Note de la fic :
Publié le 15/10/2013 à 07:49:53 par Worldeye
Samedi 06 mai
Au soir – 23:04
Je suis bizarre. Tous les adolescents doivent ressentir ça, mais je me sens pourtant seule parmi les autres. Le crépuscule s’installe, et un frisson me parcourt. Déjà. Encore un jour de plus passé à ne pas vivre. J’en ai marre. Maintenant, je sais que mon chemin est tout tracé. Quelqu’un l’avait il déjà comprit avant moi ? Surement oui. Je crois que petit à petit, je me fais aspirer par mes habitudes, et je vais finir par oublier tout ça. Je vais prendre la vie comme elle vient, mais pas dans le sens que j’aurais voulu. Je ne vois aucunes échappatoires. Une vie de décadence, sex, drug, and rock’n’roll ? Vraiment ? Finir punk à chien, à mendier et zoner dans les gares, c’est vraiment ça être rebelle de la société ? J’ai peur de ne plus arriver à penser. Je ne comprends pas la différence entre ce moi ; que je trouve si mature, si réfléchi, et mon coté enfantin, qui fait des caprices, prend la mouche pour rien, et qui est si lunatique.
Non. Vraiment je ne veux rien de tous cela. J’ai décidé de partir demain.
Dimanche 07 mai
Dans le train – 06:28
Et voilà, j’ai 15 ans. Que dire ? Tout est fini, mais tout recommence. Au final, je n’ai pas avancé. Ça me déprime. Avoir 15 ans. J’en rêvais avant. Je m’imaginais jolie, entourée d’une chouette bande de copains, avec un avenir agréable devant moi. Mais la réalité, c’est que je ne me trouve pas jolie du tout. J'aimerai arriver à devenir quelqu'un, dans le sens ou je saurai qui je suis. Je crois que je me pose beaucoup trop de questions en ce moment.
Gare de Lyon – 07:23
Je viens d'arriver à Lyon. J'ai acheté un sandwich au café bar de la Gare. Je pense repartir dans l'après midi vers Milan. En attendant, je vais aller me promener dans la ville. Avec mon énorme sac à dos, je passerais facilement pour une touriste. J’ai acheté un pass qui m’a couté une bonne moitié de mes économies, mais qui va me permettre de prendre n’importe quel train d’Europe durant les trois prochains mois. Heureusement que j’ai pris soin de vider mon compte en banque et les portes feuilles de mes parents avant de partir.
Dans le train – 18:4
Voilà, je suis en route pour le pays de l'amour et des gondoles. C’est dingue comme je me sens libre. Tout à l'heure, j'étais dans un parc, et j'ai failli être reconnue. Mais j’ai mis mes lunettes de soleil, et ai commencé à photographier tout et n’importe quoi. Tout de suite, j’ai été plus convaincante dans mon rôle. Des photos de moi sont à la une de tous les journaux. Je ne pensais pas que ma réputation me rattraperait si vite. Je vais dormir un peu dans le train, je dois arriver tard, vers vingt trois heures à la gare centrale. Ensuite, j’essaierai de trouver des chambres d’hôtes pas chers, ou une auberge de jeunesse. Je verrai. D’ailleurs, comme dit Roman Polanski, "Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir."
Au soir – 23:04
Je suis bizarre. Tous les adolescents doivent ressentir ça, mais je me sens pourtant seule parmi les autres. Le crépuscule s’installe, et un frisson me parcourt. Déjà. Encore un jour de plus passé à ne pas vivre. J’en ai marre. Maintenant, je sais que mon chemin est tout tracé. Quelqu’un l’avait il déjà comprit avant moi ? Surement oui. Je crois que petit à petit, je me fais aspirer par mes habitudes, et je vais finir par oublier tout ça. Je vais prendre la vie comme elle vient, mais pas dans le sens que j’aurais voulu. Je ne vois aucunes échappatoires. Une vie de décadence, sex, drug, and rock’n’roll ? Vraiment ? Finir punk à chien, à mendier et zoner dans les gares, c’est vraiment ça être rebelle de la société ? J’ai peur de ne plus arriver à penser. Je ne comprends pas la différence entre ce moi ; que je trouve si mature, si réfléchi, et mon coté enfantin, qui fait des caprices, prend la mouche pour rien, et qui est si lunatique.
Non. Vraiment je ne veux rien de tous cela. J’ai décidé de partir demain.
Dimanche 07 mai
Dans le train – 06:28
Et voilà, j’ai 15 ans. Que dire ? Tout est fini, mais tout recommence. Au final, je n’ai pas avancé. Ça me déprime. Avoir 15 ans. J’en rêvais avant. Je m’imaginais jolie, entourée d’une chouette bande de copains, avec un avenir agréable devant moi. Mais la réalité, c’est que je ne me trouve pas jolie du tout. J'aimerai arriver à devenir quelqu'un, dans le sens ou je saurai qui je suis. Je crois que je me pose beaucoup trop de questions en ce moment.
Gare de Lyon – 07:23
Je viens d'arriver à Lyon. J'ai acheté un sandwich au café bar de la Gare. Je pense repartir dans l'après midi vers Milan. En attendant, je vais aller me promener dans la ville. Avec mon énorme sac à dos, je passerais facilement pour une touriste. J’ai acheté un pass qui m’a couté une bonne moitié de mes économies, mais qui va me permettre de prendre n’importe quel train d’Europe durant les trois prochains mois. Heureusement que j’ai pris soin de vider mon compte en banque et les portes feuilles de mes parents avant de partir.
Dans le train – 18:4
Voilà, je suis en route pour le pays de l'amour et des gondoles. C’est dingue comme je me sens libre. Tout à l'heure, j'étais dans un parc, et j'ai failli être reconnue. Mais j’ai mis mes lunettes de soleil, et ai commencé à photographier tout et n’importe quoi. Tout de suite, j’ai été plus convaincante dans mon rôle. Des photos de moi sont à la une de tous les journaux. Je ne pensais pas que ma réputation me rattraperait si vite. Je vais dormir un peu dans le train, je dois arriver tard, vers vingt trois heures à la gare centrale. Ensuite, j’essaierai de trouver des chambres d’hôtes pas chers, ou une auberge de jeunesse. Je verrai. D’ailleurs, comme dit Roman Polanski, "Il est aussi absurde de regretter le passé que d'organiser l'avenir."