Note de la fic :
Moi, Yoann, Invisible Man...
Par : LePatriarche
Genre : Réaliste, Sentimental
Statut : Abandonnée
Chapitre 16
Publié le 30/09/2013 à 15:25:57 par LePatriarche
A l'ouverture des grilles, je marchai donc lentement vers ma nouvelle classe. Je regardai certains visages, ceux qui m'accompagnerait jusqu'à la fin de l'année. J'hésitais à me mettre à coté d'Emilie, après tout, je ne l'ai pas vue depuis depuis mois.
Je rassemblai tout mon courage pour venir l'aborder dans le couloir, elle ne m'avait pas encore vu :
Moi : Salut, Emilie, tu vas bien ? On dirait qu'on est dans la meme classe...
Emilie : Ah bonjour Yann, ça va et toi ?
Moi : C'est YO-ANN
Emilie : Ah désolé j'ai oublié depuis le temps.
Comment je pouvais encore etre etonner ? Non, non... Penses correctement, comme la pub :" Positive energie..." On ne s'est vu qu'une seule fois, c'est normal. Je dois etre entreprenant, fini l'époque où j'etais associal, je suis différent maintenant :
Moi : Je connais personne... Et je voulais me mettre à coté de toi, ça te déranges pas ?
Emilie : Nan je serais ravie
Moi : On fera connaissance, on avait été interrompu la dernière fois, je voulais en savoir plus sur toi
Belle entrée en matière. J'ai été correct là. Pas assez loin pour qu'elle s'imagine que je l'aime, et pas assez evasif pour l'éloigner. Je suis fier de moi, pour une fois.
En classe, la professeur principal, madame Reuil, commence son petit discours de la rentrée. J'ai laissé Emilie choisir la place qu'elle voulait, plutôt vers le mur, à gauche de la salle, vers le fond.
Alors que j'allais m'asseoir, j'eu un mauvais présentiment... En me retournant, je vis un gars entrain de tirer la chaise, un bon reflexe de ma part, une seconde de plus et j'avais une réputation de ringard pour le reste de l'année :
Moi : Ca t'amuses ?
Emilie : Ah nan Sebastien merde, arretes !
Ce blagueur du dimanche avait un nom : Sebastien, un gars bruns, cheveux courts avec du gel à volonté, un polo rouge et un jean noir, assez grand, 1,78m sans doute, musclé.
Sebastien : Je t'ai pas demander ton avis connard, je voulais que tu te ramasses à coté de cette meuf que tu tentes de gerer
Moi : A l'ignorance, je réponds le silence.
J'arrachai littéralement la chaise de sa main, en lui jetant un regard noir. Finalement, je laisses la chaise là où elle est, avant d'emmener Emilie pour se poser un peu plus loin, au fond, vers la fenetre à l'autre bout de la salle. Je prenais des initiatives maintenant, je ne veux plus rester sans rien faire. Etre spectateur de ma vie ? Plus jamais.
Moi : Il me voulait quoi lui ? Tu le connais
Emilie : Oui... Il était dans ma classe l'année dernière... A vrai dire, c'était mon petit ami...
Ca devait certainement expliquer pourquoi il a tenter de me destabiliser, et je sais pourquoi ces yeux perçants me fixent, comme pour me dissuader de quelque chose...
Maintenant, c'est sur, aux yeux de quelqu'un, je ne serai pas invisible pour le reste de l'année...
Je rassemblai tout mon courage pour venir l'aborder dans le couloir, elle ne m'avait pas encore vu :
Moi : Salut, Emilie, tu vas bien ? On dirait qu'on est dans la meme classe...
Emilie : Ah bonjour Yann, ça va et toi ?
Moi : C'est YO-ANN
Emilie : Ah désolé j'ai oublié depuis le temps.
Comment je pouvais encore etre etonner ? Non, non... Penses correctement, comme la pub :" Positive energie..." On ne s'est vu qu'une seule fois, c'est normal. Je dois etre entreprenant, fini l'époque où j'etais associal, je suis différent maintenant :
Moi : Je connais personne... Et je voulais me mettre à coté de toi, ça te déranges pas ?
Emilie : Nan je serais ravie
Moi : On fera connaissance, on avait été interrompu la dernière fois, je voulais en savoir plus sur toi
Belle entrée en matière. J'ai été correct là. Pas assez loin pour qu'elle s'imagine que je l'aime, et pas assez evasif pour l'éloigner. Je suis fier de moi, pour une fois.
En classe, la professeur principal, madame Reuil, commence son petit discours de la rentrée. J'ai laissé Emilie choisir la place qu'elle voulait, plutôt vers le mur, à gauche de la salle, vers le fond.
Alors que j'allais m'asseoir, j'eu un mauvais présentiment... En me retournant, je vis un gars entrain de tirer la chaise, un bon reflexe de ma part, une seconde de plus et j'avais une réputation de ringard pour le reste de l'année :
Moi : Ca t'amuses ?
Emilie : Ah nan Sebastien merde, arretes !
Ce blagueur du dimanche avait un nom : Sebastien, un gars bruns, cheveux courts avec du gel à volonté, un polo rouge et un jean noir, assez grand, 1,78m sans doute, musclé.
Sebastien : Je t'ai pas demander ton avis connard, je voulais que tu te ramasses à coté de cette meuf que tu tentes de gerer
Moi : A l'ignorance, je réponds le silence.
J'arrachai littéralement la chaise de sa main, en lui jetant un regard noir. Finalement, je laisses la chaise là où elle est, avant d'emmener Emilie pour se poser un peu plus loin, au fond, vers la fenetre à l'autre bout de la salle. Je prenais des initiatives maintenant, je ne veux plus rester sans rien faire. Etre spectateur de ma vie ? Plus jamais.
Moi : Il me voulait quoi lui ? Tu le connais
Emilie : Oui... Il était dans ma classe l'année dernière... A vrai dire, c'était mon petit ami...
Ca devait certainement expliquer pourquoi il a tenter de me destabiliser, et je sais pourquoi ces yeux perçants me fixent, comme pour me dissuader de quelque chose...
Maintenant, c'est sur, aux yeux de quelqu'un, je ne serai pas invisible pour le reste de l'année...