Note de la fic :
Should I Go ? Should I Stay ?
Par : YukaMinJee
Genre : Sentimental, Réaliste
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Introduction
Publié le 12/02/2014 à 23:58:56 par YukaMinJee
[c]http://youtu.be/LiE5IXYnrPg[/c]
C'était pourtant clair dans ma tête. J'avais pris la décision de passer à autre chose mais pas de cette manière. Après toutes ces déceptions amoureuses, j'avais décidé de simplement me concentrer sur mes études et ma passion, je voulais laisser de côté les garçons qui, au final, ne m'apportaient que des problèmes. Cela fait six mois que je ne suis définitivement plus avec mon petit copain, j'ai eu beaucoup de mal à passer à autre chose, en fait, je ne sais pas si je suis capable de ne plus penser à un garçon autrement qu'en m'intéressant à un autre. C'est un peu mauvais de ma part, je le sais, mais c'est la seule technique que j'ai trouvée jusqu'à présent pour tenter de passer à autre chose. Je ne peux pas dire que je ne pense plus du tout à mon ex petit ami, c'est simplement impossible d'effacer totalement les souvenirs que j'ai créé avec lui car il y en avait des bons que je ne veux pas oublier, mais j'ai réussi à accepter de le laisser partir. La chose a été facilitée grâce à mon changement de vie, de routine. J'ai intégré une nouvelle université, j'ai donc rencontré de nouvelles personnes et surtout changé d'environnement. Je n'avais plus à passer tous les matins devant des endroits qui faisaient resurgir tout un tas d'images, je n'avais plus à dire bonjour à ces personnes qui me rappelaient sans cesse que j'avais eu une relation avec cet homme. Tout ce changement m'a permis d'être une nouvelle personne. Malgré tout, à chaque petit instant de répit je repensais à lui et c'était insupportable, c'est à partir de ce moment que je me suis dit qu'il fallait que je rencontre quelqu'un, un homme avec qui je pourrais rire et avec qui je pourrais partager tout un tas de choses. Je ne voulais pas aller trop vite comme avec mon ex, je pensais que je m'en sortais pas trop mal, mais avec du recul, je me rends compte à quel point je tombe trop facilement dans le panneau.
[c]« C'est terminé. »[/c]
Voilà ce que je me suis dit il y a un mois environ. Comme s'il suffisait d'un simple claquement de doigt pour changer, tout oublier et ne pas reproduire les erreurs passées. Je me suis dit que c'était la dernière fois qu'un homme se foutrait de moi de cette manière. Celui que j'avais rencontré en arrivant dans cette université, celui sur lequel j'avais jeté mon dévolu s'était bien joué de moi. Dire que j'étais le genre de fille qu'il aimait vraiment mais qu'il n'était pas encore prêt. Comment ai-je pu être naïve ? Heureusement que je ne m'étais pas attachée à lui, heureusement que pour moi il n'était là que pour me faire oublier mon ex, heureusement que je n'ai pas pleuré pour lui. J'ai juste été dégoûtée par le genre masculin mais en même temps je l'avais bien mérité. Qui suis-je pour oser utiliser un homme afin d'en oublier un autre ? Il a dû le deviner je pense. Ou alors était-il un véritable enfoiré tellement fier qu'il trouvait amusant de jouer avec les sentiments. Encore une fois, heureusement que ces sentiments étaient inexistants. Suite à cette expérience, je m'étais dit que j'allais laisser tomber les garçons. C'est le genre de discours que l'on tient quand on se fait larguer ou recaler. J'avais beau sortir des excuses comme quoi de toute manière je ne comptais plus rester en France très longtemps, je n'étais pas encore prête à abandonner ma tendance à tomber amoureuse ou simplement à m'intéresser aux personnes de l'autre sexe.
J'en oublierais presque de me présenter avec tout ça. Je suis une jeune femme qu'on dit Parisienne, âgée d'une vingtaine d'années et qui malgré une vie quasi entière passée sur le territoire français tient ses origines d'un pays beaucoup trop lointain. Je suis Sud Coréenne. Mon prénom d'usage est Anna, bien qu'il puisse paraître français, il est également très courant dans mon pays d'origine. J'ai été adoptée alors que j'avais seulement trois ans. Mes parents, Sud Coréens d'origine, m'ont donné naissance sur le territoire français et sont morts alors que j'étais à peine âgée d'un an. J'ai été placée dans un orphelinat suite à cela pour enfin être adopté par un couple tout ce qu'il y a de plus français. Donc malgré mes yeux bridés et mon nom, je ne me considère pas comme coréenne, du moins jusqu'il y a quelques années, ça n'a jamais trop fait travailler mon esprit. Si je vous parle de mes origines, c'est parce que le hasard a fait que j'ai été amenée à écouter de la musique coréenne à l'âge de quatorze ans et que ce n'est qu'à partir de ce moment là que je me suis vraiment questionnée sur mes réelles origines et que j'ai décidé d'apprendre la langue qui aurait dû être ma langue maternelle. J'ai comme projet de partir là-bas un jour, non pas pour retrouver mes parents biologiques, d'une part parce qu'ils sont morts mais aussi parce que j'aime trop mes parents adoptifs pour ça, simplement parce que ce pays m'attire d'une façon assez inexplicable. Mes parents m'y ont emmenée durant deux semaines lors des grandes vacances il y a trois ans et je n'ai qu'une hâte : y retourner. C'est une des raisons pour lesquelles je me dis que ça ne sert pas à grand-chose d'essayer de trouver l'amour. Je pars dans trois ans maximum et je ne cherche pas à me poser avec quelqu'un en ayant dans l'idée de le quitter dans maximum trois ans. Il est hors de question que je force qui que ce soit à me suivre jusqu'à l'autre bout du monde et il est encore moins question que l'on essaye de me forcer à rester. A moins de trouver quelqu'un ayant les mêmes projets que moi, je ne veux plus perdre de temps avec les garçons.
Je m'étais mis en tête cette idée jusqu'à ce que je croise ce garçon dans les couloirs de la faculté. Quand je repense à ça, j'ai l'impression d'être dans une de ces séries coréennes où la fille tombe amoureuse d'un garçon après lui être rentré dedans. Bon là c'est à peu près pareil à la différence que je ne suis pas tombée amoureuse de lui comme ça. En fait, je ne suis pas amoureuse de lui, mais il a attisé ma curiosité. Ce matin là, alors que j'étais confortablement - ou pas - installée dans l'amphithéâtre, je me suis rendue compte que j'avais oublié ma pochette sur une table à la cafétéria. Je me suis alors mise à courir dans la direction de cette cafétéria pour aller chercher ma pochette et c'est là que j'ai percuté ce garçon. Je n'ai pas vraiment eu le temps de l'analyser au premier coup d'œil, j'ai juste remarqué qu'il allait dans le même amphithéâtre que moi et que je ne l'avais jamais vu avant. J'ai trouvé ça étonnant, malgré le nombre important d'étudiants dans ma promotion, les garçons ne sont pas très nombreux et j'aurais dû le voir. Alors soit il venait juste de débarquer soit le fait de m'être intéressé à un autre gars m'avait rendue en quelque sorte aveugle, ne remarquant pas la présence de ce gars. Ca me paraissait quand même étrange. Je retournai dans l'amphi après avoir récupéré ma pochette là où je l'avais laissée. J'essayais de repérer où le jeune homme que j'avais percuté s'était installé, ce ne fut pas très compliqué, il était tout au fond et tout seul, bonnet sur la tête, écouteurs dans les oreilles et l'air très concentré sur son téléphone. Il avait ce truc qui voulait dire Laisse-moi tranquille dans sa façon d'être alors je suis simplement allée m'installer là où était mon sac.
Les jours qui ont suivi, le garçon a commencé à devenir le sujet de discussion numéro un pour toutes les filles de la promotion. Il était apparemment nouveau puisque tout le monde semblait juste le découvrir. Sa tendance à toujours porter des bonnets ou des casquettes fit qu'on le renomma Hatty Boy. Ce qui revenait souvent c'est qu'il avait l'air mystérieux, solitaire, beau garçon. Tout le monde parlait de lui mais les seules personnes qui ont tenté de l'approcher se sont pris des vents magistraux, c'était plutôt amusant en réalité. Ca m'amusait dans le sens où il était rapidement devenu une obsession pour moi. J'avais envie de savoir qui il était, ce qu'il aimait et détestait mais j'ignorais de quelle manière l'aborder. J'avais envie d'être la première à tout découvrir de lui donc le voir recaler tout le monde me faisait jubiler dans un sens. J'élaborais des plans dans ma tête, des tentatives d'approches, je l'observais, je me renseignais, bref, j'avais l'impression d'être un agent du FBI à force. Mais je faisais attention à ne pas devenir excessive, je ne voulais pas en venir à le stalker. J'étais simplement curieuse à son sujet, je voulais apprendre à le connaître sans être assimilée à toutes ces filles dont les tentatives d'approche étaient plus que médiocres.
En résumé, j'avais mis fin à mon idée de trouver un garçon pour me caser absolument parce que je voulais quelqu'un qui vive en Corée trois ans plus tard. A la place de ça, j'avais trouvé un jeu amusant et qui occupait pas mal mon temps libre. J'avais décidé d'apprendre à connaître celui qu'on appelait Hatty Boy et dont tout le monde ignorait l'identité. Ce garçon mystérieux, solitaire, beau garçon et surtout muet et froid. Ce jeu, malgré l'intérêt que tout le monde portait à ce garçon, j'avais envie d'y jouer toute seule, allez savoir pourquoi.
C'était pourtant clair dans ma tête. J'avais pris la décision de passer à autre chose mais pas de cette manière. Après toutes ces déceptions amoureuses, j'avais décidé de simplement me concentrer sur mes études et ma passion, je voulais laisser de côté les garçons qui, au final, ne m'apportaient que des problèmes. Cela fait six mois que je ne suis définitivement plus avec mon petit copain, j'ai eu beaucoup de mal à passer à autre chose, en fait, je ne sais pas si je suis capable de ne plus penser à un garçon autrement qu'en m'intéressant à un autre. C'est un peu mauvais de ma part, je le sais, mais c'est la seule technique que j'ai trouvée jusqu'à présent pour tenter de passer à autre chose. Je ne peux pas dire que je ne pense plus du tout à mon ex petit ami, c'est simplement impossible d'effacer totalement les souvenirs que j'ai créé avec lui car il y en avait des bons que je ne veux pas oublier, mais j'ai réussi à accepter de le laisser partir. La chose a été facilitée grâce à mon changement de vie, de routine. J'ai intégré une nouvelle université, j'ai donc rencontré de nouvelles personnes et surtout changé d'environnement. Je n'avais plus à passer tous les matins devant des endroits qui faisaient resurgir tout un tas d'images, je n'avais plus à dire bonjour à ces personnes qui me rappelaient sans cesse que j'avais eu une relation avec cet homme. Tout ce changement m'a permis d'être une nouvelle personne. Malgré tout, à chaque petit instant de répit je repensais à lui et c'était insupportable, c'est à partir de ce moment que je me suis dit qu'il fallait que je rencontre quelqu'un, un homme avec qui je pourrais rire et avec qui je pourrais partager tout un tas de choses. Je ne voulais pas aller trop vite comme avec mon ex, je pensais que je m'en sortais pas trop mal, mais avec du recul, je me rends compte à quel point je tombe trop facilement dans le panneau.
[c]« C'est terminé. »[/c]
Voilà ce que je me suis dit il y a un mois environ. Comme s'il suffisait d'un simple claquement de doigt pour changer, tout oublier et ne pas reproduire les erreurs passées. Je me suis dit que c'était la dernière fois qu'un homme se foutrait de moi de cette manière. Celui que j'avais rencontré en arrivant dans cette université, celui sur lequel j'avais jeté mon dévolu s'était bien joué de moi. Dire que j'étais le genre de fille qu'il aimait vraiment mais qu'il n'était pas encore prêt. Comment ai-je pu être naïve ? Heureusement que je ne m'étais pas attachée à lui, heureusement que pour moi il n'était là que pour me faire oublier mon ex, heureusement que je n'ai pas pleuré pour lui. J'ai juste été dégoûtée par le genre masculin mais en même temps je l'avais bien mérité. Qui suis-je pour oser utiliser un homme afin d'en oublier un autre ? Il a dû le deviner je pense. Ou alors était-il un véritable enfoiré tellement fier qu'il trouvait amusant de jouer avec les sentiments. Encore une fois, heureusement que ces sentiments étaient inexistants. Suite à cette expérience, je m'étais dit que j'allais laisser tomber les garçons. C'est le genre de discours que l'on tient quand on se fait larguer ou recaler. J'avais beau sortir des excuses comme quoi de toute manière je ne comptais plus rester en France très longtemps, je n'étais pas encore prête à abandonner ma tendance à tomber amoureuse ou simplement à m'intéresser aux personnes de l'autre sexe.
J'en oublierais presque de me présenter avec tout ça. Je suis une jeune femme qu'on dit Parisienne, âgée d'une vingtaine d'années et qui malgré une vie quasi entière passée sur le territoire français tient ses origines d'un pays beaucoup trop lointain. Je suis Sud Coréenne. Mon prénom d'usage est Anna, bien qu'il puisse paraître français, il est également très courant dans mon pays d'origine. J'ai été adoptée alors que j'avais seulement trois ans. Mes parents, Sud Coréens d'origine, m'ont donné naissance sur le territoire français et sont morts alors que j'étais à peine âgée d'un an. J'ai été placée dans un orphelinat suite à cela pour enfin être adopté par un couple tout ce qu'il y a de plus français. Donc malgré mes yeux bridés et mon nom, je ne me considère pas comme coréenne, du moins jusqu'il y a quelques années, ça n'a jamais trop fait travailler mon esprit. Si je vous parle de mes origines, c'est parce que le hasard a fait que j'ai été amenée à écouter de la musique coréenne à l'âge de quatorze ans et que ce n'est qu'à partir de ce moment là que je me suis vraiment questionnée sur mes réelles origines et que j'ai décidé d'apprendre la langue qui aurait dû être ma langue maternelle. J'ai comme projet de partir là-bas un jour, non pas pour retrouver mes parents biologiques, d'une part parce qu'ils sont morts mais aussi parce que j'aime trop mes parents adoptifs pour ça, simplement parce que ce pays m'attire d'une façon assez inexplicable. Mes parents m'y ont emmenée durant deux semaines lors des grandes vacances il y a trois ans et je n'ai qu'une hâte : y retourner. C'est une des raisons pour lesquelles je me dis que ça ne sert pas à grand-chose d'essayer de trouver l'amour. Je pars dans trois ans maximum et je ne cherche pas à me poser avec quelqu'un en ayant dans l'idée de le quitter dans maximum trois ans. Il est hors de question que je force qui que ce soit à me suivre jusqu'à l'autre bout du monde et il est encore moins question que l'on essaye de me forcer à rester. A moins de trouver quelqu'un ayant les mêmes projets que moi, je ne veux plus perdre de temps avec les garçons.
Je m'étais mis en tête cette idée jusqu'à ce que je croise ce garçon dans les couloirs de la faculté. Quand je repense à ça, j'ai l'impression d'être dans une de ces séries coréennes où la fille tombe amoureuse d'un garçon après lui être rentré dedans. Bon là c'est à peu près pareil à la différence que je ne suis pas tombée amoureuse de lui comme ça. En fait, je ne suis pas amoureuse de lui, mais il a attisé ma curiosité. Ce matin là, alors que j'étais confortablement - ou pas - installée dans l'amphithéâtre, je me suis rendue compte que j'avais oublié ma pochette sur une table à la cafétéria. Je me suis alors mise à courir dans la direction de cette cafétéria pour aller chercher ma pochette et c'est là que j'ai percuté ce garçon. Je n'ai pas vraiment eu le temps de l'analyser au premier coup d'œil, j'ai juste remarqué qu'il allait dans le même amphithéâtre que moi et que je ne l'avais jamais vu avant. J'ai trouvé ça étonnant, malgré le nombre important d'étudiants dans ma promotion, les garçons ne sont pas très nombreux et j'aurais dû le voir. Alors soit il venait juste de débarquer soit le fait de m'être intéressé à un autre gars m'avait rendue en quelque sorte aveugle, ne remarquant pas la présence de ce gars. Ca me paraissait quand même étrange. Je retournai dans l'amphi après avoir récupéré ma pochette là où je l'avais laissée. J'essayais de repérer où le jeune homme que j'avais percuté s'était installé, ce ne fut pas très compliqué, il était tout au fond et tout seul, bonnet sur la tête, écouteurs dans les oreilles et l'air très concentré sur son téléphone. Il avait ce truc qui voulait dire Laisse-moi tranquille dans sa façon d'être alors je suis simplement allée m'installer là où était mon sac.
Les jours qui ont suivi, le garçon a commencé à devenir le sujet de discussion numéro un pour toutes les filles de la promotion. Il était apparemment nouveau puisque tout le monde semblait juste le découvrir. Sa tendance à toujours porter des bonnets ou des casquettes fit qu'on le renomma Hatty Boy. Ce qui revenait souvent c'est qu'il avait l'air mystérieux, solitaire, beau garçon. Tout le monde parlait de lui mais les seules personnes qui ont tenté de l'approcher se sont pris des vents magistraux, c'était plutôt amusant en réalité. Ca m'amusait dans le sens où il était rapidement devenu une obsession pour moi. J'avais envie de savoir qui il était, ce qu'il aimait et détestait mais j'ignorais de quelle manière l'aborder. J'avais envie d'être la première à tout découvrir de lui donc le voir recaler tout le monde me faisait jubiler dans un sens. J'élaborais des plans dans ma tête, des tentatives d'approches, je l'observais, je me renseignais, bref, j'avais l'impression d'être un agent du FBI à force. Mais je faisais attention à ne pas devenir excessive, je ne voulais pas en venir à le stalker. J'étais simplement curieuse à son sujet, je voulais apprendre à le connaître sans être assimilée à toutes ces filles dont les tentatives d'approche étaient plus que médiocres.
En résumé, j'avais mis fin à mon idée de trouver un garçon pour me caser absolument parce que je voulais quelqu'un qui vive en Corée trois ans plus tard. A la place de ça, j'avais trouvé un jeu amusant et qui occupait pas mal mon temps libre. J'avais décidé d'apprendre à connaître celui qu'on appelait Hatty Boy et dont tout le monde ignorait l'identité. Ce garçon mystérieux, solitaire, beau garçon et surtout muet et froid. Ce jeu, malgré l'intérêt que tout le monde portait à ce garçon, j'avais envie d'y jouer toute seule, allez savoir pourquoi.