Note de la fic : Non notée
Publié le 20/10/2013 à 20:08:39 par DAURS
Elle avait résisté, seule face à son désir. Son corps tout entier pourtant hurlait à sa raison de se taire. Une sincère complicité, des sourires, des regards, des gestes. Ils s’étaient enlacés, ils s’étaient plus. Un jeu agréable mais malsain.
Y croyait-il lui-même ? Surement pas. Elle ne cessait d’éviter ses lèvres pressantes qui s’approchaient de son visage. Avec lui, elle riait. Son masque, enfin s’enlevait. Ils ne souffraient pas, peut être savaient-ils déjà ?
Alors, la lenteur.
Puis un soir, un aveu. Un silence. Lourd et pesant. Leurs corps allongés, adossés, il lui avait dit qu’il l’aimait. Ne pouvant choisir un mot dans ce mélange de peur, de désir et d’excitation, elle n’avait su que dire. Comme bien souvent d’ailleurs, elle préférait fuir, ou se taire quand elle ne savait pas.
Lui était dans son grand manteau de feutrine noire, elle, elle avait oublié.
« Embrasse-moi ».
Le vent fouettait son visage, ça elle n’avait pas oublié. Elle tournait, ivre. Et le regard rieur et provocateur, elle répondait, alors que la peur et l’exaltation la tenait : « Non ». Pas un mot de plus, l’attente une seconde, la peur que plus jamais il n’essaye et puis de nouveau :
« Embrasse-moi »
Elle ne cherchait plus à comprendre, entièrement gagnée par la peur, elle refusait inlassablement. Elle s’entendait mentir, était ailleurs, virevoltante, aimant ce jeu.
Ce soir là, elle avait su. Il était le seul à comprendre. A présent, le fauteuil de cuir les portait. Elle avait parlé peu mais sans retenue, elle n’était pas menacée. Elle avait jeté son masque au pied de son rempart en ruine, il l’avait vu.
Quelques instants plus tard, timide, ses lèvres effleuraient celles de l’homme qui allait devenir le sien.
Y croyait-il lui-même ? Surement pas. Elle ne cessait d’éviter ses lèvres pressantes qui s’approchaient de son visage. Avec lui, elle riait. Son masque, enfin s’enlevait. Ils ne souffraient pas, peut être savaient-ils déjà ?
Alors, la lenteur.
Puis un soir, un aveu. Un silence. Lourd et pesant. Leurs corps allongés, adossés, il lui avait dit qu’il l’aimait. Ne pouvant choisir un mot dans ce mélange de peur, de désir et d’excitation, elle n’avait su que dire. Comme bien souvent d’ailleurs, elle préférait fuir, ou se taire quand elle ne savait pas.
Lui était dans son grand manteau de feutrine noire, elle, elle avait oublié.
« Embrasse-moi ».
Le vent fouettait son visage, ça elle n’avait pas oublié. Elle tournait, ivre. Et le regard rieur et provocateur, elle répondait, alors que la peur et l’exaltation la tenait : « Non ». Pas un mot de plus, l’attente une seconde, la peur que plus jamais il n’essaye et puis de nouveau :
« Embrasse-moi »
Elle ne cherchait plus à comprendre, entièrement gagnée par la peur, elle refusait inlassablement. Elle s’entendait mentir, était ailleurs, virevoltante, aimant ce jeu.
Ce soir là, elle avait su. Il était le seul à comprendre. A présent, le fauteuil de cuir les portait. Elle avait parlé peu mais sans retenue, elle n’était pas menacée. Elle avait jeté son masque au pied de son rempart en ruine, il l’avait vu.
Quelques instants plus tard, timide, ses lèvres effleuraient celles de l’homme qui allait devenir le sien.