Note de la fic : :noel: :noel: :noel: :noel:

Ma découverte de l'IRL - Saison 3


Par : MotherFakeur
Genre : Nawak
Statut : C'est compliqué



Chapitre 11


Publié le 13/04/2009 à 21:11:28 par MotherFakeur

Assis contre le mur des toilettes, Manu avait les pensées dans le vide.
Les Weshs venaient de partir, ils allaient probablement se faire tuer et Grégoire avait disparu Dieu sait où dans le plafond. Il était seul.
Tout seul à attendre, en espérant s'en sortir tout en sachant que le tueur allait finir par le chercher, et le tuer. Il attendait et espérait...
Il pensait à ce que Eva pouvait bien devenir en ce moment, Neo, le gars bizarre qui se prenait pour un elfe, puis E874...
Il aurait aimé savoir où ils étaient tous en ce moment et si pour eux les choses s'étaient mieux déroulés. Parce que manifestement, lui, il avait tout foiré...

*VLAM* *VLAM* VLAM*


-___________-

Ma découverte de l'IRL - Saison 3 - Episode 11

-¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯-


Manu sursauta, il y avait un énorme bruit, tout près, à cet étage.
On aurait dit que quelqu'un tapait sur de la tôle ou essayait de briser quelque chose...
Il prit immédiatement peur.
Le gars était là, il allait probablement se faire tuer.
Il réagit alors et partit se cacher dans une cabine en prenant bien soin de fermer le verrou.
C'était ridicule, il le savait, mais que pouvait-il faire d'autre ?

Il attendit là une petite minute, qui lui parut une heure, puis les battements reprirent, plus fort cette fois.

*VLAM* *VLAM* *VLHAAAM*

Manu se braqua, accroupis sur le siège des toilettes.
Qu'est-ce que c'était ?
Les chances que ça soit le tueur étaient finalement faibles...
Peut-être était-ce Grégoire ? Ou alors rien du tout ?
C'était louche, et c'était en plus vraiment proche.
Curieux, Manu finit par prendre son courage à deux mains et il sortit de la cabine, puis lentement, des toilettes.

Le couloir était désert, le bruit lui s'était arrêté.
Manu jeta un œil autour de lui et tenta de sa souvenir d'où provenait le boucan.
C'est alors qu'il reprit.

C'était tout proche, dans une salle qui se trouvait en face des toilettes.
La peur au ventre Manu y pénétra, c'était une petite salle de repos, comme une cuisine.
Il y avait une table, des chaises, un évier remplis de tasses vides... et une mystérieuse trappe avec une poignée. Le bruit venait de là, quelque chose frappait de l'intérieur.

Manu réfléchit, puis ouvrit tous les tiroirs de la cuisine afin d'enfin y trouver un couteau.
Il le tendit devant lui, puis, ouvrit la trappe d'un geste sec.

---

Putain, j'ai frappé sur cette merde comme un autiste pendant bien 5 minutes.
Cette saloperie ne s'ouvrait pas, y'avait pas moyen...
J'étais bloqué comme une merde dans ce conduit, je ne pouvais même pas descendre.
À ce moment là, je pensais effectivement que peut-être l'idée était mauvaise. :noel:
Mais j'étais dans l'action, qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ?

C'est quand je décidai de redescendre afin de voir si je pouvais fuir sans me faire repérer que la trappe s'ouvrit brusquement. Je sursautai comme un malade et me retrouvai nez à nez avec un couteau, couteau que tenait cette raclure de skatobide de merde.

- Oh eh, range ça machin. :noel:
- Qu'est... E874 ? :ouch:
- E800 quoi ? Aide-moi à rentrer, prend ma main.
- Mais qu'est -ce que tu fais là, dans ce vide ordure ? o_O
- Je fais un bowling. :noel: Aide-moi à rentrer...

Manu me prit par la main puis me tira vers lui.
L'instant d'après, je reprenais mon souffle, assis sur le sol d'une petite salle de pause.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Réponds-moi !
- Je te retourne la question. :hap:
- Je croyais que le commissariat était fermé de partout...
- Ben faut croire que non.
- T'es un génie ! :-D
- Je sais. :noel:
- T'es au courant que y a un mec armé qui tire sur tout le monde, pourquoi t'es rentré ?
Je comprends rien...
- Je sais, tu verrais l'agitation dehors.
- Mais alors la police n'a pas trouvé comment rentrer ?
- Ben non.
- Et toi tu es venu pour faire ton héros ? Je pensais pas ça de toi... mais merci.
- Hein ? Non pas du tout je suis venu chercher mon ordi, ils me l'ont pris il y a quatre ans.
Et toi qu'est-ce que tu fais là ?
- Je me suis fait attrapé hier.
- Gros naabs. :noel:
- On peut pas dire que ça soit tellement de ma faute...
- Et ta pute elle est où ? :noel:
- Euh, c'est une longue histoire...
- Ouais et puis en plus Joseph. :noel:
- ... tu as des nouvelles des autres ?
- Pas tous... euh les weshs se sont tous fais choper. :bave:
- Je sais, mais pas tous... J'étais avec eux y'a pas 10 minutes, un de leur pote est encore en cavale.
- Je sais, il était avec moi. Et c'est pour ça que je te confirme qu'ils se sont tous fait avoir. :content:
- Bon, en tout cas moi je me casse... merci encore.
- Ben tu restes pas ? :hap:
- Non j'ai pas tellement envie de rester par ici... :(
- Il est plein le frigo là ? :bave:
- Quoi ?
- J'ai une dalle de Ronflex. :noel:
- J'en sais rien.... euh... il atterrit où ce conduit ?

Je me levai rapidement et bondit vers le frigo.
Owiii, il était plein de tous les plateaux-repas que les policiers devaient emporter avec eux pour le midi. :hap:
Ni une ni deux j'attelai le tout sur la table et commençai à bouffer. J'allais m'en mettre plein la panse avant de partir chercher mon PC. :bave:

- Eh oh, je te parle, il atterrit où ce truc ?
- Dans les ordures.
- ... :hum: merci, mais où ?
- J'en sais rien, vers une ruelle.
- C'est sûr ?
- Mais j'en sais rien, vas-y tu verras bien.
- Mouais.

L'air un peu hésitant, Manu se leva puis pénétra doucement à l'intérieur de la trappe.
À ce moment là, une longue série de 10 coups de feux retentit dans tout le commissariat.

Je sursautai comme un porc, et Manu de même.

Au moment où il enjamba la paroi métallique pour se faufiler le long à l'intérieur du conduit les coups de feux le firent sursauter et il perdit l'équilibre, tombant brusquement en arrière la tête la première. Il parvint néanmoins à se rattraper en tendant ses bras le long de la paroi, in extrémis.

- AIDE-MOI !
- Bordel il fait pas semblant le type là. :mort:
- Viens m'aider BORDEL JE VAIS TOMBER.
- Serre les fesses. :noel:
- VIIENNNS !
- Mais je suis en train de manger. :hap:

Je me levai à regret et partis aider l'autre boulet.
Il m'avait ouvert, j'allais quand même pas le laisser mourir. :noel:
Je saisis fermement ses deux jambes et le tirai de toutes mes forces vers moi.
Cet abruti, apeuré, avait les mains accrochés de toutes ses forces contre les parois du conduit.
Il n'en fallut pas plus, en le tirant un énorme bruit de métal grinçant se fit entendre, l'instant d'après tout se cassa laggle dans un bruit sourd.

Je laissai Manu, que je venait de ramener, sur le sol, et je me précipitai vers la petite lucarne qui donnait cette fois-ci, directement sur l'extérieur..
J'y passai alors ma tête et pus apercevoir au sol la grosse carcasse écrasé du conduis, aucun policier ne semblait avoir été alerté par le bruit.
C'était déjà une bonne chose.

- Mais... qu'est-ce que t'as fait ? Ma porte de sortie ? NOTRE porte de sortie ? :ouch:
- Et oh c'est pas moi, c'est qui t'es accroché comme un mongolito. :noel:
- Mais... nan, tu m'as tiré comme un malade.
- T'allais tomber hein, excuse moi de te sauver la vie.
- Eh merrrdde, non ! Comment on va faire pour sortir ? :-(
- Je sais pas, mais pour l'instant je m'en fous.

Je me levai puis me dirigeai vers la porte de la cuisine.

- Où tu vas ?
- J'ai un Paycay à récupérer. :cool:
- Mais attends tu vas pas aller là-bas comme ça ?!
Je te dis qu'il y a un fou qui...
- ... est-ce que t'as l'impression que ça à l'air de me contrarier pour l'instant ? :noel:
On m'a pris mon ordinateur il y a 4 ans, je vais le récupérer.

"Où es-tu ???? :rire:"

Cet appel, ce petit cri, résonna dans le couloir derrière nous d'une façon si lugubre que mes poils en frémirent. :peur:

- C'était quoi ça ? :hap:
- Ok, moi je reste pas là, je viens avec toi.
- Bonne idée. :noel:
- Putain... il est ici !
- Ouais ben c'est bon, on y va.

Manu derrière mes talons, je m'élançai alors courageusement dans les couloirs vides de cet immense bâtiment à la recherche de mon ordinateur chéri.
Par où commencer ? :hap:

____

- NIK TA MERE ON VA TE NIKER TOI !!!
- GO GO GO LES GARS !!!
- NIK TA MERE LA POLICE
- TU VA CREVVER FILS DE PUTTE
- AAAAAHHHHAAAA
- ON BIGGRAAAAVVVVVEEEEEEE !!!

Maxime sursauta... Il sortit alors immédiatement la deuxième arme qu'il avait dans sa poche puis tira à dix reprises sur les assaillants qui fonçaient sur lui.
C'était la confusion qui régnait en maître à ce moment-là, personne ne comprit ce qui se passa vraiment, pendant quelques secondes les personnes dans le hall crurent que c'était la fin pour eux tous.

En face de Maxime, les 8 weshs étaient éparpillés au sol.
Il ne les avait pas loupé.

- AAaaah bordel vous êtes qui vous ?? :snif2:
- Pourquoi tu as fait ça ? :non2:
- TAISEZ-VOUS ! Taisez-vous inspecteur de merde ! Ils m'ont attaqué, j'ai réagi... VOUS ENTENDEZ BANDE DE CONNARD ?!

Une de ses armes était vidée, Maxime la jeta au loin et rangea la deuxième dans sa poche arrière. Titubant, il se rapprocha des 8 racailles qui jongeaient le sol en face de lui.

Ils étaient visiblement tous mortellement blessés, des traces de sang avait éclaboussées sur le mur derrière eux. Une boucherie, immédiate et radicale.

- Ah. :rire: Et il n'y a pas ce connard que je recherche. :(
Oh oui ! J'aime ! J'aime le challenge ! :rire:
- Écoute, tu as déjà fais assez de dégâts, donne-moi ton arme je t'en supplie.
- TAIS-TOI JE T'AI DIT ! <img src=(">

*BAM*

La balle se logea dans le jambe de Batiste, provoquant immédiatement les cris de douleurs de celui-ci.

- Heureusement que nous avons ce point en commun, sinon ça aurait été dans la tête. :ok:
- Aaaaaah ! :snif2:

"Nike ta...mère.... fils...de...puuute... :mort:"

- Ohhhh, vous entendez ça inspecteur, l'un d'eux est encore vivant. :coeur:
- ta mère...pd... jvé..te défonssé.....
- Comme c'est attendrissant. :-)

Maxime se rapprocha de Momo puis pointa son arme.

- Abrégeons les souffrances de l'animal blessé. :rire:
Mais... Mais je le reconnais lui ! <img src=(">
C'est un des putains de wesh qui transportait le corps de ma sœur dans une voiture !
POURQUOI ???? <img src=("> T'ES FINI MEC JE VAIS TE FAIRE SOUFFRIRRRRR!
- Attend.... pe.. jé... sé ou il é... le fils de pute ke.. tu recherche....
- Ah bon , T'AS INTÉRÊT DE ME DIRE OÙ IL EST ! <img src=(">
- On....été... avec lui là haut... dans les toilettes..... cé... un fils de pute de skatteur... *PAM*
- Merci. :ok:

Maxime regarda dans le chargeur de son arme, elle était vide, il la jeta alors au loin puis alla fouiller vers le comptoir. Son intuition était juste, une arme était placée à cet endroit-là dans un petit boîtier en verre à briser en cas d'urgence.

- Dis donc Batiste, on le savait pas ça. :hap:
- Raaah.. :snif:
- À tous mes amis ici présents dans cette pièce, le spectacle va bientôt toucher à sa fin. :rire:
Vous pouvez rester ici et attendre le dernier entracte, moi je vais en finir une bonne fois pour toute. Par contre il vous est impossible de quitter la salle entre temps. :rire:

Le jeune homme jeta un dernier coup d'oeil aux gens derrière lui puis emprunta un escalier dans le détour d'un couloir.
L'heure de la vengeance, enfin.

_____


"Salle des objets perquisitionnés"

Je pouvais lire cette phrase sur le panneau en face de moi. :content:

- Je suis quand même trop un roxxor de l'étagère. :noel:
- C'est ici ? Ok, prends ce que tu as à prendre et on se casse.
Il nous suit depuis tout à l'heure, bordel.
- Je sais, j'ai entendu, j'aime bien ses répliques. :bave:
"J'arrive, tu vas saigner" est ma préférée. :content:
- Je trouve pas que ça soit drôle.
- Relax, on l'a semé sinon il nous aurait deja trouvé. :)
- Peut-être, ou peut-être pas, donc rentre là-dedans, prends ton machin et barrons-nous.
- M'okay. :noel:

Et là c'est le drame...

- Mince c'est fermé.
- Logique.
- Raaah mêêêrde. :(
- Bon, tu l'as dans l'os, cassons-nous maintenant.
- Roh nan c'est trop injuste. J'ai quand même pas fait tout ce bordel pour me retrouver face à une porte close...
- Faut croire.
- Minute, j'ai encore mes deux passes du CISLA... euh....marche pas... et..... marche pas. :-(
- Dommage, allez on dégage.

- AH TE VOILA ! :coeur:

J'ai sursauté comme un poney dans une course d'équitation.
Le mec chelou qui gueulait des conneries dans les couloirs apparut comme par magie dans le détour d'une porte... Quelques secondes plus tard je pus même affirmer que ce gars chelou... ben c'était Maxime le teckogay, frère de Stéphanie.

- QUELLE SURPRISE, TU ES ACCOMPAGNE ! :rire:
Non ? Serait-ce possible ? :ouch:
JE SUIIIISSSS BENIIIIEEEE ! :bave:
- Écoute... j'étais jeune quand s'est arrivé, ça m'a rongé sans cesse pendant toute mon adolescence... on peut passer l'éponge, non ?
- Qu'est-ce qui tu lui as fait à ce gay ? :noel:
- Te mêle pas E874.
- Dis-donc, tu veux bien arrêter de m'appeler avec ce numéro d'immatriculation débile ?
Je suis Chuck, ok ?
- TAISEZ-VOUS VOUS DEUUUX ! :rire:
Est-ce que vous savez au moins que vous représentez à vous deux, les personnes que j'ai le plus envie de voir morte sur cette terre ? Et oh... au fait toi, ta tante est morte. :ok:
- Chouette. :ok: :noel:
- Mais tu le connais ?
- Une longue histoire... et cette fois t'as pas tes couteaux mon gros PD ? :noel:

- Arrête de le provoquer ! Il est armé...
- Mais qu'il CONTINUE ! Qu'il me provoque ! :rire:
Ça ne changera rien , je vais vous tuer... c'est con hein ?
- C'est pas tellement le mot, non. :hap:
- Ferme-là. :hum:

Généralement dans les films, face au gars déséquilibré avec le flingue, il faut avouer toutes ses erreurs et être honnête avec lui.
Ensuite il se met à pleurer et le tour est joué. :cool:
Je sais pas ce que Manu lui avait fait, mais moi j'étais convaincu de m'en sortir. :bave:

- Attends... machin, je tiens juste à te dire que je n'ai jamais tué ta sœur, d'ailleurs dans le cimetière la dernière fois vous m'aviez tout juste appris sa mort. :hap:
- Je sais c'est TA SALOPE DE TANTE QUI L'A TUE.
- Ah bon ? :hap: M'étonne pas. :noel:
Et aussi je voulais te dire que j'ai tué Robert, il ne fera plus aucun mal à ton anus à présent. :hap:
- ET QUI M'A LIVRE A LUI ? Qui aurait pu me sauver il y a quatre ans ?
- Mais... il m'a donné 500 € et... :hap:
- C'est TOI qui as tout déclenché ! <img src=(">
Sans toi ma sœur serait VIVANTE !
- Arrête de le provoquer, putain.
- Tu vois pas que je nous sauve la vie ? :hap:
- NE COMPRENEZ VOUS PAS ? Essayez de dialoguer comme vous le pouvez, dans moins de 5 minutes je vais vous loger deux belles balles dans la tête, BANDE DE SALAUDS. <img src=(">
- Non... pitié... :snif2:
- Si je peux me permettre, c'est pas très sympa. :hap:

Maxime tendit alors son arme vers nous et nous fit un grand sourire. Ma tentative de négociation émotive avait lamentablement échoué.
J'ai bien eu peur que là... ça soit terminé pour de bon.
Aucun respawn IRL n'était envisageable. :noel:

Le tecktogay nous regarda droit dans les yeux, je pouvais entendre Maxime sangloter...
Adieu, tout le monde.
Game Over IRL, I don't have any coin to continue. :hap:

- 1 .... 2 .... :-)
- Attends, pitié. :snif:
- ... 3 ! :rire:

*CRAAAACCK*
"Aaaaaaaaaaaah...."
*BLAAAOOUFFF*

Un immense nuage de fumée apparut alors en face de moi et Manu. Sur le moment je n'ai absolument pas compris ce qu'il s'était passé, mais alors vraiment pas. :noel:
Quand soudain la fumée se dissipa peu à peu... et je pus commencer à apercevoir la tête de Grégoire, qui me regardait avec un grand sourire.

- Dis-donc, sacrée aventure. :bave:
- Mais... qu'est-ce que ...
- Qu'est-ce qu'il fout ici celui-là ? :noel:
- KKKKOOOUUUUPPPAAAIIIINNNNNN ! :content:
- T'étais où, débile ?
- J'ai vécu la plus grande aventure de toute ma vie, j'ai voyagé dans des endroits troooop biiieennn. :bave: À un moment je me suis battu avec un rat, puis après je me suis perdu, ensuite j'ai découpé des fils pour avancer dans un tuyau, après j'ai vomi et puis ensuite j'ai entendu un gros crac sous mes pieds et je suis arrivé ici. C'était bien FUNNNN ! :bave: Par contre je suis désolé Manu, j'ai pas réussi à tous vous sauver... j'ai pas tué le gars qui tue. :snif: ET VOUS QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LÀ ? :noel:
- Euh...

Grégoire, qui se trouvait le cul posé sur cet amas de plâtre brisé, n'avait pas compris qu'en-dessous de lui se trouvait Maxime qui était presque complétement enseveli.
Seul son bras et une partie de sa tête dépassaient, on pouvait voir sa main tenir encore fébrilement l'arme du bout des doigts. Je l'aperçus et m'en saisit alors.

- Merci Grégo. <img src=))">
- Qu'est-ce que j'ai fait ? :noel:
- Ouuuaaiis ! Merci, merci, merci Grégoire ! :p)
- MAIS MOI AUSSI ÇA FAIT PLAISIR DE VOUS VOUUAAR ! :noel:
Il sort d'où ton pistolay koupain ?
- Hummm.... Aidez-moi ...
- AH MON DIEU ! Ya un gars dessous moi ! :peur:

- Il est encore vivant, on fait quoi ?
- Euh... on va quand même pas le tuer ? :(
- MAIS C'EST QUI ? :ouch:
- Tu nous as tous sauvé Grégoire. :noel:
- Ah ouais, génial, je sais pas comment mais c'est la classe... :cool: EH MAIS NE SERAIT-CE T-IL PAS PAR LE PLUS GRAND DES HASARDS DU MONDE LE GARS QUI TUE ? :bave:
- Euh... si.
- Omagad ! :bave: Alors qui c'est le débile ? Elle est où l'idée à la con là, hein ? Je te le dis que je suis un flic maintenant, j'avais tout calculé, l'angle de visée et tout, cherche pas j'ai roxxé ton zizi maintenant personne peux test. :cool: You want a piece of me ? :noel:
- Je plussoie, maintenant poussez-vous. :noel:

Je me plaçais devant la porte et tirais à deux reprise sur le verrou qui vola en éclat. Je n'eus plus qu'à pousser la porte puis à pénétrer dans la pièce... Je parcourus les boîtes d'archives, les dates, les numéros... puis je le trouvai enfin, mon ordinateur. :bave:

___


Dans le Hall certain des détenus étaient partis dans le commissariat chercher des armes, d'autre restèrent dans le hall. Tout le monde était assis autour de Batiste qui perdait beaucoup de sang. Ils devaient sortir d'ici au plus vite, de plus le psychopathe risquait de revenir à tout moment, les gens étaient à cran.
Soudain, Cispeo qui était en train de trafiquer l'ordinateur de l'accueil afin de trouver un moyen de désactiver le système, vit une ombre se dessiner dans l'escalier en face de lui. Il allait alerter les autres quand il remarqua le corps du psychopathe porté par deux jeunes qu'il ne connaissait pas, derrière, il y avait Grégoire qui portait un ordinateur en le serrant dans ses bras.

---

Cette raclure était lourde comme un sac de potatoes. :noel:
On se l'est trimballé pendant je ne sais combien de temps avec Manu, avant d'enfin arriver dans le Hall. Là, comme nous l'avions supposé, se trouvaient toutes les personnes piégées dans le commissariat, dont deux policiers...

Nous arrivâmes sans un mot, nous mîmes en face d'eux et dans un silence de plomb déposâmes Maxime sur le sol.
C'était le moment pour que je prennes la parole.

-Vous l'avez peut-être remarqué, Moi, Manu ainsi que Grégoire avons de grands compte à rendre à la police en ce moment. Peut-être moi plus que les autres.
Voici le salaud qui est responsable du bordel ici, il n'est pas mort, nous vous le livrons à vous, inspecteurs. Nous l'avons fouillé, dans sa poche arrière se trouve la clef qui désactive le système d'isolation ici. Notre marché est simple, nous vous donnons cette clef, et vous nous laissez partir, vous arrêtez cette stupide cavale et vous nous laissez vivre nos nouvelles vies.
- Attendez, où est le commissaire ? Il me croyait lui... il allait me prouver innocent, il me l'a dit hier soir. :-(

Un des deux inspecteurs se leva et prit la parole :

- Il est mort. Et mon collègue bientôt si vous nous donnez pas cette clef tout de suite.
- D'accord, mais vous connaissez nos exigences, c'est nous qui l'avons attrapé.
- Eh euh non, c'est moi ! :noel: Rendez à César ce qui appartient à Vercingétorix. :cool:
- Donnez la clef, on verra après...
- Et après quoi ? Les volets ouverts la police invertira les lieux, et nous on l'aura dans le baba.
- Evidemment, que croyez-vous ?
- Dans ce cas mettez-là vous au cul la clef. :noel:

Soudain, je ne sais toujours pas trop pourquoi, mais le flic qui était blessé à la jambe se mit à crier de panique, puis me dévisagea avec d'énormes yeux ronds.

- MON DIEU, PARS ! FAITES-LE PARTIR !
- Batiste, calme toi, qu'est-ce qu'il y a ?
- LUI, FAITES-LE PARTIR !
- Il est assommé, y'a aucun risque.
Le PD est maîtrisé, tout est en règle. :noel:
Pourquoi il s'excite comme ça c'lui-là ?
- Euh... je crois qu'il parle de toi.
- Quoi, mais qu'est-ce que j'ai fait ?
- IL EST PAREIL, IL SENT PAREIL, IL.. c'est le même...
- Je crois qu'il déraille votre collègue monsieur. :hap:
- IL EST.. IL EST PAREIL QUE ROBERT !
- Quoi ? :(
- Robert Cisleauk ? C'est quoi cette histoire ?
- Calme-toi Batiste, qu'est-ce qu'il y a ?
- Lui... il ... il est... comme Robert...
- Je vois pas ce que tu veux dire connard. :noel:
- E8.. Chuck, Robert est bien mort, tu l'as bien tué ?
- Mais oui, je vous l'ai dit.
- Robert... il... les médecins.... les médecins légistes ont trouvé la trace.. de trois balles dans son thorax.... il... c'était des blessures mortelles.... ils m'ont appelé hier soir et ne comprenaient pas.... ces... marques dataient de plus...de....4 ans....
il aurait... il ... devait deja être mort.... il y a... 4 ans... je... je comprend ... pas...
- Batiste, mais qu'est-ce que... Merde ! Donnez-moi cette putain de clef ! Il va mourir.
- Je comprends maintenant... lui, il est, pareil ! Pareil... pa... reil... :mort:
- Batiste ? Batiste ? BATISTE ? Réveille-toi !
- Euh... ok, je vous donne la clef.
- Eh Gégé, pourquoi il est flippant comme ça Baba... HAN, il saigne j'avais pas vu ! O_o :peur:
- Monsieur, vous savez ce que l'on veu.
- Je peux vous laisser partir, mais pas arrêter les poursuites, je ne peux rien y faire.
Les ordres ne viennent pas de moi.
- Mais moi je suis innocent, le commissaire ma cru.
- Il est mort, je suis désolé je peux rien y faire.
- Eh moi, je suis toujours un policier ou pas ? :bave:

Je n'avais pas le choix, son pote était en train de clapser.
Je pris la clef qui était dans la poche de Maxime et la lançai au policier.
Il la saisit, puis me regarda.

- Je pars désactiver le système, je vous laisse de l'avance, allez à l'arrière du bâtiment et attendez que les portes s'ouvrent. De là partez, je ferais fouiller le commissariat par les policiers, ça vous laissera une bonne après-midi d'avance...

Gérard se tourna maintenant vers les quelques détenus du commissariat qui étaient restés dans le Hall.

- Pareil pour vous, je vais ouvrir les portes préparez-vous à déguerpir. Vous avez été très loyal durant toute la prise d'otage.

- Et moi Gégé je suis plus un policier ? :noel: Eh oh ? :hap:
- Le commissaire est mort, c'était son idée, je suis désolé, tu es un fugitif toi aussi à présent.
- Ah mince... :( Ou pas... ça décape du zgueg. :bave:

Je me dépêchai, pris mon ordinateur et m'élançai en courant à la recherche de la sortie de derrière. Grégoire et Manu me suivirent, les autres gars partirent dans d'autres directions.

- Tu vas transporter ce truc tout le long ?
- Owii. :bave:
- Et les gars, c'est quoi un fugitif en fait ? :noel:

Quelques minutes plus tard nous trouvâmes la fameuse porte, nous attendîmes un petit moment puis le volet métallique se leva doucement. Derrière nous nous pouvions entendre la foule crier et les policiers investirent le hall.
Nous n'hésitâmes pas et sortîmes, puis nous atterrîmes dans une petite ruelle à l'arrière du commissariat.

- Et là on fait quoi ?
- On court. :)

Alors que nous nous apprêtions à nous sauver, une voiture de police apparut soudainement dans l'angle de la rue puis s'arrêta à notre niveau.
Manu eut un haut le cœur et voulut s'enfuir, je l'empêchai, au volant de la voiture c'était Louna.

- Montez.
- Ouf je croyais que c'était Taïtaï qui avait les clefs. :bave:
- C'est qui ça ?
- Longue histoire, je t'expliquerai.
- Owii une voiture de policiers ! :bave: Je suis un flic, again. :cool:

Nous montâmes dans la voiture en quatrième vitesse puis Louna roula discrètement jusqu'à une petite station essence, nous fîmes le plein puis partîmes sans payer.

- Alors, où est-ce qu'on va ? :hap:
- Le plus loin possible de cette ville.
- Ah, enfin !
- C'est qui la grosse là qui conduit copain ? :noel:
- Une amie. :ok:
- .. :( ... :)
- Je propose qu'on part vers le sud.
Avec Eva on voulait aller en Suisse mais c'était une mauvaise idée.
- D'accord, tu es ?
- Manu.
- Bien, un autre évadé du CISLA ?
- Oui, exact.
- C'est parti !

---

Nous roulâmes toute l'après midi, l'ambiance était pour une fois assez bonne, surprenant. Grégoire expliqua comment il en était venu à aider la police, puis conta son voyage dans le plafond du CISLA. Moi j'expliquais ce qui m'était arrivé après l'évasion, la trahison de Neo toussa, puis Manu fit de même en confirmant le fait qu'Eva était une belle salope.
Mais pendant tout le trajet, moi je n'avais qu'une seule chose en tête... ce que m'avait dit le policier blessé. J'eus le temps de réfléchir, et ce que j'en déduis me fit froid dans le dos.
Le coup de couteau que j'avais reçu dans le genou au cimetière, je l'avais totalement oublié.
Pourquoi ? Parce qu'il avait disparu par la suite.
La blessure à présumé mortelle que Neo m'avait infligé... pareil, elle avait disparu.
Avec ce que m'avait dit le policier je pus faire le rapprochement avec les trois coups de feux tirés au CISLA et le blessé que cachaient les surveillants. C'était Robert, Robert qui a survécu à trois balles reçues dans la poitrine. Plus aucun doute, j'étais bien son fils.
Quoi que je fasse, quoi que je pense, si je ne faisais pas quelque chose rapidement, j'allais devenir comme lui. Le même, une increvable pourriture qui tourne dans la ville avec son camion....

Vers la fin de la journée, après des heures de route, nous nous arrêtâmes à une petite aire d'autoroute pour manger, tout le monde était mort de faim.
Les gens faisaient connaissance à table, tout le monde avait l'air de bien s'entendre... tous semblaient déjà se faire à leur toute nouvelle vie de fugitifs.
Moi pas...

- Bon, je vais aux toilettes.
- On s'en fout.
- T'es obligé de le dire ? :hap:
- Je peux venir avec toi ? :bave: :noel:
- Euh... non, Grégoire.
- Pourquoi ? :snif:
- Tu veux que je te fasse un dessin ? :noel:
Sinon... euh... tu protègeras mon ordi quoi qu'il arrive.
- D'accord, hein pourquoi tu dis ça ?
- T'es bizarre, qu'est-ce qui t'arrive ?
- Rien, bon j'y vais.
- Bon ça va tu vas aux chiottes c'est tout, on va pas en faire un fromage. :hum:

Je me levai de table, rentrai dans la petite boutique Total puis empruntai une autre sortie.
Je me suis mis à courir sans me retourner pendant un bon quart d'heure, au hasard, dans les champs qui longeaient l'autoroute. Ce que je devais faire, je devais le faire seul.
Je devais empêcher la chose qui vivait en moi de se réveiller, je ne devais pas devenir un pedobear, et pour ça, j'allais devoir remonter à mes origines, à celle des Cisleauk.
Un long voyage commençait.

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To be continued...


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