Note de la fic :
Publié le 23/01/2014 à 20:52:44 par [AceNewWeed]
Je me retourne et je cours vers l'arrêt de bus, je veux pas qu'elle me parle, je veux pas qu'elle s'explique, y'a rien à expliquer d'ailleurs. Je prends le bus, je m'assied au fond, je regarde dehors en serrant les poings aussi fort que je peux, si je pense que ça va arranger les choses c'est que je suis sacrément con.
Ce coup de poignard dans le cœur lorsque vous voyez la personne que vous aimez avec une autre.. Ca fait mal.. Très mal.. Vous arrivez plus à respirer parce qu'il y a tout qui vous remonte jusqu'à la gorge. Puis là on se demande ce qu'on a fait de mal pour en arriver là. Le bus s'arrête, je rentre chez moi puis je cours vers ma chambre, je balargue mon sac sur ma chaise et je m'allonge sur mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps.
J'entends quelqu'un qui s'approche de ma chambre alors je m'assois sur mon lit, je sèche mes larmes mais mes yeux en restent tout de même gonflés comme une pastèque. C'est ma mère, elle se pose sur mon lit, à coter de moi sans dire un mot puis elle me tend sa main et me dit d'un ton calme :
« Je voulais t'y donner pour ton anniversaire mais je sais que tu t'en serviras bien, je sais aussi qu'elle est pas neuve mais je trouve qu'elle a toujours du charme. »
Elle me tend deux clefs, la clef du garage que je reconnais bien et une autre, elle me dit d'aller chercher le gros carton au fond du garage, y'en a qu'un comme ça. Aparrement je trouverais mon cadeau dedans. J'y vais donc, elle me laisse seul, j'ouvre le garage, puis je cherche le plus gros carton qui soit. J'en vois un, un bien gros, plus gros qu'un meuble même. Je l'ouvre, y'a un drap blanc pour protéger le contenu alors je l'enlève et là, surprise.
Je vois une splendide moto des années 80, ouais elle fait rétro mais ça fait son charme je trouve. Je la sors du carton, je me pose sur la selle, je mets mes mains sur le guidon, je rentre la clef et je démarre, elle marche encore. Pas besoin de plus réfléchir pour partir, je vais m'évader loin d'ici. Très loin. J'irais même aussi loin que je peux, tant qu'il me restera de l'essence.
Je démarre et je sors du garage aussi vite que possible putain que c'est bon de retoucher à une moto ! J'avais une pocket-bick quand j'étais gosse mais ça a été interdit depuis. Je commence par rouler à 30 histoire de me réhabituer à la bête, je tourne d'une rue à l'autre en accélerant la cadence, ça me permet de plus y penser, je sens le vent qui me caresse la peau ça me fait du bien.
Je continue d'aller plus vite et encore plus loin, cette fois j'arrive sur l'autoroute, puis là je me rends compte que j'ai aucun permis. Putain je suis dans la merde si on m'arrête. Mais je continue quand même ma traversée, j'en avais besoin. Je double une voiture puis deux, je me rends compte que je suis déjà à 90 avant de vouloir aller encore plus vite.
Pendant plus d'une demie-heure je roule sans rencontrer d'incident, je rentre dans Lyon, je fais un long détour pour prendre de l'essence puis je repars aussi vite que tout à l'heure. Là n'est plus question d'âge, de femme ou de vitesse, je ne fais plus qu'un avec mon véhicule, on s'évade à grande vitesse et on reviendra sûrement beaucoup plus calmes. J'arrive en ligne droite, je regarde le paysage autour de moi, elle est belle la nature tout de même.
Puis là je vois des chevaux. Putain n'y pense pas n'y pense pas.. Ca y est je pense à elle.. Et ouais elle fait de l'équitation et le fait de voir un cheval me fait penser à elle.. Je reprends mon attention sur la route, j'essaie de ne plus y penser mais maintenant que c'est dans ma tête ça va être chaud à y faire partir..
Je continue de rouler sur ma bécane, j'augmente la vitesse à nouveau, 120. Je m'arrêterais là je veux pas non plus crever à cet âge là. Concentré sur mon itinéraire lambda je me mets à pleurer comme un con, je peux pas retenir mes larmes cette fois, de toute façon il n'y a plus que la route et moi pour témoigner de ces larmes.
Au bout d'une heure je me pose sur un arrêt, il commence à faire nuit, qui dit nuit dis froid. Alors je prends un café bien chaud, ça me permettra de rester éveillé au passage. Puis à cet instant même un motard s'approche de moi et à ma grande surprise me demande agréablement qu'est-ce que je fais là.
«Bah.. Je roule pour oublier, c'est mieux que de boire ou fumer puis ça me fera une éxperience personnelle je trouve.
_Je te trouve vachement jeune pour faire ça tu sais, tu veux faire un bout de route avec moi ? Je vais sur Paris au moins je pourrais veiller sur toi puis la compagnie c'est un peu ce qui nous manque à tout les deux en ce moment.
_Oh je suis désolé j'ai pas d'itinéraire précis.. Je roule pour m'évader mais je veux bien faire un bout de chemin avec vous si ça peut vous faire plaisir.»
Je sens mon portable vibrer alors je le prends en main, tiens j'ai reçut deux messages.. De la part de Nico' et de Jules, ouais tu penses bien qu'elle allait dire quelque chose ouais. Qu'est-ce que j'ai été con de croire en l'amour sérieux. Je finis mon café et je reprends ma bécane, je démarre à fond et à ma grand surprise le motard avec qui je roulais se mets à me suivre, sûrement qu'il connait les dangers de la route.
On roule tout les deux à fond, on pense plus à nos problèmes puis là je vois un gros panneau affichant ''Paris'' Je vais me retrouver seul à nouveau apparement, on arrive en ville, je le laisse me doubler puis au feu rouge il descend vers moi et me propose de boire un verre mais je décline son offre, c'était sympa' de faire un bout de chemin avec lui. Il m'a dit son prénom en partant, Loris. Brave homme à ce que j'ai put voir.
Cette fois, je ne sais vraiment plus où aller, je suis perdu. Alors je me trouve une place et je m'assied au bord de la Seine. Y'a un couple de Chinois qui passe derrière moi, c'est vrai que c'est romantique Paris de nuit. Enfin, j'allume mon portable à nouveau et je regarde les messages que j'ai reçut, cette fois mon portable me dit que j'ai reçut un message audio, tiens c'est de qui ? Enola ? Je vais d'abord lire ce que les potes m'ont dit.
Nicolas : Je sais pas ce qu'il se passe en ce moment mec, mais je m'inquiète beaucoup, Jules me dit que t'es parti mais tu vas revenir hein ? Je peux pas vivre sans toi, t'es comme un frère, et même si tu passes une période assez dure entre Enola et toi, je serais là. Et puis même, y'a pas qu'Enola, y'a toi aussi, t'es en train de te retrouver face à toi même et je sais que c'est chaud de devoir s'accepter comme on est, d'accepter le présent, le futur mais surtout le passé. On a tout les deux vécut des trucs hardcore dans notre vie mais c'est pas pour autant que je vais te lâcher, je m'inquiète alors réponds-moi au plus vite s'il te plait et ne lâche pas tout au moment où tu dois rester fort.
Quant à Jules lui : Nathan ? C'est Jules, Enola m'a dit que ça allait pas très bien en ce moment entre vous deux. Tu sais, t'es pas seul, on est là avec ta famille pour te soutenir alors fais pas le con sinon moi je me fais une mutilation ! ( Je sais même pas si c'est comme ça qu'on dit.. ) Je suis passé devant chez toi et ta mère m'a dit que t'étais parti en moto, j'espère que t'es pas en danger en ce moment, je te rappelle que j'ai perdu un oncle dans un accident de moto alors me fais pas le coup s'il te plait.. Recontacte-moi dès que tu reçois ce message.
Je souris puis je m'allonge carrément par terre, je suis crevé putain.. Je réponds à Nico' «I'll be back, bitch.» Et je réponds ''On dit mutiler ''A Jules.
Puis je me relève et j'écoute le message d'Enola :
« Nathan ? C'est Enola.. J'essaie de t'appeller depuis tout à l'heure mais j'arrive pas à te joindre.. Ta mère m'a dit que t'as fugué, c'est vrai ? Je m'inquiète putain réponds-moi ! Dit-elle en sanglotant. Je t'aime, oui voilà c'est dit, je suis pas simplement débile au point de vouloir un mec ou carrément deux, non j'en aime un et c'est l'homme idéale.. Et je suis en train de te perdre à cause d'un con ! Celui qui me faisait un câlin c'est Florian, mon meilleur ami.. Il est gay je te jure je déconne pas.. Excuse-moi d'avoir été vers un autre gars mais il voulait juste me réconforter parce que je fais que pleurer depuis que t'es plus là.. D'ailleurs je l'ai envoyé chier tout à l'heure.. Et à propos de Jena Lee en fait t'avais pas tord, c'est vrai qu'elle est grosse et conne mais j'aime une de ses chansons, c'est un crime ? On est censés s'accepter comme on est et moi je t'accepte comme t'es..Enfin bref.. Pardonne-moi s'il te plait.. Pardonne-moi.. Je t'aime..»
Je crois qu'il est temps de rentrer.
[c]-Parenthèse-[/c]
[Voilà, grosse parenthèse en vue, si vous ne voulez pas lire, je vous y oblige pas, mais j'aimerais quand même que cette parenthèse puisse vous faire réfléchir, parce que j'ai eut du mal à l'écrire. Comme je l'ai écrit dans ce ''chapitre'' j'ai évoqué un décès, ce décès c'est mon oncle, David. Maintenant ça fait approximativement 2 ans, donc j'ai moins de mal à en parler mais je vous le dis honnêtement, j'ai la gorge nouée. Je prends conscience qu'on est sur une fic et qu'il faut pas faire une parenthèse comme ça et surtout pour parler de ça mais, pour résumer en quelque mot, c'était quelqu'un qui aimait la vie, quelqu'un qui bougeait tout le temps, ne pas le remarquer c'était impossible, et un soir, sur un coup de colère il a but, et il est parti dans le Sud, pour une raison inconnue et il n'est jamais rentré.. J'espère que ça vous aidera à prendre conscience que, si un soir vous êtes énervés, prendre la voiture ou la moto' pour partir loin, c'est une mauvaise idée, et boire c'est encore pire. Après, je suis pas votre père donc j'ai rien à vous dire mais la vie est précieuse alors sachez en profiter, se calmer ça peut prendre une demie-heure mais en 5 minutes on peut perdre 40 ans voir même plus et si j'ai fait ce chapitre, c'était inconsciemment la version que j'aurais voulut entendre par mon oncle qui serait encore vivant aujourd'hui. Je sais qu'il verra jamais ça mais je l'aime et il restera toujours dans mon coeur. Vous voyez, si vous voulez pas faire de la peine à votre famille, réfléchissez aux conséquences que ça pourrait avoir. Merci d'avoir lut, vraiment, en espérant ( oui je me répète ) que ça vous aidera à prendre conscience des valeurs de la vie et de ce qui vous entoure.]
Ce coup de poignard dans le cœur lorsque vous voyez la personne que vous aimez avec une autre.. Ca fait mal.. Très mal.. Vous arrivez plus à respirer parce qu'il y a tout qui vous remonte jusqu'à la gorge. Puis là on se demande ce qu'on a fait de mal pour en arriver là. Le bus s'arrête, je rentre chez moi puis je cours vers ma chambre, je balargue mon sac sur ma chaise et je m'allonge sur mon lit pour pleurer toutes les larmes de mon corps.
J'entends quelqu'un qui s'approche de ma chambre alors je m'assois sur mon lit, je sèche mes larmes mais mes yeux en restent tout de même gonflés comme une pastèque. C'est ma mère, elle se pose sur mon lit, à coter de moi sans dire un mot puis elle me tend sa main et me dit d'un ton calme :
« Je voulais t'y donner pour ton anniversaire mais je sais que tu t'en serviras bien, je sais aussi qu'elle est pas neuve mais je trouve qu'elle a toujours du charme. »
Elle me tend deux clefs, la clef du garage que je reconnais bien et une autre, elle me dit d'aller chercher le gros carton au fond du garage, y'en a qu'un comme ça. Aparrement je trouverais mon cadeau dedans. J'y vais donc, elle me laisse seul, j'ouvre le garage, puis je cherche le plus gros carton qui soit. J'en vois un, un bien gros, plus gros qu'un meuble même. Je l'ouvre, y'a un drap blanc pour protéger le contenu alors je l'enlève et là, surprise.
Je vois une splendide moto des années 80, ouais elle fait rétro mais ça fait son charme je trouve. Je la sors du carton, je me pose sur la selle, je mets mes mains sur le guidon, je rentre la clef et je démarre, elle marche encore. Pas besoin de plus réfléchir pour partir, je vais m'évader loin d'ici. Très loin. J'irais même aussi loin que je peux, tant qu'il me restera de l'essence.
Je démarre et je sors du garage aussi vite que possible putain que c'est bon de retoucher à une moto ! J'avais une pocket-bick quand j'étais gosse mais ça a été interdit depuis. Je commence par rouler à 30 histoire de me réhabituer à la bête, je tourne d'une rue à l'autre en accélerant la cadence, ça me permet de plus y penser, je sens le vent qui me caresse la peau ça me fait du bien.
Je continue d'aller plus vite et encore plus loin, cette fois j'arrive sur l'autoroute, puis là je me rends compte que j'ai aucun permis. Putain je suis dans la merde si on m'arrête. Mais je continue quand même ma traversée, j'en avais besoin. Je double une voiture puis deux, je me rends compte que je suis déjà à 90 avant de vouloir aller encore plus vite.
Pendant plus d'une demie-heure je roule sans rencontrer d'incident, je rentre dans Lyon, je fais un long détour pour prendre de l'essence puis je repars aussi vite que tout à l'heure. Là n'est plus question d'âge, de femme ou de vitesse, je ne fais plus qu'un avec mon véhicule, on s'évade à grande vitesse et on reviendra sûrement beaucoup plus calmes. J'arrive en ligne droite, je regarde le paysage autour de moi, elle est belle la nature tout de même.
Puis là je vois des chevaux. Putain n'y pense pas n'y pense pas.. Ca y est je pense à elle.. Et ouais elle fait de l'équitation et le fait de voir un cheval me fait penser à elle.. Je reprends mon attention sur la route, j'essaie de ne plus y penser mais maintenant que c'est dans ma tête ça va être chaud à y faire partir..
Je continue de rouler sur ma bécane, j'augmente la vitesse à nouveau, 120. Je m'arrêterais là je veux pas non plus crever à cet âge là. Concentré sur mon itinéraire lambda je me mets à pleurer comme un con, je peux pas retenir mes larmes cette fois, de toute façon il n'y a plus que la route et moi pour témoigner de ces larmes.
Au bout d'une heure je me pose sur un arrêt, il commence à faire nuit, qui dit nuit dis froid. Alors je prends un café bien chaud, ça me permettra de rester éveillé au passage. Puis à cet instant même un motard s'approche de moi et à ma grande surprise me demande agréablement qu'est-ce que je fais là.
«Bah.. Je roule pour oublier, c'est mieux que de boire ou fumer puis ça me fera une éxperience personnelle je trouve.
_Je te trouve vachement jeune pour faire ça tu sais, tu veux faire un bout de route avec moi ? Je vais sur Paris au moins je pourrais veiller sur toi puis la compagnie c'est un peu ce qui nous manque à tout les deux en ce moment.
_Oh je suis désolé j'ai pas d'itinéraire précis.. Je roule pour m'évader mais je veux bien faire un bout de chemin avec vous si ça peut vous faire plaisir.»
Je sens mon portable vibrer alors je le prends en main, tiens j'ai reçut deux messages.. De la part de Nico' et de Jules, ouais tu penses bien qu'elle allait dire quelque chose ouais. Qu'est-ce que j'ai été con de croire en l'amour sérieux. Je finis mon café et je reprends ma bécane, je démarre à fond et à ma grand surprise le motard avec qui je roulais se mets à me suivre, sûrement qu'il connait les dangers de la route.
On roule tout les deux à fond, on pense plus à nos problèmes puis là je vois un gros panneau affichant ''Paris'' Je vais me retrouver seul à nouveau apparement, on arrive en ville, je le laisse me doubler puis au feu rouge il descend vers moi et me propose de boire un verre mais je décline son offre, c'était sympa' de faire un bout de chemin avec lui. Il m'a dit son prénom en partant, Loris. Brave homme à ce que j'ai put voir.
Cette fois, je ne sais vraiment plus où aller, je suis perdu. Alors je me trouve une place et je m'assied au bord de la Seine. Y'a un couple de Chinois qui passe derrière moi, c'est vrai que c'est romantique Paris de nuit. Enfin, j'allume mon portable à nouveau et je regarde les messages que j'ai reçut, cette fois mon portable me dit que j'ai reçut un message audio, tiens c'est de qui ? Enola ? Je vais d'abord lire ce que les potes m'ont dit.
Nicolas : Je sais pas ce qu'il se passe en ce moment mec, mais je m'inquiète beaucoup, Jules me dit que t'es parti mais tu vas revenir hein ? Je peux pas vivre sans toi, t'es comme un frère, et même si tu passes une période assez dure entre Enola et toi, je serais là. Et puis même, y'a pas qu'Enola, y'a toi aussi, t'es en train de te retrouver face à toi même et je sais que c'est chaud de devoir s'accepter comme on est, d'accepter le présent, le futur mais surtout le passé. On a tout les deux vécut des trucs hardcore dans notre vie mais c'est pas pour autant que je vais te lâcher, je m'inquiète alors réponds-moi au plus vite s'il te plait et ne lâche pas tout au moment où tu dois rester fort.
Quant à Jules lui : Nathan ? C'est Jules, Enola m'a dit que ça allait pas très bien en ce moment entre vous deux. Tu sais, t'es pas seul, on est là avec ta famille pour te soutenir alors fais pas le con sinon moi je me fais une mutilation ! ( Je sais même pas si c'est comme ça qu'on dit.. ) Je suis passé devant chez toi et ta mère m'a dit que t'étais parti en moto, j'espère que t'es pas en danger en ce moment, je te rappelle que j'ai perdu un oncle dans un accident de moto alors me fais pas le coup s'il te plait.. Recontacte-moi dès que tu reçois ce message.
Je souris puis je m'allonge carrément par terre, je suis crevé putain.. Je réponds à Nico' «I'll be back, bitch.» Et je réponds ''On dit mutiler ''A Jules.
Puis je me relève et j'écoute le message d'Enola :
« Nathan ? C'est Enola.. J'essaie de t'appeller depuis tout à l'heure mais j'arrive pas à te joindre.. Ta mère m'a dit que t'as fugué, c'est vrai ? Je m'inquiète putain réponds-moi ! Dit-elle en sanglotant. Je t'aime, oui voilà c'est dit, je suis pas simplement débile au point de vouloir un mec ou carrément deux, non j'en aime un et c'est l'homme idéale.. Et je suis en train de te perdre à cause d'un con ! Celui qui me faisait un câlin c'est Florian, mon meilleur ami.. Il est gay je te jure je déconne pas.. Excuse-moi d'avoir été vers un autre gars mais il voulait juste me réconforter parce que je fais que pleurer depuis que t'es plus là.. D'ailleurs je l'ai envoyé chier tout à l'heure.. Et à propos de Jena Lee en fait t'avais pas tord, c'est vrai qu'elle est grosse et conne mais j'aime une de ses chansons, c'est un crime ? On est censés s'accepter comme on est et moi je t'accepte comme t'es..Enfin bref.. Pardonne-moi s'il te plait.. Pardonne-moi.. Je t'aime..»
Je crois qu'il est temps de rentrer.
[c]-Parenthèse-[/c]
[Voilà, grosse parenthèse en vue, si vous ne voulez pas lire, je vous y oblige pas, mais j'aimerais quand même que cette parenthèse puisse vous faire réfléchir, parce que j'ai eut du mal à l'écrire. Comme je l'ai écrit dans ce ''chapitre'' j'ai évoqué un décès, ce décès c'est mon oncle, David. Maintenant ça fait approximativement 2 ans, donc j'ai moins de mal à en parler mais je vous le dis honnêtement, j'ai la gorge nouée. Je prends conscience qu'on est sur une fic et qu'il faut pas faire une parenthèse comme ça et surtout pour parler de ça mais, pour résumer en quelque mot, c'était quelqu'un qui aimait la vie, quelqu'un qui bougeait tout le temps, ne pas le remarquer c'était impossible, et un soir, sur un coup de colère il a but, et il est parti dans le Sud, pour une raison inconnue et il n'est jamais rentré.. J'espère que ça vous aidera à prendre conscience que, si un soir vous êtes énervés, prendre la voiture ou la moto' pour partir loin, c'est une mauvaise idée, et boire c'est encore pire. Après, je suis pas votre père donc j'ai rien à vous dire mais la vie est précieuse alors sachez en profiter, se calmer ça peut prendre une demie-heure mais en 5 minutes on peut perdre 40 ans voir même plus et si j'ai fait ce chapitre, c'était inconsciemment la version que j'aurais voulut entendre par mon oncle qui serait encore vivant aujourd'hui. Je sais qu'il verra jamais ça mais je l'aime et il restera toujours dans mon coeur. Vous voyez, si vous voulez pas faire de la peine à votre famille, réfléchissez aux conséquences que ça pourrait avoir. Merci d'avoir lut, vraiment, en espérant ( oui je me répète ) que ça vous aidera à prendre conscience des valeurs de la vie et de ce qui vous entoure.]