Note de la fic :
Marie a tout prix... dans la gueule !
Par : NoneSadique
Genre : Nawak, Sentimental
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : Vrai Conte N°2
Publié le 08/12/2013 à 11:45:28 par NoneSadique
Voici le Conte N°2 des malfaisants, terrifiants Contes de NoneSadique. Bon y en a déjà un qui s'appelle 2 mais là c'est le vrai. Spécialement pour Noël 2013 !!!! Bonne lecture.
Bonjour à tous, je suis NoneSadique. Vous me connaissez peut être pour le Conte de NoneSadique N°1 parut en Noël 2010. Sinon, rattrapez-vous ici : http://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-31470699-1-0-1-0-audio-les-contes-de-nonesadique-mouhah.htm ce lien contient une vidéo Youtube, où je lis le texte pour vous, et un lien où vous pourrez trouver le texte écrit.
Bref, c'était hier, je venais de faire ma dernière victime dans ma cave. Après 1 semaine de souffrance, elle venait de rendre l'âme. Je n'avais plus personne à torturer et devais attendre Noël pour la nouvelle livraison de victimes. J'étais impatient et me devais de trouver quelque chose à faire pour tuer le temps. C'est alors que je décidai de ranger un peu la cave. Imaginez qu'une victime s'échappe et dise partout et à tous que ma cave est sale et mal rangée. Ca la fout mal.
J'étais donc en train de passer le balais quand je vis un petit coffre dont l'intérieur brillait. Je m'en suis approché avec méfiance et l'ai ouvert. Dans le coffre était posée une seule petite feuille. C'était elle qui luisait, probablement à cause de l'Uranium enrichi que je planque sous ma maison (mais ne le dites pas !). Etait posée sur le papier une histoire très intéressante et marrante que je me suis donc empressé de vous écrire sur Word. Voici donc l'histoire en question qui se nomme…. en fait il n'y avait pas de titre mais je vais l'appeler : "Marie a tout prix dans la gueule". SI VOUS AVEZ MOINS DE 15 ANS OU SI VOUS CROYEZ AU PERE NOEL NE LISEZ PAS. CAR VOUS POURRIEZ APPRENDRE QU'IL N'EXISTE PAS MERCI.
C'est l'histoire de Marie. De sa vie. De sa mort. Une jeune fille d'une beauté rare mais que la vie n'a pas épargné. Elle est née 28 ans avant sa mort qui a eu lieu il y a 3 ans. Ce qui donne environ le 10 Mai 1982. Un jour de printemps magnifique si vous vous souvenez. Son père s'appelait Victor Tranche et sa mère Paula Kolin avec un K pour nom de jeune fille. Mais bon on s'en fout. Victor était âgé de presque 20 ans de plus que Paula et avait fait la guerre. Il rappelait tous les jours au bar de la petite Ville de Trifouilli-les-Oies qu'il avait été obligé de torturer des gens et que cela le révoltait. Mais c'était cela où la désertion. Mais chacun savait que réellement, Victor Tranche en avait pris du plaisir. C'était un taré comme on en fait plus. Un verre de trop et il pouvait embrocher quelqu'un avec une bouteille de bière cassée. Puis la police arrivait et on l'embarquait. On avait même une cellule à son nom. Paula, elle, était ce que l'on appelle vulgairement une salope. Elle tentait de battre un nouveau record : se prendre plus d'octets qu'il n'y en avait dans un ordinateur. Je crois que si elle était encore en vie, elle pourrait prétendre battre le nombre d'octets du plus puissant ordinateur actuel.
On a jamais su si Marie était vraiment la fille Victor tant sa mère couchait à droite à gauche. Quoiqu'il en soit, tout le monde s'accordait à dire que Marie était une petite fille douce et jolie. Mais on ne la voyait que très peu sortir. Victor, son père n'était pas souvent à la maison en raison de son travail (Routier) mais la battait souvent. Sa mère lui donnait des cours à domicile, entre les moments où elle n'était pas au lit avec un/des hommes ou même des femmes, cela dépendait de son humeur. Elle lui apprenait à écrire, lire, compter. Elle-même était battue par Victor, et tentait, maladroitement, de camoufler les dégâts par un maquillage outrancier. Paula n'acceptait pas que sa fille ne comprenne et la battait aussi.
Le jour de ses 18 ans, Marie en eut marre et fuit la maison familiale en emportant quelques trucs de valeur (si peu) à revendre pour se faire un peu d'argent. Elle travailla un temps dans un petit bar de motards où elle se faisait continuellement insulter, toucher les fesses. Certains motards lui firent aussi des propositions, tarifées ou non qu'elle refusait bien sûr. Un jour elle en eut marre et s'énerva contre un des motards allant jusqu'à lui exploser une chope de bière sur la tête. Les autres motards commencèrent à se mettre en cercle autour d'elle et de la chahuter. Mais l'un d'eux s'interposa. Il s'appelait Henri. Drôle de nom pour un motard se disait-elle. Un mois plus tard il se marièrent. Deux mois plus tard Marie tomba enceinte. Trois mois plus tard Henri l'abandonna elle et son enfant à naître. Huit mois plus tard elle accoucha d'un garçon qu'elle appela Hector, en référence aux deux seuls hommes de sa vie. Elle ne les aimait pas mais ils faisaient partie de son passé et se prénom qu'elle donna à son fils était comme une promesse de plus jamais cela. Elle voulait être une femme forte, pour elle et pour son fils. Mais ce n'était pas vraiment le caractère de Marie, trop gentille avec tout le monde, monde qui la dévore lentement.
Marie a 28 ans. Hector 10 ans. Ils vivent dans un petit appartement de Racornit-les-Haricots, une petite ville dans l'EST. Marie est caissière dans un Hypermarché dont je tairais le nom. Elle est littéralement payée au lance pierre. Mais elle ne se plaint pas. Tout son argent va au bien être de son fils. Elle souhaite plus que tout lui donner une enfance heureuse, ce qu'elle n'a pas eu. Mais elle fait dans l'excès de candeur et petit à petit Hector grignote du terrain. Si bien qu'à 10 ans, Hector est le petit chef dans la maison. Il fait ce qu'il veut. Marie avait pris pour habitude de regarder 'Super Nanny' le Mercredi Soir, quand son fils était au sport. Mais jamais elle n'avait réussi à appliquer les méthodes. Rien ne marchait. Elle ne pouvait pas sévir. Aussi demanda-t-elle de l'aide à Super Nanny. Mais elle n'eut jamais de réponse.
"Maman ! Je veux la nouvelle console pour Noël ! Je veux une PSOX 4 !!!!! - Cria Hector
-Tu sais, le Père Noël est débordé, et je ne sais pas s'il pourra te l'apporter…
-Mais je la veux…"
Hector commença à pleurer. Il savait depuis longtemps que le Père Noël, les enfants pas sages, c'étaient des salades. Il savait aussi comment manipuler sa mère et la faire craquer même quand cela paraît impossible : les larmes.
C'est ainsi que à partir du 1er Novembre, Marie fit beaucoup d'heure supplémentaires et un petit boulot à côté. Elle avait enfin. réunit la somme pour une PSOX 4 (elle ne pouvait pas en acheter une avec son seul salaire à cause des charges : loyer/eau/électricité/impôts etc…). Elle alla donc le 15 décembre dans un magasin de jeux vidéo pour acheter la console. Le vendeur la vit tout de suite arriver. Il savait reconnaître de la naïveté quand il en voyait. Et n'avait aucun remord à s'en servir "Dans le monde dans lequel on vit de toutes façons…" disait-il souvent.
"Bonjour chère madame - commença-t-il, le sourire jusqu'aux oreilles - que puis-je faire pour vous ?
-Bonjour je voudrais acheter à mon fils la dernière console - elle sortir un papier - la Pé Hesse XO 4 s'il vous plaît.
-La PSOX 4 vous voulez dire ? Vous êtes sûre ? Elle est totalement démodée votre fils ne jouera pas longtemps avec - son sourire s'agrandit - si je puis me permettre de vous conseiller la 'Noo N', beaucoup plus récente, beaucoup mieux à tous les points de vue. Elle a même une caméra offerte et un JEU !
-Je ne sais pas trop, c'est la PSOX 4 qu'il voulait…
-Et dans un mois il viendra me l'échanger contre une Noo N. Oui je connais bien les enfants et les Jeux Vidéo, c'est mon rayon. La Noo N n'est pas beaucoup plus cher. Une petite centaine d'euro de plus. Mais le jeux sont moins cher et meilleurs, vous serez gagnante à la longue.
-Bon et bien vous m'avez convaincue ! Va pour la Noo N.
-Papier Cadeau offert par la maison !
-Merci.
Marie prit son paquet et rentra chez elle. Le vendeur se frottait encore les mains et se demandait comment une telle naïveté était possible. Elle vit son fils qui savait qu'elle revenait du magasin de Jeux Vidéo. Elle avait hâte de voir sa réaction. Peut être deviendrait-il ainsi plus gentil avec elle et ils pourraient avoir une relation Mère/Fils comme elle en avait toujours rêvé. Comme elle aurait aimé avoir avec ses parents.
Noël arriva très vite. Marie avait acheté un beau sapin d'appartement qu'elle décora, et ce pour la première fois, avec Hector. Il était devenu légèrement plus gentil, avait elle remarqué. Ou était-ce seulement son imagination ? Elle prépara un fabuleux festin pour elle et son fils. Elle remercia le ciel de lui avoir donné cet enfant dont elle pensait se rapprocher de plus en plus. Nous étions le 24 Décembre, la veille de Noël donc. Mais Hector ne voulait pas attendre un jour de plus, jusqu'au 25, jour de Noël, pour ouvrir ses cadeaux. Il voulait les ouvrir CE SOIR. Sa mère, voyant que cela lui tenait particulièrement à cœur, accepta. Il eut plusieurs jouets qu'il mit bien vite de côté. Puis vint le gros cadeau. Sa mère lui dit :
"Le Père Noël a laissé cela pour toi ! Il m'a dit qu'il espérait que cela te fasse plaisir". Hector trépignait d'impatience. Enfin il aurait sa PSOX 4 et pourrait jouer au nouveau Grand Test Moto VI ou encore à Call of Deady CXXVI ! Il arracha le paquet des mains de sa mère, sans mot dire (enfin, il n'allait pas tarder à maudire).
Il déchira un premier bout du paquet, puis tout entier. Son sourire disparut totalement quand il vit que ce n'était pas là la PSOX 4 mais la Noo N, une des consoles les plus pourries du moment ! Sa mère ne voyait pas la tête qu'il faisait et demanda d'un air joyeux, toujours avec l'espoir d'un rapprochement entre elle et son fils :
"Alors cela te plaît ?".
Elle était tellement heureuse. Pensant avoir acheté mieux encore que ce que son fils voulait. Lui avoir acheté LA console du moment. Le top du top avec un jeu offert en prime. Hector entra dans une rage folle.
"Mais merde c'est pas la PSOX 4 qu'est ce que t'as foutu, t'es débile ou quoi. C'est de la merde t'as encore gâché Noël". Il prit la console et la lança contre le mur. Elle explosa en mille morceau. Marie se mit à pleurer. Son fils cassait tout dans la maison en l'insultant. Il fit tomber le sapin, détruisit la buche que sa mère avait faite. Il prit ses autres jouets et en fit de même.
C'est alors que vint le moment décisif, ce n'était jamais vraiment arrivé avant. Hector frappa du poing le visage de sa mère. Sa lèvre se mit à saigner. Ses larmes se tarirent. Et revinrent alors dans sa mémoire, toutes les tragédies de sa vie. Son père qui la battait le peu de fois qu'elle le voyait. Sa mère dont jusqu'alors elle ne comprenait pas les cris qu'elle poussait. Les motards qui l'ennuyaient. Henri qui l'avait abandonné. Et bien sûr, la promesse qu'elle s'était faite. Pour se protéger elle et pour protéger son fils "PLUS JAMAIS CELA". Aussi la fureur s'empara d'elle et elle gifla son fils de 10 ans d'une telle force avec une telle fureur qu'elle gardait depuis tant d'années au fond d'elle. Il tomba à terre et perdit connaissance. Il était mort.
C'elle alors qu'elle entendit une moto s'arrêter en bas de l'immeuble. Puis une minute plus tard, on sonna chez elle. Elle laissa le corps inerte de son fils et se saisit d'un couteau de cuisine qu'elle cacha dans son dos. Elle ouvrit la porte. Elle fut étonnée de voir Henri. Il n'avait pas changé et tenait deux paquets entre ses mains. L'un était une PSOX 4 et l'autre un collier en or et diamant. Il parla :
"Marie ? C'est bien toi ! Tu n'as pas changée. Toujours aussi belle. Je suis tellement, tellement désolé d'être parti. C'était une erreur. Pourras-tu me pardonner un jour ? J'aimerais tellement que nous formions une famille, toi, moi, et notre enfant."
Marie parla d'une voix froide, sans émotion, les yeux dans le vide :
"Moi aussi j'aimerais tellement…
-Est-ce un garçon, ou une fille ? Quel est son nom… Oh je suis tellement désolé j'ai beaucoup de choses à rattraper.
-Un garçon… Hector.
-Un joli prénom, celui de ton père non ?"
Il entra alors dans l'appartement et se dirigea dans le salon où était Hector.
"Non mon père s'appelait Victor.
-C'est marrant cela rime."
Puis il vit Hector allongé par terre, blanc. Un peu de sang avait d'ailleurs coulé de son visage. Il se mit une main devant la bouche. Marie était dans son dos et parla :
"Hector… Une contraction de Henri et de Victor. Deux hommes qui m'ont abandonnée et maltraitée. Quand tu es parti je me suis fait un promesse !
-Oh mon Dieu mais qu'as-tu fait…"
Et alors qu'il se retournait vers Marie elle lui planta le couteau en plein cœur :
"Cette promesse était PLUS JAMAIS CELA !!!!"
Henri s'effondra alors et une marre de sang s'étendit sous et autour de lui.
Marie regarda la scène. Son mari, son fils, morts. La maison saccagée. Une Noo N détruite. Ses rêves envolés. Mais peut être pourrait-elle tout réparer ? Quand on veut, on peut n'est-ce pas ? Elle rangea et nettoya donc toute la maison. Elle remit en état son fils et son mari (car il l'était encore) puis les installa sur le canapé. Au milieu canapé plus précisément, Henri à gauche d'Hector. En face de se canapé était une table basse et juste derrière le sapin toujours allongé par terre. Elle versa de l'essence dessus et y mit le feu. Elle s'installa à droite d'Hector et se colla contre les deux cadavres. Outre leur visage, ils avaient tous les trois l'air d'une vraie famille regardant un feu de cheminée. Le corps d'Hector s'affala sur les genoux de sa mère et elle dit :
"Oh regarde chéri, notre fils s'est endormi, c'est vrai qu'il est tard. Minuit ! Joyeux Noël mes chéris !"
Puis elle caressa la tête de son fils et se mit à chanter :
"Doux chaton, adorable chaton, petite boule de poil…"
et cela jusqu'à que les flammes n'arrivent sur elle. Dehors les gens ne comprirent pas tout de suite que cela brulait. Ils étaient trop occupés à faire la fête et à crier : JOYEUX NOEL !
Bonjour à tous, je suis NoneSadique. Vous me connaissez peut être pour le Conte de NoneSadique N°1 parut en Noël 2010. Sinon, rattrapez-vous ici : http://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-31470699-1-0-1-0-audio-les-contes-de-nonesadique-mouhah.htm ce lien contient une vidéo Youtube, où je lis le texte pour vous, et un lien où vous pourrez trouver le texte écrit.
Bref, c'était hier, je venais de faire ma dernière victime dans ma cave. Après 1 semaine de souffrance, elle venait de rendre l'âme. Je n'avais plus personne à torturer et devais attendre Noël pour la nouvelle livraison de victimes. J'étais impatient et me devais de trouver quelque chose à faire pour tuer le temps. C'est alors que je décidai de ranger un peu la cave. Imaginez qu'une victime s'échappe et dise partout et à tous que ma cave est sale et mal rangée. Ca la fout mal.
J'étais donc en train de passer le balais quand je vis un petit coffre dont l'intérieur brillait. Je m'en suis approché avec méfiance et l'ai ouvert. Dans le coffre était posée une seule petite feuille. C'était elle qui luisait, probablement à cause de l'Uranium enrichi que je planque sous ma maison (mais ne le dites pas !). Etait posée sur le papier une histoire très intéressante et marrante que je me suis donc empressé de vous écrire sur Word. Voici donc l'histoire en question qui se nomme…. en fait il n'y avait pas de titre mais je vais l'appeler : "Marie a tout prix dans la gueule". SI VOUS AVEZ MOINS DE 15 ANS OU SI VOUS CROYEZ AU PERE NOEL NE LISEZ PAS. CAR VOUS POURRIEZ APPRENDRE QU'IL N'EXISTE PAS MERCI.
C'est l'histoire de Marie. De sa vie. De sa mort. Une jeune fille d'une beauté rare mais que la vie n'a pas épargné. Elle est née 28 ans avant sa mort qui a eu lieu il y a 3 ans. Ce qui donne environ le 10 Mai 1982. Un jour de printemps magnifique si vous vous souvenez. Son père s'appelait Victor Tranche et sa mère Paula Kolin avec un K pour nom de jeune fille. Mais bon on s'en fout. Victor était âgé de presque 20 ans de plus que Paula et avait fait la guerre. Il rappelait tous les jours au bar de la petite Ville de Trifouilli-les-Oies qu'il avait été obligé de torturer des gens et que cela le révoltait. Mais c'était cela où la désertion. Mais chacun savait que réellement, Victor Tranche en avait pris du plaisir. C'était un taré comme on en fait plus. Un verre de trop et il pouvait embrocher quelqu'un avec une bouteille de bière cassée. Puis la police arrivait et on l'embarquait. On avait même une cellule à son nom. Paula, elle, était ce que l'on appelle vulgairement une salope. Elle tentait de battre un nouveau record : se prendre plus d'octets qu'il n'y en avait dans un ordinateur. Je crois que si elle était encore en vie, elle pourrait prétendre battre le nombre d'octets du plus puissant ordinateur actuel.
On a jamais su si Marie était vraiment la fille Victor tant sa mère couchait à droite à gauche. Quoiqu'il en soit, tout le monde s'accordait à dire que Marie était une petite fille douce et jolie. Mais on ne la voyait que très peu sortir. Victor, son père n'était pas souvent à la maison en raison de son travail (Routier) mais la battait souvent. Sa mère lui donnait des cours à domicile, entre les moments où elle n'était pas au lit avec un/des hommes ou même des femmes, cela dépendait de son humeur. Elle lui apprenait à écrire, lire, compter. Elle-même était battue par Victor, et tentait, maladroitement, de camoufler les dégâts par un maquillage outrancier. Paula n'acceptait pas que sa fille ne comprenne et la battait aussi.
Le jour de ses 18 ans, Marie en eut marre et fuit la maison familiale en emportant quelques trucs de valeur (si peu) à revendre pour se faire un peu d'argent. Elle travailla un temps dans un petit bar de motards où elle se faisait continuellement insulter, toucher les fesses. Certains motards lui firent aussi des propositions, tarifées ou non qu'elle refusait bien sûr. Un jour elle en eut marre et s'énerva contre un des motards allant jusqu'à lui exploser une chope de bière sur la tête. Les autres motards commencèrent à se mettre en cercle autour d'elle et de la chahuter. Mais l'un d'eux s'interposa. Il s'appelait Henri. Drôle de nom pour un motard se disait-elle. Un mois plus tard il se marièrent. Deux mois plus tard Marie tomba enceinte. Trois mois plus tard Henri l'abandonna elle et son enfant à naître. Huit mois plus tard elle accoucha d'un garçon qu'elle appela Hector, en référence aux deux seuls hommes de sa vie. Elle ne les aimait pas mais ils faisaient partie de son passé et se prénom qu'elle donna à son fils était comme une promesse de plus jamais cela. Elle voulait être une femme forte, pour elle et pour son fils. Mais ce n'était pas vraiment le caractère de Marie, trop gentille avec tout le monde, monde qui la dévore lentement.
Marie a 28 ans. Hector 10 ans. Ils vivent dans un petit appartement de Racornit-les-Haricots, une petite ville dans l'EST. Marie est caissière dans un Hypermarché dont je tairais le nom. Elle est littéralement payée au lance pierre. Mais elle ne se plaint pas. Tout son argent va au bien être de son fils. Elle souhaite plus que tout lui donner une enfance heureuse, ce qu'elle n'a pas eu. Mais elle fait dans l'excès de candeur et petit à petit Hector grignote du terrain. Si bien qu'à 10 ans, Hector est le petit chef dans la maison. Il fait ce qu'il veut. Marie avait pris pour habitude de regarder 'Super Nanny' le Mercredi Soir, quand son fils était au sport. Mais jamais elle n'avait réussi à appliquer les méthodes. Rien ne marchait. Elle ne pouvait pas sévir. Aussi demanda-t-elle de l'aide à Super Nanny. Mais elle n'eut jamais de réponse.
"Maman ! Je veux la nouvelle console pour Noël ! Je veux une PSOX 4 !!!!! - Cria Hector
-Tu sais, le Père Noël est débordé, et je ne sais pas s'il pourra te l'apporter…
-Mais je la veux…"
Hector commença à pleurer. Il savait depuis longtemps que le Père Noël, les enfants pas sages, c'étaient des salades. Il savait aussi comment manipuler sa mère et la faire craquer même quand cela paraît impossible : les larmes.
C'est ainsi que à partir du 1er Novembre, Marie fit beaucoup d'heure supplémentaires et un petit boulot à côté. Elle avait enfin. réunit la somme pour une PSOX 4 (elle ne pouvait pas en acheter une avec son seul salaire à cause des charges : loyer/eau/électricité/impôts etc…). Elle alla donc le 15 décembre dans un magasin de jeux vidéo pour acheter la console. Le vendeur la vit tout de suite arriver. Il savait reconnaître de la naïveté quand il en voyait. Et n'avait aucun remord à s'en servir "Dans le monde dans lequel on vit de toutes façons…" disait-il souvent.
"Bonjour chère madame - commença-t-il, le sourire jusqu'aux oreilles - que puis-je faire pour vous ?
-Bonjour je voudrais acheter à mon fils la dernière console - elle sortir un papier - la Pé Hesse XO 4 s'il vous plaît.
-La PSOX 4 vous voulez dire ? Vous êtes sûre ? Elle est totalement démodée votre fils ne jouera pas longtemps avec - son sourire s'agrandit - si je puis me permettre de vous conseiller la 'Noo N', beaucoup plus récente, beaucoup mieux à tous les points de vue. Elle a même une caméra offerte et un JEU !
-Je ne sais pas trop, c'est la PSOX 4 qu'il voulait…
-Et dans un mois il viendra me l'échanger contre une Noo N. Oui je connais bien les enfants et les Jeux Vidéo, c'est mon rayon. La Noo N n'est pas beaucoup plus cher. Une petite centaine d'euro de plus. Mais le jeux sont moins cher et meilleurs, vous serez gagnante à la longue.
-Bon et bien vous m'avez convaincue ! Va pour la Noo N.
-Papier Cadeau offert par la maison !
-Merci.
Marie prit son paquet et rentra chez elle. Le vendeur se frottait encore les mains et se demandait comment une telle naïveté était possible. Elle vit son fils qui savait qu'elle revenait du magasin de Jeux Vidéo. Elle avait hâte de voir sa réaction. Peut être deviendrait-il ainsi plus gentil avec elle et ils pourraient avoir une relation Mère/Fils comme elle en avait toujours rêvé. Comme elle aurait aimé avoir avec ses parents.
Noël arriva très vite. Marie avait acheté un beau sapin d'appartement qu'elle décora, et ce pour la première fois, avec Hector. Il était devenu légèrement plus gentil, avait elle remarqué. Ou était-ce seulement son imagination ? Elle prépara un fabuleux festin pour elle et son fils. Elle remercia le ciel de lui avoir donné cet enfant dont elle pensait se rapprocher de plus en plus. Nous étions le 24 Décembre, la veille de Noël donc. Mais Hector ne voulait pas attendre un jour de plus, jusqu'au 25, jour de Noël, pour ouvrir ses cadeaux. Il voulait les ouvrir CE SOIR. Sa mère, voyant que cela lui tenait particulièrement à cœur, accepta. Il eut plusieurs jouets qu'il mit bien vite de côté. Puis vint le gros cadeau. Sa mère lui dit :
"Le Père Noël a laissé cela pour toi ! Il m'a dit qu'il espérait que cela te fasse plaisir". Hector trépignait d'impatience. Enfin il aurait sa PSOX 4 et pourrait jouer au nouveau Grand Test Moto VI ou encore à Call of Deady CXXVI ! Il arracha le paquet des mains de sa mère, sans mot dire (enfin, il n'allait pas tarder à maudire).
Il déchira un premier bout du paquet, puis tout entier. Son sourire disparut totalement quand il vit que ce n'était pas là la PSOX 4 mais la Noo N, une des consoles les plus pourries du moment ! Sa mère ne voyait pas la tête qu'il faisait et demanda d'un air joyeux, toujours avec l'espoir d'un rapprochement entre elle et son fils :
"Alors cela te plaît ?".
Elle était tellement heureuse. Pensant avoir acheté mieux encore que ce que son fils voulait. Lui avoir acheté LA console du moment. Le top du top avec un jeu offert en prime. Hector entra dans une rage folle.
"Mais merde c'est pas la PSOX 4 qu'est ce que t'as foutu, t'es débile ou quoi. C'est de la merde t'as encore gâché Noël". Il prit la console et la lança contre le mur. Elle explosa en mille morceau. Marie se mit à pleurer. Son fils cassait tout dans la maison en l'insultant. Il fit tomber le sapin, détruisit la buche que sa mère avait faite. Il prit ses autres jouets et en fit de même.
C'est alors que vint le moment décisif, ce n'était jamais vraiment arrivé avant. Hector frappa du poing le visage de sa mère. Sa lèvre se mit à saigner. Ses larmes se tarirent. Et revinrent alors dans sa mémoire, toutes les tragédies de sa vie. Son père qui la battait le peu de fois qu'elle le voyait. Sa mère dont jusqu'alors elle ne comprenait pas les cris qu'elle poussait. Les motards qui l'ennuyaient. Henri qui l'avait abandonné. Et bien sûr, la promesse qu'elle s'était faite. Pour se protéger elle et pour protéger son fils "PLUS JAMAIS CELA". Aussi la fureur s'empara d'elle et elle gifla son fils de 10 ans d'une telle force avec une telle fureur qu'elle gardait depuis tant d'années au fond d'elle. Il tomba à terre et perdit connaissance. Il était mort.
C'elle alors qu'elle entendit une moto s'arrêter en bas de l'immeuble. Puis une minute plus tard, on sonna chez elle. Elle laissa le corps inerte de son fils et se saisit d'un couteau de cuisine qu'elle cacha dans son dos. Elle ouvrit la porte. Elle fut étonnée de voir Henri. Il n'avait pas changé et tenait deux paquets entre ses mains. L'un était une PSOX 4 et l'autre un collier en or et diamant. Il parla :
"Marie ? C'est bien toi ! Tu n'as pas changée. Toujours aussi belle. Je suis tellement, tellement désolé d'être parti. C'était une erreur. Pourras-tu me pardonner un jour ? J'aimerais tellement que nous formions une famille, toi, moi, et notre enfant."
Marie parla d'une voix froide, sans émotion, les yeux dans le vide :
"Moi aussi j'aimerais tellement…
-Est-ce un garçon, ou une fille ? Quel est son nom… Oh je suis tellement désolé j'ai beaucoup de choses à rattraper.
-Un garçon… Hector.
-Un joli prénom, celui de ton père non ?"
Il entra alors dans l'appartement et se dirigea dans le salon où était Hector.
"Non mon père s'appelait Victor.
-C'est marrant cela rime."
Puis il vit Hector allongé par terre, blanc. Un peu de sang avait d'ailleurs coulé de son visage. Il se mit une main devant la bouche. Marie était dans son dos et parla :
"Hector… Une contraction de Henri et de Victor. Deux hommes qui m'ont abandonnée et maltraitée. Quand tu es parti je me suis fait un promesse !
-Oh mon Dieu mais qu'as-tu fait…"
Et alors qu'il se retournait vers Marie elle lui planta le couteau en plein cœur :
"Cette promesse était PLUS JAMAIS CELA !!!!"
Henri s'effondra alors et une marre de sang s'étendit sous et autour de lui.
Marie regarda la scène. Son mari, son fils, morts. La maison saccagée. Une Noo N détruite. Ses rêves envolés. Mais peut être pourrait-elle tout réparer ? Quand on veut, on peut n'est-ce pas ? Elle rangea et nettoya donc toute la maison. Elle remit en état son fils et son mari (car il l'était encore) puis les installa sur le canapé. Au milieu canapé plus précisément, Henri à gauche d'Hector. En face de se canapé était une table basse et juste derrière le sapin toujours allongé par terre. Elle versa de l'essence dessus et y mit le feu. Elle s'installa à droite d'Hector et se colla contre les deux cadavres. Outre leur visage, ils avaient tous les trois l'air d'une vraie famille regardant un feu de cheminée. Le corps d'Hector s'affala sur les genoux de sa mère et elle dit :
"Oh regarde chéri, notre fils s'est endormi, c'est vrai qu'il est tard. Minuit ! Joyeux Noël mes chéris !"
Puis elle caressa la tête de son fils et se mit à chanter :
"Doux chaton, adorable chaton, petite boule de poil…"
et cela jusqu'à que les flammes n'arrivent sur elle. Dehors les gens ne comprirent pas tout de suite que cela brulait. Ils étaient trop occupés à faire la fête et à crier : JOYEUX NOEL !