Note de la fic :
Tortues Ninja Renaissance
Par : King_Yugo
Genre : Science-Fiction, Nawak
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Rat Crevé
Publié le 10/04/2014 à 12:25:45 par King_Yugo
EPISODE 1/ Rat Crevé
(Léonardo)
Splinter agonisait. Sa main refroidissait dans celle de son disciple le plus fidèle. Leonardo. Un modèle de courage et d'abnégation. Il était le leader naturel des tortues et cela, le vieux rat l'avait
toujours su. Dès le départ, il s'était démarqué par son obéissance, son honnêteté et sa foi sans faille envers le code Ninja. Sans lui rien n'aurait été possible. Il était le meilleur. Le plus reconnaissant et surtout le seul qui montra sa reconnaissance et son amour après que New-York eut été débarrassé de la gangrène qui l'infestait. Splinter toussa et cracha une gerbe de sang au visage de son brave disciple, qui l'essuya du revers de la main.
– Léo... dit-il d'une voix sifflante...Rapproche-toi un peu...
– Euh... Encore ?
Léonardo voulait bien être gentil mais l'haleine du vieux rat témoignait de sa décrépitude intérieure et ce n'était pas non plus très agréable, d'autant plus qu'il postillonnait beaucoup.
– Approche, approche... insista-t-il en remuant ses moustaches tombantes.
Léonard obéit et s'agenouilla auprès de son maître mourant.
– Oui, maître, que se passe-t-il ?
– Je vais mourir, Léo... commença le rat dans un souffle douloureux...Je vais partir et tu es mon seul héritier...
– Il ne faut pas dire ça, maître, les autres sont différents mais ils vous aiment, vous le savez
et...
– Silence... implora le rat qui ne supportait plus la bienséance naturelle de son élève favori.
Tais-toi donc un peu... Laisse moi parler avant que je ne rende... l'âme
Léo hocha les épaules et acquiesça ; après tout, son maître n'était plus vraiment maître de lui-même, à présent. Peu à peu, la mort gagnait son corps malingre et hirsute.
– Toi...Et tes frères...vous n'êtes pas...des mutants...
– Hein ? Vous devenez fou, Maître, économisez vos forces pour...
– La ferme ! … Mon heure...arrive....moi non plus...Je ne suis pas un...mutant...
Inquiet, Léonardo fronça les sourcils et s'inclina légèrement vers la gauche pour échapper au souffle fétide de son maître. En serrant fort sa main, il sentit son pouls s'évanouir peu à peu
– Je suis un humain...Un simple humain... Pas comme les autres... C'est une maladie orpheline
qui me fait ressembler à un rat...toute cette histoire sur mon passé au Japon...C'était du
flanc...Comment avez-vous fait pour gober...un truc pareil...
– Maître, vous divaguez, reposez-vous, je vous en prie...
– Ta gueule... Les arts martiaux j'ai appris... en regardant à la télé des films de Bruce Lee...
– Mais, comment c'est possible, voyons, maître, vous êtes si fort, si sage, si doué, ce n'est...
– Foutaise ! Si vous avez acquis une telle force... ce n'est pas parce que je suis un bon maître...
mais parce que vous avez des pouvoirs...des pouvoirs...
– Oui, des pouvoirs que l'on a acquis lors d'une mutation avec un dangereux produit chimique
qui...
– FAUX...Je ne vous ai pas retrouvé dans un produit chimique...Mais dans une capsule...
– Dans une...capsule ?
Maintenant, il en était certain ; toute ce baratin n'avait aucun sens. Une capsule ? Comment ça, une capsule ? Et puis bon, certes, une capsule, pourquoi pas, mais cette histoire de maladie, ce mensonge à propos de sa propre nature de rat mutant spécialiste des arts martiaux c'était... Non. En fait, ce n'était pas moins crédible. Maître Splinter se contorsionna sans lâcher l'énorme main écaillée de son disciple et tira un étrange objet de sous son traversin rongé par lui-même. Après l'avoir dépoussiéré d'un souffle -son avant-dernier-, il le tendit fébrilement. Leonardo le saisit et l'observa ; ça ne ressemblait à rien de ce qu'il avait vu auparavant et pourtant, il était lui-même, de part sa nature, une aberration pour l'esprit.
– Voilà...siffla le rat. C'est...votre...vérité...vous auriez pu faire... de grandes choses...mais je vous ai gardé...auprès de moi...vous étiez mon seul espoir...la seule façon que j'avais de...de...
– Maître ! Encore un effort ! Résistez !
– Laisser...ma...trace...
Et son âme s'envola rejoindre les firmaments de l'immatériel. Aucune lumière, aucun souffle céleste. Rien d'autre que la mort.
Et une forte odeur de rat crevé.
À suivre...
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(Léonardo)
Splinter agonisait. Sa main refroidissait dans celle de son disciple le plus fidèle. Leonardo. Un modèle de courage et d'abnégation. Il était le leader naturel des tortues et cela, le vieux rat l'avait
toujours su. Dès le départ, il s'était démarqué par son obéissance, son honnêteté et sa foi sans faille envers le code Ninja. Sans lui rien n'aurait été possible. Il était le meilleur. Le plus reconnaissant et surtout le seul qui montra sa reconnaissance et son amour après que New-York eut été débarrassé de la gangrène qui l'infestait. Splinter toussa et cracha une gerbe de sang au visage de son brave disciple, qui l'essuya du revers de la main.
– Léo... dit-il d'une voix sifflante...Rapproche-toi un peu...
– Euh... Encore ?
Léonardo voulait bien être gentil mais l'haleine du vieux rat témoignait de sa décrépitude intérieure et ce n'était pas non plus très agréable, d'autant plus qu'il postillonnait beaucoup.
– Approche, approche... insista-t-il en remuant ses moustaches tombantes.
Léonard obéit et s'agenouilla auprès de son maître mourant.
– Oui, maître, que se passe-t-il ?
– Je vais mourir, Léo... commença le rat dans un souffle douloureux...Je vais partir et tu es mon seul héritier...
– Il ne faut pas dire ça, maître, les autres sont différents mais ils vous aiment, vous le savez
et...
– Silence... implora le rat qui ne supportait plus la bienséance naturelle de son élève favori.
Tais-toi donc un peu... Laisse moi parler avant que je ne rende... l'âme
Léo hocha les épaules et acquiesça ; après tout, son maître n'était plus vraiment maître de lui-même, à présent. Peu à peu, la mort gagnait son corps malingre et hirsute.
– Toi...Et tes frères...vous n'êtes pas...des mutants...
– Hein ? Vous devenez fou, Maître, économisez vos forces pour...
– La ferme ! … Mon heure...arrive....moi non plus...Je ne suis pas un...mutant...
Inquiet, Léonardo fronça les sourcils et s'inclina légèrement vers la gauche pour échapper au souffle fétide de son maître. En serrant fort sa main, il sentit son pouls s'évanouir peu à peu
– Je suis un humain...Un simple humain... Pas comme les autres... C'est une maladie orpheline
qui me fait ressembler à un rat...toute cette histoire sur mon passé au Japon...C'était du
flanc...Comment avez-vous fait pour gober...un truc pareil...
– Maître, vous divaguez, reposez-vous, je vous en prie...
– Ta gueule... Les arts martiaux j'ai appris... en regardant à la télé des films de Bruce Lee...
– Mais, comment c'est possible, voyons, maître, vous êtes si fort, si sage, si doué, ce n'est...
– Foutaise ! Si vous avez acquis une telle force... ce n'est pas parce que je suis un bon maître...
mais parce que vous avez des pouvoirs...des pouvoirs...
– Oui, des pouvoirs que l'on a acquis lors d'une mutation avec un dangereux produit chimique
qui...
– FAUX...Je ne vous ai pas retrouvé dans un produit chimique...Mais dans une capsule...
– Dans une...capsule ?
Maintenant, il en était certain ; toute ce baratin n'avait aucun sens. Une capsule ? Comment ça, une capsule ? Et puis bon, certes, une capsule, pourquoi pas, mais cette histoire de maladie, ce mensonge à propos de sa propre nature de rat mutant spécialiste des arts martiaux c'était... Non. En fait, ce n'était pas moins crédible. Maître Splinter se contorsionna sans lâcher l'énorme main écaillée de son disciple et tira un étrange objet de sous son traversin rongé par lui-même. Après l'avoir dépoussiéré d'un souffle -son avant-dernier-, il le tendit fébrilement. Leonardo le saisit et l'observa ; ça ne ressemblait à rien de ce qu'il avait vu auparavant et pourtant, il était lui-même, de part sa nature, une aberration pour l'esprit.
– Voilà...siffla le rat. C'est...votre...vérité...vous auriez pu faire... de grandes choses...mais je vous ai gardé...auprès de moi...vous étiez mon seul espoir...la seule façon que j'avais de...de...
– Maître ! Encore un effort ! Résistez !
– Laisser...ma...trace...
Et son âme s'envola rejoindre les firmaments de l'immatériel. Aucune lumière, aucun souffle céleste. Rien d'autre que la mort.
Et une forte odeur de rat crevé.
À suivre...
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