Note de la fic : Non notée
Breaking Rush
Par : Albatar
Genre : Action, Polar
Statut : C'est compliqué
Chapitre 1 : La lumière jaillira.
Publié le 29/11/2013 à 02:33:29 par Albatar
La nuit était d'une clarté absolue.
À l'heure où le vent se retire, où les buissons ne semblent plus pouvoir respirer, où toute trace de vie tentent de faire croire à leur soudaine disparition, la lune projetait une lumière enchantée sur l'immense profondeur abyssale dans laquelle était plongée cette gigantesque forêt. Le monde ne paraissait exister que pour cet endroit. Pour ce chemin éclairé d'une lueur argentée qui s'étendait à perte de vue. Elle marche. La jeune fille marche sur la terre sèche. Elle évite soigneusement les flaques d'eau croupie. Il faut qu'elle soit parfaite en y arrivant. Ce sera sûrement la fin du tunnel pour elle. La sortie du cauchemar dans lequel elle baigne depuis tant de temps. Peut-être qu'elle aurait dû courir pour s'évader plus vite de l'autre coté. Détruire le miroir et bondir dans la lumière. Mais elle n'en fit rien.
Elle continuait de marcher en compagnie d'une détermination implacable. Chaque pas qu'elle faisait paraissait être minutieusement réfléchi. Elle ne devait commettre aucune erreur. La moindre faute briserait toutes les étoiles qui brillent dans ses espoirs les plus enfuis. La petite fille savait pertinemment qu'il y avait peu de chances qu'elle réussisse son ultime tentative. Elle y pensait. Secondes après secondes. Minutes après minutes. Heures après heures. Jours après jours. Les possibilités de s'en sortir étaient minces. Encore. Et encore. Ces paroles résonnaient dans sa tête telle une mélodie sans fin. Au-delà des rêves et la réalité, elle était toujours là. Prisonnière de son esprit. Et la petite fille ne parvenait pas à s'en défaire. Elle en avait besoin pour survivre, pour se donner une raison d'essayer encore une fois, pour démentir l'avenir.
À mesure qu'elle avançait dans la lumière, la fillette sentait ses jambes devenir de plus en plus lourdes. Ses pas étaient de plus en plus lents. Elle commençait à reconnaître ce sentiment d'inachevé, à goûter encore une fois le goût lointain mais amère d'une énième défaite. Mais elle ne paniquait pas. Il fallait rester concentré jusqu'à la toute fin. Quand elle aura enfin subit un long et méthodique dérangement des sens pour atteindre l'inconnu, quand le masque sera tombé, tout sera enfin terminé. Elle pourra ainsi se laisser bercer par la lumière. Ils ne pourront plus l'atteindre tant qu'elle sera qui elle est. Mais ils seront toujours présents. Ils seront toujours derrière elle à lui courir après. Elle pourra se cacher de l'autre coté autant de temps qu'elle le souhaitera, ils la rattraperont et la ramèneront dans les ténèbres brisant son illusion de soulagement. Et tout sera fini à nouveau car son apaisement restera éternellement éphémère. L'histoire est écrite ainsi. Le cycle est programmé pour se répéter encore et encore sans la moindre excuse. Elle ne pourra s'en défaire. Elle était perdante le jour-même où son malheur a débuté. Mais malgré cela, elle continuait d'espérer pouvoir effleurer, s'il existe réellement, le court mais divin moment de bonheur qui l'empêcherait de souffrir.
Ce fut alors l'instant où elle se demanda si elle avançait véritablement. Si la sortie ne reculait pas à mesure qu'elle tentait de progresser. Si elle ne s'était pas faite piégée par ceux qui la poursuivaient. Si tout ceci avait un sens au final. Elle n'avait jamais réussit après tout. Soudainement, elle sentit une douloureuse impression la prendre d'assaut. L'impression qu'elle n'y parviendrait jamais. Ce n'était pas un sentiment inconnu. Elle l'avait déjà ressenti. À chaque fois qu'elle s'approchait de la lumière. Mais elle désirait tellement savoir ce que cela faisait de se sentir bien qu'elle n'y prêtait aucune attention. Quand elle réussit à ne plus y penser, elle se rendit compte qu'elle était tout près de la sortie. Elle pouvait presque la toucher. Elle y était finalement arrivée. Personne n'était parvenu à l'attraper. Mais elle n'eut pas le temps de fêter intérieurement sa victoire. Car elle n'avait jamais existé. Au moment où elle allait plonger dans un monde féerique, imaginaire et totalement dénudé d'animosité, une main agrippa son épaule. Son corps s'immobilisa aussitôt, paralysé par l'attaque insoutenable de la déception et du désespoir. Après quelques secondes, elle entendit clairement une voix glaciale lui murmurer au creux de l'oreille :
- Pas maintenant. C'est à ton tour.
Dommage. Elle tentait simplement de s'endormir.
Allongée sur un matelas trop dur, posé à l'intérieur d'une pièce trop vide. Vide de signification mais également vide de vie. Ou encore plus loin : vide d'humanité. Pour elle, les jours s'envolaient comme des éclairs. Maintenant qu'elle commençait à perdre peu à peu la conscience de sa conscience, elle pouvait s'offrir sans résister au néant. Plus rien n'avait d'importance si ce n'était de mourir. Mourir prenait autant d'importance que de sens. La mort devenait un désir. L'envie de mourir était beaucoup plus puissante que l'envie de vivre. Elle avait tout perdu. Elle était donc libre de faire tout ce qu'elle voulait y compris de quitter ce monde. Mais elle n'y arrivait pas. Elle n'en avait ni les moyens ni la force. Elle ne pouvait qu'exécuter les ordres qu'elle recevait. Se lever, marcher, s'allonger, souffrir, se lever, marcher, s'allonger, perdre la raison, attendre. Elle n'était pas la seule. Il y avait d'autre enfants à ses cotés qui baignait dans le même sadisme. Des enfants qui, comme elle, ne méritait pas ce qu'on lui infligeait. Ils s'étaient simplement trouvés au mauvais endroit au très mauvais moment. Certains n'avaient pas encore reçu d'ordre. Ils restaient dans un coin de la pièce, angoissé et tétanisé de peur à l'idée de découvrir ce qu'il pouvait se passer de l'autre coté de la porte. Jamais ils ne pourraient le deviner avant de le subir. Ils sont trop jeunes. Tous. C'est ce qui, parait-il, fait que tout ceci à lieu d'être. Qu'ils sont jeunes.
Il faisait froid et sec ce matin-là. Le genre de météo mordante où la neige coule des nuages dans un ballet ininterrompu de petits flocons brillants. C'était un spectacle magnifique pour la première personne qui daignait lever les yeux au ciel. Une image pareille aurait pu réconforter l'âme défigurée de ces enfants mais aucun de ces derniers n'avaient le cœur à regarder par la fenêtre. Sauf un. La petite fillette jeta un regard à travers la vitre avant de se lever. Elle admira le manteau blanc qui couvrait le sol dans un sourire qui trahissait son envie de s'en aller. Peut-être se souvenait-elle des moments où elle jouait encore gaiement dehors en compagnie de son frère et son père. Ou peut-être sentait-elle la fin arriver et provoquer un tic nerveux qui défigurait son doux visage pourtant si innocent. Elle se leva difficilement. Ses jambes et ses bras embourbés de fatigue lui faisait encore mal. Depuis combien de temps n'avait-elle pas dormi ? Deux jours ? Peut-être trois ?
- C'est ton tour. Répéta la voix sans âme.
Quittant la belle vue qu'elle venait d'aborder, elle se retourna et fixa l'immense et ténébreuse silhouette qui lui faisait face. Elle ne lui faisait pas peur. Pas encore. L'homme ne bougea pas. Il resta immobile à fixer la petite fille d'un regard invisible. Elle hésita même si ça ne servait à rien, même si ça ne pouvait pas la sauver, elle voulait simplement retarder l'inévitable. Après quelques secondes qui lui parurent s'évaporer beaucoup trop rapidement, elle se résolut à suivre le monstre qui l'avait appelé. Elle traversa alors le même couloir faiblement éclairé par une unique applique murale diffusant un spectre de lumière rouge qui offrait un climat angoissant. Vint ensuite le tour de l'escalier grinçant puis du vestibule sombre qui les déposa à l'entrée d'une salle dont la porte était déjà ouverte. La fillette entra la première. Son sang se glaça dans ses veines, sa gorge se noua, aucun son ne sortit de sa bouche, elle était silencieusement terrifiée jusque dans les gouttes de sueur froides qui coulaient le long de ses joues. Elle fit quelques pas en avant de laisser échapper un horrible frisson à la vue de ce lit sale et obscène posé à coté d'une petite étagère orné de divers instruments étranges dont elle ne soupçonnait pas encore l'utilité. C'était les deux seuls meubles de la pièce. Ses mains se mirent à trembler quand elle entendit la porte se refermer derrière elle. Il était temps. La petite fille s'efforçait de ne pas penser au pire. Elle refusait de tout son corps les souvenirs récoltés ici qui lui inspiraient le pinacle de l'horreur. Ils débarquaient par dizaine dans son esprit, se bousculant les uns les autres dans une chorégraphie d'image et de sons atroces. Ses propres cris et ses propres appels à l'aide résonnaient dans sa tête avec la puissance du tonnerre. Est-ce que ce serait encore la même chose cette fois ? Encore le même supplice ? Encore le même enfer ? Encore la même torture ?
- Allez. Retire tes habits.
Oui. Sans aucun doute possible. Elle n'avait même plus la force de désobéir ou de tenter de s'échapper. Elle avait déjà essayé la première fois mais elle n'avait gagné qu'une baffe au milieu du visage lui prouvant définitivement qu'elle était prise au piège d'un cercle de feu auquel il ne valait mieux pas tenter de se brûler pour passer de l'autre coté. Elle s'exécuta enfin. Elle enleva chacun de ses vêtements sales, dévoilant son corps dénudé. Elle n'éprouvait d'ailleurs plus aucune gêne.
À l'heure où le vent se retire, où les buissons ne semblent plus pouvoir respirer, où toute trace de vie tentent de faire croire à leur soudaine disparition, la lune projetait une lumière enchantée sur l'immense profondeur abyssale dans laquelle était plongée cette gigantesque forêt. Le monde ne paraissait exister que pour cet endroit. Pour ce chemin éclairé d'une lueur argentée qui s'étendait à perte de vue. Elle marche. La jeune fille marche sur la terre sèche. Elle évite soigneusement les flaques d'eau croupie. Il faut qu'elle soit parfaite en y arrivant. Ce sera sûrement la fin du tunnel pour elle. La sortie du cauchemar dans lequel elle baigne depuis tant de temps. Peut-être qu'elle aurait dû courir pour s'évader plus vite de l'autre coté. Détruire le miroir et bondir dans la lumière. Mais elle n'en fit rien.
Elle continuait de marcher en compagnie d'une détermination implacable. Chaque pas qu'elle faisait paraissait être minutieusement réfléchi. Elle ne devait commettre aucune erreur. La moindre faute briserait toutes les étoiles qui brillent dans ses espoirs les plus enfuis. La petite fille savait pertinemment qu'il y avait peu de chances qu'elle réussisse son ultime tentative. Elle y pensait. Secondes après secondes. Minutes après minutes. Heures après heures. Jours après jours. Les possibilités de s'en sortir étaient minces. Encore. Et encore. Ces paroles résonnaient dans sa tête telle une mélodie sans fin. Au-delà des rêves et la réalité, elle était toujours là. Prisonnière de son esprit. Et la petite fille ne parvenait pas à s'en défaire. Elle en avait besoin pour survivre, pour se donner une raison d'essayer encore une fois, pour démentir l'avenir.
À mesure qu'elle avançait dans la lumière, la fillette sentait ses jambes devenir de plus en plus lourdes. Ses pas étaient de plus en plus lents. Elle commençait à reconnaître ce sentiment d'inachevé, à goûter encore une fois le goût lointain mais amère d'une énième défaite. Mais elle ne paniquait pas. Il fallait rester concentré jusqu'à la toute fin. Quand elle aura enfin subit un long et méthodique dérangement des sens pour atteindre l'inconnu, quand le masque sera tombé, tout sera enfin terminé. Elle pourra ainsi se laisser bercer par la lumière. Ils ne pourront plus l'atteindre tant qu'elle sera qui elle est. Mais ils seront toujours présents. Ils seront toujours derrière elle à lui courir après. Elle pourra se cacher de l'autre coté autant de temps qu'elle le souhaitera, ils la rattraperont et la ramèneront dans les ténèbres brisant son illusion de soulagement. Et tout sera fini à nouveau car son apaisement restera éternellement éphémère. L'histoire est écrite ainsi. Le cycle est programmé pour se répéter encore et encore sans la moindre excuse. Elle ne pourra s'en défaire. Elle était perdante le jour-même où son malheur a débuté. Mais malgré cela, elle continuait d'espérer pouvoir effleurer, s'il existe réellement, le court mais divin moment de bonheur qui l'empêcherait de souffrir.
Ce fut alors l'instant où elle se demanda si elle avançait véritablement. Si la sortie ne reculait pas à mesure qu'elle tentait de progresser. Si elle ne s'était pas faite piégée par ceux qui la poursuivaient. Si tout ceci avait un sens au final. Elle n'avait jamais réussit après tout. Soudainement, elle sentit une douloureuse impression la prendre d'assaut. L'impression qu'elle n'y parviendrait jamais. Ce n'était pas un sentiment inconnu. Elle l'avait déjà ressenti. À chaque fois qu'elle s'approchait de la lumière. Mais elle désirait tellement savoir ce que cela faisait de se sentir bien qu'elle n'y prêtait aucune attention. Quand elle réussit à ne plus y penser, elle se rendit compte qu'elle était tout près de la sortie. Elle pouvait presque la toucher. Elle y était finalement arrivée. Personne n'était parvenu à l'attraper. Mais elle n'eut pas le temps de fêter intérieurement sa victoire. Car elle n'avait jamais existé. Au moment où elle allait plonger dans un monde féerique, imaginaire et totalement dénudé d'animosité, une main agrippa son épaule. Son corps s'immobilisa aussitôt, paralysé par l'attaque insoutenable de la déception et du désespoir. Après quelques secondes, elle entendit clairement une voix glaciale lui murmurer au creux de l'oreille :
- Pas maintenant. C'est à ton tour.
Dommage. Elle tentait simplement de s'endormir.
Allongée sur un matelas trop dur, posé à l'intérieur d'une pièce trop vide. Vide de signification mais également vide de vie. Ou encore plus loin : vide d'humanité. Pour elle, les jours s'envolaient comme des éclairs. Maintenant qu'elle commençait à perdre peu à peu la conscience de sa conscience, elle pouvait s'offrir sans résister au néant. Plus rien n'avait d'importance si ce n'était de mourir. Mourir prenait autant d'importance que de sens. La mort devenait un désir. L'envie de mourir était beaucoup plus puissante que l'envie de vivre. Elle avait tout perdu. Elle était donc libre de faire tout ce qu'elle voulait y compris de quitter ce monde. Mais elle n'y arrivait pas. Elle n'en avait ni les moyens ni la force. Elle ne pouvait qu'exécuter les ordres qu'elle recevait. Se lever, marcher, s'allonger, souffrir, se lever, marcher, s'allonger, perdre la raison, attendre. Elle n'était pas la seule. Il y avait d'autre enfants à ses cotés qui baignait dans le même sadisme. Des enfants qui, comme elle, ne méritait pas ce qu'on lui infligeait. Ils s'étaient simplement trouvés au mauvais endroit au très mauvais moment. Certains n'avaient pas encore reçu d'ordre. Ils restaient dans un coin de la pièce, angoissé et tétanisé de peur à l'idée de découvrir ce qu'il pouvait se passer de l'autre coté de la porte. Jamais ils ne pourraient le deviner avant de le subir. Ils sont trop jeunes. Tous. C'est ce qui, parait-il, fait que tout ceci à lieu d'être. Qu'ils sont jeunes.
Il faisait froid et sec ce matin-là. Le genre de météo mordante où la neige coule des nuages dans un ballet ininterrompu de petits flocons brillants. C'était un spectacle magnifique pour la première personne qui daignait lever les yeux au ciel. Une image pareille aurait pu réconforter l'âme défigurée de ces enfants mais aucun de ces derniers n'avaient le cœur à regarder par la fenêtre. Sauf un. La petite fillette jeta un regard à travers la vitre avant de se lever. Elle admira le manteau blanc qui couvrait le sol dans un sourire qui trahissait son envie de s'en aller. Peut-être se souvenait-elle des moments où elle jouait encore gaiement dehors en compagnie de son frère et son père. Ou peut-être sentait-elle la fin arriver et provoquer un tic nerveux qui défigurait son doux visage pourtant si innocent. Elle se leva difficilement. Ses jambes et ses bras embourbés de fatigue lui faisait encore mal. Depuis combien de temps n'avait-elle pas dormi ? Deux jours ? Peut-être trois ?
- C'est ton tour. Répéta la voix sans âme.
Quittant la belle vue qu'elle venait d'aborder, elle se retourna et fixa l'immense et ténébreuse silhouette qui lui faisait face. Elle ne lui faisait pas peur. Pas encore. L'homme ne bougea pas. Il resta immobile à fixer la petite fille d'un regard invisible. Elle hésita même si ça ne servait à rien, même si ça ne pouvait pas la sauver, elle voulait simplement retarder l'inévitable. Après quelques secondes qui lui parurent s'évaporer beaucoup trop rapidement, elle se résolut à suivre le monstre qui l'avait appelé. Elle traversa alors le même couloir faiblement éclairé par une unique applique murale diffusant un spectre de lumière rouge qui offrait un climat angoissant. Vint ensuite le tour de l'escalier grinçant puis du vestibule sombre qui les déposa à l'entrée d'une salle dont la porte était déjà ouverte. La fillette entra la première. Son sang se glaça dans ses veines, sa gorge se noua, aucun son ne sortit de sa bouche, elle était silencieusement terrifiée jusque dans les gouttes de sueur froides qui coulaient le long de ses joues. Elle fit quelques pas en avant de laisser échapper un horrible frisson à la vue de ce lit sale et obscène posé à coté d'une petite étagère orné de divers instruments étranges dont elle ne soupçonnait pas encore l'utilité. C'était les deux seuls meubles de la pièce. Ses mains se mirent à trembler quand elle entendit la porte se refermer derrière elle. Il était temps. La petite fille s'efforçait de ne pas penser au pire. Elle refusait de tout son corps les souvenirs récoltés ici qui lui inspiraient le pinacle de l'horreur. Ils débarquaient par dizaine dans son esprit, se bousculant les uns les autres dans une chorégraphie d'image et de sons atroces. Ses propres cris et ses propres appels à l'aide résonnaient dans sa tête avec la puissance du tonnerre. Est-ce que ce serait encore la même chose cette fois ? Encore le même supplice ? Encore le même enfer ? Encore la même torture ?
- Allez. Retire tes habits.
Oui. Sans aucun doute possible. Elle n'avait même plus la force de désobéir ou de tenter de s'échapper. Elle avait déjà essayé la première fois mais elle n'avait gagné qu'une baffe au milieu du visage lui prouvant définitivement qu'elle était prise au piège d'un cercle de feu auquel il ne valait mieux pas tenter de se brûler pour passer de l'autre coté. Elle s'exécuta enfin. Elle enleva chacun de ses vêtements sales, dévoilant son corps dénudé. Elle n'éprouvait d'ailleurs plus aucune gêne.