Moi : Si vous le pouvez, il vous suffit de les faire partir ! Il ne restera ici que Marc, Lucie et moi. Elles n'ont aucune valeur en tant qu'otages, et elles ne feraient que vous gener, et puis Léa... Regardez la fille allongé sur le sol, à peine capable de respirer, et dites moi que vous allez la laisser croupir ici ! Vous avez un coeur non ? Vous pensez à votre famille pour faire tout ça, vous tenez à eux... Et bien pour moi c'est la meme chose, je tiens à elle comme à ma famille... Et Karine... Elle n'est peut-etre pas parfaite, et c'est meme un peu de sa faute, mais juste le fait de la voir devant moi dans cette état...

Henri : Qu'est-ce qui me dit qu'elles ne vous pas me dénoncer hein ? Les faire partir comme ça ? Jamais !

Moi : Vous pensez vraiment qu'elle puisse parler dans leur etat respectifs. Elle ne vous ont jamais regarder depuis tout à l'heure, mettez leur juste un bandeau, et conduisez les dehors, loin d'ici... Pitié...

Henri : Je sais pas... Bon... On va dire que...

Suite à ces mots, Henri s'écroula net, pendant qu'il se vidait de son sang, allongé par terre ! Putain... Il... Il a été tué ? Soudain, un gendarme entra dans la pièce sombre, avec une lampe torche qui me broya l'iris :

Gendarme : Tout est terminé maintenant, vous etes sauvés...

Je n'y croyait pas... Il respirait encore difficilement, il ne lui restait pas beaucoup de temps. Il me regardait, avec ses yeux remplis de tristesse, de peur... Il n'en pouvait plus :

Henri : Je voulais... Juste sauver... Ma famille...

Sur ces mots, il restait figé, les yeux ouverts, me regardant droit dans les yeux. J'etais partagé entre le sentiment de joie de nous voir tous sauvés, et un autre de pitié... De voir cette homme mourir. Certes, c'etait à cause de lui que nous étions là, mais j'essayais de me mettre à sa place... Mais je ne pouvais pas, juste le fait de rester assis me demander un effort considérable...

Mon ventre... Me fait mal. Je ne sais meme pas depuis combien de temps je suis ici... Sans manger... Et aussi, j'arrive meme pas à garder les yeux ouverts... La fatigue... Ou la peur... Peut-etre les deux... Sur le moment, je ne me souviens plus de rien, je m'étais évanoui...