traverse l'esprit. Qui à fait ça? Qui a commis ce meurtre?
Je me lève et regarde au loin cherchant des réponses que je pense ne pas trouver. Jusqu'à ce que... Au fond du jardin, je croise un regard dans un arbre. Les feuilles de ce dernier s'agitent
et une ombre retombe sur ses deux jambes. Elle s'avance vers moi, en marchant doucement. Je suis pétrifié et j'essaye de voir son visage. Je n'y arrive pas, autour de moi tout se floute.
Une douleur survient dans ma tête et un cri à réveiller les morts résonne dans l'air, et dans ma tête.
Je ne peut plus bouger et je m'effondre. Ma tête ! La douleur est horrible, et persiste tandis que le cri se poursuit, se rapprochant, de plus en plus.
c'est un cri de femme. C'est le cri d'Alice. Je suis terrifié. Je presse mes mains contre mes oreilles. Mes tempes et mon coeur battent à une vitesse folle, la douleur est telle qu'elle me fait fermer les yeux.
Je reste couché dans la boue. J'attends, mais j'attend quoi? Que cette ombre, qui a certainement tué Alice, vienne me tuer à mon tour?
Les questions se suivent à un rythme fou dans mon esprit. Mon instinct me dit de fuir mais je ne peut pas, ce cri m'attire, m'empêche de bouger. Ce cri est envoutant, horrifiant
et mystérieux. Mais il me fait souffrir à un tel point que je sens mon estomac se contracter, et quelque chose monter dans ma gorge. Je me met à quattre patte et je dégobille
mon repas de midi.
Le cri s'est arrêté, et je me retourne vivement. Une silhouette se tient là, devant moi.
Je peut voir son visage. C'est celui d'Alice. Je regarde à côté de moi et constate que son corps est toujours là.
La créature me regarde. Je vois de la colère dans son regard et de l'excitation. C'est alors que son visage change pour se transformer en quelque chose d'horrible, que je ne saurai
même pas décrire. une puanteur affreuse s'en dégageait. Elle sourit de sa bouche aux crocs de pierre. Un sourire sadique, pas vraiment de joie. Le sourire d'un prédateur qui a attrapé sa proie. Elle se jette sur moi, me mord
le bras et l'arrache, je n'arrive pas à me dégager. A l'emplacement où mon bras était accroché, une sensation de vide m'envahit. j'ai peur, et je vais mourir. A mon tour. Son sourire m'envoûte, me paralyse.
Je sens un souffle glacé sur mon visage et plus rien. Mon corps gît sans vie. La créature me regarde, elle change nouveau de forme. Elle change de visage. Cette fois-ci c'est mon visage. Un nouveau cri est poussé. Ce cri, c'est le mien.